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Une nouvelle salve Chinoise contre les produits américains

Pékin a dégainé une nouvelle arme en annonçant la création de sa propre liste noire d’entreprises étrangères considérées comme « non fiables ». Une réponse à la décision américaine, courant mai, de placer Huawei sur une liste d’entreprises suspectes, auxquelles les entités américaines ne peuvent vendre d’équipements technologiques.

La Chine va plus loin en imposant samedi de nouvelles surtaxes douanières sur plus de 5.000 produits américains d’une valeur de 60 milliards de dollars, en riposte à une mesure similaire prise par les Etats-Unis début mai. Samedi, 5.410 produits américains seront taxés à hauteur de 10%, 20%, voire 25% sur un ensemble de marchandises américaines déjà pénalisées à leur entrée en Chine.

Cette mesure, qui vise 60 milliards de dollars d’importations annuelles, est une réponse aux droits de douane supplémentaires sur des produits chinois d’une valeur de 200 milliards de dollars, annoncés début mai par le président américain Donald Trump. Les échangés entre les deux pays s’élèvent à 360 milliards de dollars.

Cette nouvelle salve de Pékin cible notamment les produits cosmétiques, les articles de cuisine ou sport des  jouets, qui seront taxés à hauteur de 25%.

 

AFP
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Le président turc décide de fermers les écoles françaises en Turquie

Le président français Macron a annoncé sa décision d’annuler le permis délivré par la municipalité de Paris pour y installer une école turque. Aussitôt son homologue turc Teib Erdogan décide de fermer tous les lycées et collèges français situés sur le territoire de son pays, soit 70 établissements. Quelques minutes plus tard, le président français a retiré sa décision, s’est excusé auprès de la municipalité de Paris et a demandé à la municipalité de fournir les installations nécessaires aux Turcs pour la construction de ladite école. Une délégation turque s’apprête à visiter des lycées internationaux implantés sur le sol français pour s’en inspirer afin de créer des établissements scolaires turcs en France. Cette annonce politique offensive suscite des inquiétudes. «Les négociations concernant les écoles que la Turquie envisage d’ouvrir en France, en conformité avec le système d’enseignement français, sont menées dans la perspective d’établir la réciprocité eu égard aux écoles françaises existantes en Turquie», a confirmé la semaine dernière le porte-parole du ministère des Affaires étrangères turc.

Il réagissait aux propos, selon lui «surprenants et attristants» de Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale français qui avait préalablement marqué son opposition à la volonté du président Erdogan d’implanter des lycées turcs en France, « Chacun sait que la Turquie est dans une logique particulière. Elle a tourné le dos à la laïcité qui a caractérisé son histoire pendant des décennies et elle est dans une logique de fondamentalisme islamiste et d’extension. On doit être totalement lucides par rapport à cet enjeu et donc je suis évidemment très vigilant sur cette initiative. », conclu le ministre français qui a tourné le dos au droit international.

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Résultats des élections 2019: manifestations en Belgique

Plusieurs milliers de manifestants à l’appel d’organisations et syndicats, 4000 selon la presse, ont défilé devant les institutions européennes, rond point Shauman à Bruxelles. Des  pancartes, banderoles, drapeaux et fumigènes coloraient le cortège. Des messages du type « No to fascism », « Non au racisme d’état » et « Facism not welcome here » se répétaient dans la foule.

« Les citoyens se rassemblent à Bruxelles et à Gand pour dire non à l’extrême droite qui est le nationalisme identitaire, le rejet de l’autre, la xénophobie, les atteintes aux libertés et aux droits fondamentaux », a fait valoir Alexis Deswaef, représentant de la plate-forme citoyenne de soutien aux réfugiés et président d’honneur de la Ligue des Droits Humains.

0″Les partis en coalition avec la N-VA sont co-responsables de cette percée. Ils ont mis en oeuvre, de même que le gouvernement précédent, des points du fameux plan raciste du Vlaams Blok des années 90. Pour la loi sur les visites domiciliaires par exemple, le Premier ministre a heureusement dû faire marche arrière grâce à la mobilisation citoyenne. (…) On voit aujourd’hui que le cordon sanitaire est sur le point de se rompre et qu’on veut travailler et normaliser l’extrême droite, et c’est inacceptable. Les politiques et les médias doivent être vigilants pour ne pas banaliser les discours de l’extrême droite. Quand on voit que le Vlaams Belang est invité sur tous les plateaux de télévision en Flandre, on peut se questionner par rapport à cette tribune offerte à des idées nauséabondes, même si elles sont déguisées sous des costumes-cravates. » (Belga)

