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droit à l’oubli: Google condamné à 600000 euro d’amende

Un plaignant belge, personnalité publique, dont l’identité n’a pas été révélée, avait demandé à Google Belgium de « déréférencer des articles obsolètes attentatoires à sa réputation » trouvés grâce au moteur de recherche.

La demande de déréférencement concerne un éventuel étiquetage politique, que celui-ci réfute. Une seconde partie est relative à une plainte pour harcèlement à son encontre, déclarée non fondée il y a de nombreuses années », explique le communiqué. « Google a pris la décision de ne déréférencer aucune des pages en question »

L’Autorité pour la protection des données en Belgique a annoncé ce mardi avoir infligé une amende de 600 000 euros à Google Belgium pour non respect du droit à l’oubli demandé par un citoyen, une décision « historique » pour la protection des données personnelles. Il s’agit de la plus forte amende infligée par l’APD à ce jour.

«Google a fait preuve de négligence»

L’Autorité a jugé que la Google était responsable d’un « manquement grave » en refusant de déréférencer les pages concernant la plainte pour harcèlement car « les faits n’ont pas été établis, sont anciens, et susceptibles d’avoir de sérieuses répercussions pour le plaignant ».

« Google a fait preuve de négligence, vu que l’entreprise possédait des preuves du caractère non pertinent et dépassé des faits », a jugé le président de la Chambre contentieuse Hielke Hijmans, qui a traité la plainte. « Cette décision est historique pour la protection des données personnelles en Belgique, non seulement de par le montant de la sanction, mais aussi parce qu’elle assure que la protection complète et efficace du citoyen soit maintenue dans des dossiers liés à des grands groupes internationaux comme Google, dont la structure est très complexe », a-t-il souligné.

« Cette décision n’est pas seulement importante pour nos citoyens belges, elle est aussi la preuve de notre ambition de mieux protéger la vie privée en ligne en collaboration avec nos homologues européens, ce qui demande des actions concrètes contre des acteurs actifs au niveau mondial », a pour sa part commenté David Stevens, le président de l’APD.

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les vacanciers sont de retour

Malgré une ambiance médiatique morose et des restrictions imposées par les états pour limiter la propagation du virus Covid19 les plages françaises sont saturées et les bouchons estivaux sur les routes du soleil sont de retour.

Même les routes et plages du littoral atlantique, au Morbihan notamment, étaient complètement saturées ce week-end. Des kilomètres de bouchons, des heures d’attente, des plages noires de monde. Les vacanciers sont définitivement arrivés dans dans la région préférant la proximité au lieu notamment de la Côte d’Azur et de l’Espagne.

Les Belges sont les premiers vacanciers à envahir ces plages qui ne sont qu’à quelques heures du pays, limitant ainsi tout risque subit de la pandémie.

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Tik Tok menace le monopole américain des réseaux sociaux

Tik Tok se positionne comme la troisième application la plus populaire au monde derrière Whatsapp et Messenger. Derrière, on retrouve Facebook et Instagram avec respectivement 587 et 376 millions de téléchargements, soit un véritable fossé.

Tik Tok, l’application venue de Chine et qui s’adresse aux adolescents fait un véritable carton au point de surpasser les plus grands réseaux sociaux en termes de popularité. C’est Tik Tok qui a contribué a faire capoter le meeting de campagne de Trump, lui qui a accédé au pouvoir grâce aux réseaux sociaux. Et pour contrer la campagne anti-chinoise menée aux États-Unis notamment interdisant aux agents et fonctionnaires publics l’utilisation du réseau, on vient de désigner un américain comme étant le nouveau patron. Il s’agît d’un ancien de Disney Kévin Mayer.

Ce n’est pas par hasard que le patron de Facebook a dénoncé l’application dans une vidéo sous prétexte que les données privées de ses membres vont se trouver en Chine, lui dont les données privées de plus de 87 millions de profiles se sont baladés un peu partout notamment monnayés chez Cambridge Analytica.

Selon Sensor Tower, l’application aurait ainsi été téléchargée plus de 1,5 milliard de fois, avec une progression fulgurante. Le cabinet d’analyse rappelle ainsi que l’application comptabilisait 663 millions de téléchargements en 2018 et donc 614 millions de plus pour cette année 2019.