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Élections 2019: le PTB gagne son pari

Belgique: Les gagnants des élections du 26 mai au nord sont les partis séparatistes, NV-A (nationalistes) et Vlaams Belang  (extrême droite) et au sud et dans la capitale le PTB (gauche radicale) un opposant notoire au gouvernement sortant et les Ecolos. Le PS et le MR sont les grands perdants, cependant et malgré les scandales qui ont secoué le PS au cours des dernières années, il reste le premier parti en Walonnie et à Bruxelles. Le roi a reçu les chefs des partis politiques y compris le Vlaams Belang, ce qui n’est pas arrivé depuis 1936. Il faudrait rappeler que ce parti, xénophobe et violent, selon l’ancienne ministre socialiste de la justice contre qui il vient de déposer plainte pour diffamation, appelle au démantèlement de la Belgique a recueilli 800.000 voix.

Ce qui va se traduit en millions d’euros de dotation étant donné que financement des partis politiques est entièrement public. Afin d’éviter, semble-t-il, que des fonds privés n’influencent les campagnes et donc les résultats des élections. Ce financement prend la forme d’une dotation annuelle versée mensuellement, et d’un montant forfaitaire par vote recueilli. Le PS recevra en millions 7,81 au lieu de 9,49, le MR 6,29 au lieu de 8,02 auparavant.

Le PTB, grand gagnant du scrutin, recevra 5,42 au lieu de 1,02 et les Ecolos 4,98 au lieu de 1,99. Ce qui va probablement favoriser des stratégies politiques plus offensives.

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Molenbeek: une police hors contrôle!

Plusieurs cas de violences policières sont rapportés par des témoins et parfois des victimes à Molenbeek-Saint-Jean. Mais jamais de suite et encore moins de sanctions. Devant témoins c’est un citoyen qui s’est fait agressé à la terrasse d’un café sur la chaussée de Gand en plein jour par un policier en civil. La victime, un jeune homme d’une trentaine d’années assis à la terrasse, s’est vu infligé un coup de pied violent au ventre. L’intéressé a gardé son calme et n’a pas dit un mot. Il a été fouillé en vain et puis interpellé. Au grand étonnement des clients du café il a été relâché et ramené quelques minutes plus tard par les mêmes policiers dans un véhicule banalisé. Le policier est entré ensuite au café demandant aux clients de présenter leurs cartes de d’identité.

Actuellement c’est une vidéo particulièrement choquante qui circule sur les réseaux sociaux tourné par un habitant la nuit du 20 au 21 mai dernier vers 4 h du matin, rue du Presbytère. Alerté par les cris, le témoin a filmé une interpellation au cours de laquelle un policier frappe la tête de la personne interpellée avant que son collègue ne le freine en bloquant sa jambe tout en lui intimant de se calmer.

Cela n’a pas empêché le policier visiblement très nerveux de revenir à la charge. Contactée par nos confrères de BX1, la bourgmestre de Molenbeek assure que le policier en question « sera convoqué et des sanctions seront prises”!!!

« Cette intervention est d’une violence inacceptable. Rien ne peut la justifier. Je demande que l’agent impliqué soit convoqué et qu’une sanction immédiate soit prise », a rapidement réagi la bourgmestre de Molenbeek.

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Les islamistes marocains contre Tamazight jusqu’au bout

Malgré la nouvelle constitution marocaine adoptée il y a huit ans qui instaure la langue Amazighe comme étant la langue officielle du pays, le gouvernement dirigé depuis par le PJD, parti à référence religieuse, persiste à s’opposer à son officialisation. L’ancien chef du parti et du gouvernement Benkirane ne cachait pas son hostilité à l’alphabet Tifinagh, son successeur El Othmani, amazigh du sud, semble nier ses origines et impose son veto.

Soumis il y a trois ans à la commission de l’enseignement à la chambre des représentants, le projet de la loi organique sur le caractère officiel de l’amazigh a été finalisé depuis près d’un an et demi. Pourtant, il reste bloqué au niveau de ladite commission. La cause ? “L’absence de consensus entre les partis de la coalition gouvernementale sur des propositions d’amendements communes”, selon l’opposition

Le désaccord s’est manifesté lors d’une séance plénière consacrée au texte, et tenue le mardi 14 mai à la chambre des représentants. Lors de cette séance, “les partis de la majorité ont montré leur incapacité de s’entendre sur des propositions communes”, martèle un député Istiqlal. Selon lui, “le PJD s’est mobilisé contre l’utilisation de la graphie berbère (le tifinagh, NDLR), alors que le RNI la défend”.

Face aux différends qui persistent au sein de la majorité les deux importants partis de l’opposition Istqlal et le PAM ont décidé de se retirer de l’ensemble des sous-commissions parlementaires à cause de l’absence de consensus entre les partis de la coalition gouvernementale sur les amendements à apporter au projet de loi sur l’officialisation de la langue amazighe.

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Le drapeau palestinien à l’Eurovision de Tel-Aviv

« On s’attendait à un show détonnant mais c’est plutôt les fausses notes enchaînées par Madonna qui ont marqué les esprits. La reine de la pop a quasiment massacré son tube Like a Prayer » c’est ce qu’on peut lire notamment sur le site RTLfr. Évidemment ce n’est la chanson qui a été « massacrée » mais ce geste de Madonna qui a affiché le drapeau palestinien sur un des danceurs qui a mis à mal toute la propagande de l’occupation à travers l’eurovision fort soutenue par les médias européens.

Madonna n’était pas la seule à afficher le drapeau palestinien, la délégation de l’Islande aussi n’a pas hésité à exposer le drapeau de l’état palestinien devant les caméras des télévisions.

L’état occupant a très mal pris ses initiatives et parle de trahison de la part de Madonna qui était d’ailleurs très critiquée pour sa participation avant d’afficher son soutien au peuple palestinien. Une ministre, Miri Regev,  parle « d’erreur, on ne peut pas mélanger la politique à un événement culturel, avec tout le respect que je dois à Madonna».

La star de la pop Madonna avait résisté aux appels au boycott lancés à son adresse de la part de militants pro-palestiniens qui dénonçaient une entreprise culturelle visant selon eux à occulter les réalités du conflit israélo-palestinien.

Interrogée avant de se produire par les présentateurs sur le message qu’elle souhaitait adresser lors de l’Eurovision, Madonna a répondu: «Nous ne devons jamais sous-estimer le pouvoir qu’a la musique pour rassembler les gens».

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La militante du Rif Nawal Benaissa fui le Maroc et demande l’asile en Hollande

Le 12 avril dernier Nawal Benaissa avait été retenue à l’aéroport de Nador, nord du pays, alors qu’elle tentait de se rendre aux Pays-Bas où elle devait participer à une conférence sur la justice sociale organisée par le Parti socialiste néerlandais. Une information démentie par une source policière qui invoquait la non-validité du passeport de son fils(!!!). Selon cette source, la militante « s’est présentée à 8 h à l’aéroport Al Aroui de Nador, accompagnée de son fils de 5 ans. Une fois que les formalités frontalières ont été remplies, il s’est avéré d’après le pointage que le passeport de son fils est annulé (!!!), alors que le sien est toujours valide. Elle a dit aux policiers qu’elle allait régler ça et revenir, mais elle n’est finalement pas revenue ».

Nawal Benaissa été condamnée en février 2018 à une peine de 10 mois de prison avec sursis et à une amende d’un montant de 500 dirhams pour « participation à une manifestation non autorisée », « insulte à agents de la force publique », et « incitation à commettre des infractions pénales ». Une peine confirmée en appel en janvier 2019.

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Noam Chomsky scandalisé par l’acharnement et l’arrestation de Julian Assange

L’arrestation d’Assange est scandaleuse à plusieurs égards. L’un d’entre eux est l’effort déployé par des gouvernements – non seulement le gouvernement des États-Unis. Les Britanniques coopèrent. L’Équateur, bien sûr, coopère actuellement. La Suède, auparavant, avait coopéré. Les efforts pour faire taire un journaliste qui publiait des documents que les gens au pouvoir ne voulaient pas que la foule de gueux connaissent. C’est essentiellement ce qui s’est passé. WikiLeaks publiait des choses que les gens devraient savoir sur ceux qui sont au pouvoir. Les gens au pouvoir n’aiment pas ça, il faut donc le faire taire. C’est le genre de chose, le genre de scandale qui se produit, malheureusement, encore et encore.