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Poutine devenu Tsar et les artistes de simples prisonniers

Vladimir Poutine en a marre de la chaise tournante avec son poulin, dont on oublie souvent le nom, Dmitri Medvedev, tantôt président tantôt premier ministre de son président, il a décidé enfin d’assumer son totalitarisme et devenir le nouveau Tsar de la Russie. Il a fait modifier la constitution en ajoutant à la dernière minute un article lui assurant de rester président à vie. Malgré qu’il avait en 2018 exclue toute réforme allant dans ce sens.

Une artiste 26 ans est depuis quatre mois bloquée chez elle par un bracelet électronique en attend son procès. Elle lui est interdit de se rendre à son médecin. Yulia Tsvetkova, habitante de Komsomolsk-sur-l’Amour, à 8 500 kilomètres de Moscou, assignée à résidence, risque entre deux ans et six ans de prison. Elle est poursuivie pour « diffusion de pornographie auprès de mineurs ».

Yulia Tsvetkova

Les travaux « pornographiques » visés par l’enquête criminelle ne sont pas clairement désignés par les autorités, mais il s’agit, selon différentes sources, non démenties par la police, d’une page sur le réseau social Vkontakte intitulée « Les monologues du vagin », en hommage à la pièce de théâtre du même nom. Ioulia Tsvetkova y compilait des travaux réalisés par elle-même et surtout par d’autres artistes montrant diverses représentations de vulves – dessinées, peintes, sculptées, etc.

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Fin de relations sexuelles dans dix ans!

L’auteur et sexologue belge Thérèse Hargot s’insurge, à nouveau, contre le libéralisme sexuel que l’on nous vend depuis cinquante ans. Vivant en France elle milite pour la fin du tout le système idéologique de mai 68 qu’il faut déconstruire et d’urgence avant de pleurer encore d’autres victimes… nos propres enfants, souligne-t-elle.

« Au pays de la libération sexuelle, violer les enfants, leur corps ou leur imaginaire, se fait en toute impunité puisqu’il est “interdit d’interdire” et qu’il faut “jouir sans entrave”. » Elle s’insurge conjtre la société en rappalant que tout le monde connaissait la pédophilie de Matzneff, personne ne condamnait. « A notre époque, tout le monde connait l’exposition des mineurs à la pornographie, personne ne condamne ».

Dans cet essai sur l’avenir du couple hétérosexuel, l’auteure, examine l’idée selon laquelle les relations sexuelles prendraient fin d’ici dix ans. Cette évolution proviendrait d’une forme de féminisme visant à aligner les femmes sur les hommes, alliant ainsi le libéralisme économique et la médecine technicienne. L’auteure plaide pour un nouveau féminisme de l’écoute.

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Contre la venue de Charlie Hebdo à l’université bruxelloise

L’Union Syndicale Etudiante, jeunes FGTB, et le Cercle Féministe de l’ULB s’opposent et souhaitent empêcher la tenue d’un débat sur la liberté d’expression à l’ULB. Ils estiment que « l’ULB se rend honteusement complice de ces réactionnaires »; Charlie Hebdo. « Charlie Hebdo participe ainsi à la censure des minorités en les empêchant d’élever leurs voix. Alors si c’est ça « être Charlie », en 2020. »

La venue de deux membres du journal satirique Charlie Hebdo, le rédacteur en chef Gérard Biard et la DRH, Marika Bret, est à l’origine de leurs oppositions. En cause l’édito de Riss, cinq ans après les attentats dont le journal était la cible et qui dénonçait les « nouveaux visages de la censure ». « Hier, on disait merde à Dieu, à l’armée, à l’Eglise, à l’Etat. Aujourd’hui, il faut apprendre à dire merde aux associations tyranniques, aux minorités nombrilistes, aux blogueurs et blogueuses qui nous tapent sur les doigts comme des petits maîtres d’école ».