Pour prendre un autre exemple, juste à côté de l’Équateur, au Brésil, où les événements qui se sont produits sont extrêmement importants. C’est le pays le plus important d’Amérique latine, l’un des plus importants au monde. Sous le gouvernement Lula, au début de ce millénaire, le Brésil était le pays le plus respecté, peut-être le plus respecté au monde. C’était la voix du Sud sous la direction de Lula da Silva. Remarquez ce qui s’est passé. Il y a eu un coup d’État, un coup d’État soft, pour éliminer les effets jugés néfastes du Parti des travailleurs. Ces effets sont décrites par la Banque mondiale – pas par moi, la Banque mondiale – comme la « décennie d’or » de l’histoire du Brésil, avec une réduction radicale de la pauvreté, une extension massive de l’inclusion des populations marginalisées, une grande partie de la population – afro-brésilienne, autochtone – qui a été intégrée dans la société, un sentiment de dignité et d’espoir pour la population. Ce qui était intolérable.

Après le départ de Lula, il y eut un autre « coup d’État » soft – je n’entrerai pas dans les détails, mais la dernière mesure, en septembre dernier, a été de prendre Lula da Silva, le personnage principal, le plus populaire du Brésil, qui allait presque certainement gagner les élections, pour le mettre en prison, à l’isolement, essentiellement une peine capitale, 25 ans de prison, interdit de lire la presse et des livres et, surtout, de faire une déclaration publique – contrairement à des tueurs dans le couloir de la mort. Ceci dans le but de faire taire la personne qui était susceptible de gagner l’élection. C’est le prisonnier politique le plus important du monde. Vous en avez entendu parler ?

Eh bien, Assange est un cas similaire : Il faut faire taire cette voix. Examinons l’histoire. Certains d’entre vous se rappelleront peut-être quand le gouvernement fasciste de Mussolini a mis Antonio Gramsci en prison. Le procureur a dit : « Nous devons faire taire cette voix pendant 20 ans. Je ne peux pas le laisser parler. » C’est Assange. C’est Lula. Il y a d’autres cas. C’est un scandale.

L’autre scandale, c’est la portée extraterritoriale des États-Unis, ce qui est choquant. Pourquoi les États-Unis auraient-ils le droit de contrôler ce que d’autres font ailleurs dans le monde ? Aucun autre État ne pourrait le faire. C’est une situation bizarre. Et ça n’arrête pas. On ne le remarque même plus. Du moins, il n’y a aucun commentaire à ce sujet.

[…]

Noam Chomsky

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Une élue américaine menacée suite aux tweets de Trump

Le président américaine Donald Trump a publié sur son compte Tweeter une vidéo de quarante-trois secondes où les mots de l’élue démocrate, Ilham Omar d’origine musulmane, sont accompagnés des images des tours jumelles de New York en feu. La vidéo, visionnée près de neuf millions de fois dimanche à la mi-journée, a suscité un torrent de réprobations du côté démocrate. Depuis la représente  du Minnesota à la Chambre des représentants reçoit des menaces de mort sans cesse. « La vie d’@IlhanMN est en danger », a aussi réagi la jeune élue de la Chambre des représentants Alexandria Ocasio-Cortez.

Ilhan Omar a déclaré qu’un grand nombre des menaces qu’elle a reçues faisaient « directement référence à la vidéo du président ou y répondaient »« Les crimes violents et les actes de haines commis par l’extrême droite et des nationalistes blancs sont en hausse dans ce pays et à travers le monde », a-t-elle affirmé. « Nous ne pouvons plus ignorer qu’ils ont été encouragés par celui qui occupe la plus haute fonction dans ce pays »« Nous sommes tous américains. Cela met des vies en danger. Il faut que cela cesse ».

« Le président incite à la violence contre une membre du Congrès en exercice, et un groupe entier d’Américains en fonction de leur religion. C’est répugnant. C’est scandaleux », a de son côté tweeté la sénatrice candidate à l’élection présidentielle, Elizabeth Warren.

La Maison Blanche a défendu comme il se doit le président; « Il n’essaie pas d’inciter à la violence contre quiconque », a justifié sa porte-parole, Sarah Sanders, sur la chaîne Fox News. « Le président ne souhaite assurément aucun mal ni aucune violence contre personne, mais [il] doit absolument rappeler à l’ordre la membre du Congrès pour, non pas un seul, mais de nombreux commentaires antisémites »/ faisant référence à la position de Ilham Omar à l’égard ‘des élus américains de confession juive qui plaçaient les intérêts d’Israël avant ceux des Etats-Unis’. On ramène tout aux juifs et à l’antisémitisme  comme pour faire taire des voix indépendantes des systèmes. Comme un entonnoir avait déclaré l’acteur Gérard Darmon, lui même de confession juive, à propos des revendications des Gilets jaunes et la soi-disant agression antisémite  d’Alain Finkielkraut.

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