Dans le communiqué, qui prône la libération de la parole des minorités mais aussi la non-tenue du débat organisé à l’ULB, on peut lire:

« Au nom de « l’universalisme », il faudrait pouvoir tout dire sans se prendre de réactions des personnes ouvertement visées ? Se défendre, dénoncer des propos qui nous oppriment, c’est vraiment atteindre à la liberté d’expression ? Charlie Hebdo se place donc en opposition à celleux (celles et ceux, en écriture inclusive, NdlR.) qui défendent une politique intersectionnelle et remettent en question les privilèges blancs, homme, cis, hétéro, bourgeois, etc. Ainsi, Charlie Hebdo a rejoint depuis longtemps les rangs des réactionnaires de tout poil dans leur dénonciation des « nouveaux censeurs ». Ce sont les mêmes qui défendent une « laïcité » à la française, islamophobe, méprisante du droit de chacun·e à disposer de son corps. Charlie Hebdo participe ainsi à la censure des minorités en les empêchant d’élever leurs voix. Alors si c’est ça « être Charlie », en 2020, nous ne le sommes clairement pas ! L’ULB se rend honteusement complice de ces réactionnaires .« 

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#jenesuispasmila

 «Votre religion (l’islam), c’est de la merde!, Votre Dieu, je lui mets un doigt dans le trou du c…» sont des propos d’une jeune française de 16 ans sur les réseaux sociaux. Elle dit ne rien regretter.

La ministre de la justice Nicole Belloubet avait déclaré que « L’insulte à la religion c’est une atteinte à la liberté de conscience, c’est grave » avant que la foudre des médias et de certains de ces compères s’abat sur elle et de se rétracter en disant qu’elle était « maladroite et lapidaire ». Son collègue de l’intérieur affirme quant à lui que « la liberté d’expression dans notre pays permet à chacun de critiquer la religion. »

L’incitation à la haine raciale et à l’islamophobie ne semble pas déranger outre mesure. Par contre ce qui dérange les dirigeants français sont les propos menaçants, supposés, dont Mila parle, attribués évidemment aux internautes de confession musulmane.

La justice avait ouvert deux enquêtes, l’une pour provocation à la haine raciale contre l’adolescente (photo), l’autre pour menaces. La première qui est à la base de l’affaire a déjà été classé sans suite et rien n’exclus l’aboutissement de la deuxième aux « menaces terroristes » à l’égard de l’adolescente. Pour le délégué général du Conseil français du culte musulman (CFCM) Abdallah Zekri, tout en condamnant les menaces de mort, estime qu’elle doit «assumer les conséquences de ce qu’elle a dit». «Si, je le dis !, a-t-il asséné vendredi matin sur Sud Radio. Elle l’a cherché, elle assume. Qui sème le vent récolte la tempête.»

Ségolène Royal, ancienne candidate à la présidence, rappelle que « critiquer une religion, ça n’empêche pas d’avoir du respect, de l’éducation, de la connaissance, de l’intelligence par rapport à ce qu’on dit ». Et d’ajouter: « Si elle avait dit la même chose sur son enseignant, sur ses parents, sur sa voisine, sur sa copine. Qu’est-ce qu’on aurait dit ? Un peu de respect ! ». Des propos qui provoquent de la colère dans son camp à gauche et naturellement à droite et à l’extrême droite. À choisir entre #jesuismila et #jenesuispasmila elle a choisi ce dernier hashtag.

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la guérison n’est plus rentable pour les sociétés pharmaceutiques

« Dans notre système, les politiciens sont de simples employés des gros capitaux qui investissent ce qui est nécessaire pour assurer la victoire à leurs poulains, et s’ils ne sortent pas vainqueurs, ils achètent ceux qui sont élus. » C’est un constat d’un scientifique et prix Nobel de la médecine, Richard J. Roberts

Le prix Nobel de médecine Richard J. Roberts dénonce d’abord les sociétés pharmaceutiques de faire passer leurs intérêts économiques avant la santé publique, en arrêtant les progrès scientifiques dans la guérison des maladies parce que la guérison n’est pas rentable, et accuse la classe politique de corruption.

Le Britannique déclare au magazine «PijamaSurf» : « Les médicaments qui guérissent ne sont pas rentables et ne sont donc pas développés par les laboratoires pharmaceutiques, qui parallèlement  développent des médicaments qui chronicisent les maladies et qui doivent être consommés de manière ininterrompue. »

Certains médicaments qui pourraient guérir complètement les maladies ne sont pas étudiés. Dans quelle mesure est-il recevable que l’industrie de la santé soit régie par les mêmes valeurs et principes que le marché capitaliste, qui est très semblable à la mafia », demande le lauréat du prix Nobel de 1993.

Le scientifique et chercheur accuse les laboratoires d’oublier de servir les gens et de s’inquiéter uniquement de la rentabilité économique.

Il ajoute: « les entreprises cessent de faire des recherches parce qu’elles : …sont plus intéressées par votre porte-monnaie que de vous guérir, de sorte que les recherches sont soudainement détournées vers la découverte de médicaments qui ne guérissent pas du tout, mais qui rendent la maladie chronique, ce qui apporte une amélioration aux malades mais qui disparaît lorsqu’ils arrêtent de prendre le médicament. »

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Le Consentement « de la société »

Le livre de Vanessa Springora Le Consentement n’était pas encore paru qu’à la mi-décembre 2019 éclatait « l’affaire Gabriel Matzneff », du nom de l’écrivain sulfureux, avec lequel, il y a trente ans, l’auteure, alors âgée de 14 ans, eut une relation traumatisante.

L’époque – celle des années 1970-1990, où on louait sur le plateau d’« Apostrophes » de Bernard Pivot les multiples talents de séducteur de Gabriel Maztneff – et d’un milieu littéraire jusqu’alors épargné par la vague #metoo. Emergeait alors une autre facette de la toute-puissance symbolique de la littérature en France, un pays qui, jusqu’à récemment, n’hésitait pas à célébrer – notamment avec le prix Renaudot de l’essai en 2013 – un écrivain qui, dans son œuvre, et singulièrement son journal, n’a jamais caché son goût (pour les très jeunes filles et garçons) Les Moins de seize ans (titre de l’un de ses livres paru en 1974 et réédité en 2005 aux éditions Léo Scheer).

Tout au long d’un récit circonstancié et implacable, porté par une écriture ferme, incisive et irisée d’une douleur discrète, Vanessa Springora ne cesse d’interroger la complaisance d’un milieu où elle officie comme directrice des éditions Julliard. Et qu’elle connaît très bien pour y avoir grandi, écrit le Monde.

Fille unique de parents qui se séparent lorsqu’elle a 5 ans:  « Un père aux abonnés absents qui a laissé dans mon existence un vide insondable. Un goût prononcé pour la lecture. Une certaine précocité sexuelle. Et surtout un immense besoin d’être regardée ; toutes les conditions sont maintenant réunies », résume-telle aux prémices de l’histoire.

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Elizabeth n’avait de choix que de soutenir « Megxit »

Dans une réunion au sein de la famille royale tenue ce lundi suite à la décision du prine Harry et son épouse Meghan de prendre leurs distances avec les activités de la «firme» royale, Elizabeth II a choisi d’afficher son soutien malgrès l’annonce soudaine du jeune couple depuis Canada.
Le «Megxit» qui a pris l’ampleur d’une crise grave au sein de la monarchguie n’a pas empêché Elizabeth, 93 ans, de se montrer compréhensive. «Ma famille et moi soutenons entièrement le désir d’Harry et Meghan de créer une nouvelle vie en tant que jeune famille. Bien que nous aurions préféré qu’ils demeurent à plein temps des membres actifs de la Famille Royale, nous respectons et comprenons leur souhait de vivre une vie plus indépendante (…), tout en restant une part précieuse de ma famille», est-il écrit.

La question de l’indépendance financière, revendiquée par le jeune couple, paraît plus épineuse. «Harry et Meghan ont clairement dit qu’ils ne voulaient pas dépendre de fonds publics dans leurs nouvelles vies. Il a donc été entendu qu’il y aura une période de transition durant laquelle les Sussex passeront du temps au Canada et au Royaume-Uni. Ce sont des affaires complexes à résoudre pour ma famille et il reste du travail, mais j’ai demandé à ce que des décisions définitives soient prises dans les jours qui viennent», poursuit le communiqué.

A l’heure actuelle, 5% des revenus du couple proviennent du «Sovereign Grant», les fonds accordés à la couronne. Le reste, 95%, provient d’un octroi du prince de Galles, le père de Harry, Charles. Celui perçoit en effet des revenus issus du duché de Cornouailles, 25 millions d’euros environ, générés par des terres agricoles, des baux commerciaux et des baux d’habitation.