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Fin de la non assistance consulaire aux binationaux belges

Le code consulaire belge voté en 2018 exclut de l’assistance consulaire les Belges qui possèdent aussi la nationalité de l’État dans lequel l’assistance est demandée, lorsque le consentement des autorités locales est requis. Or, de nombreux Belges ont une double nationalité, notamment les citoyens qui ont une origine marocaine et, dans les faits, ne peuvent renoncer à cette deuxième nationalité. Ce qui de fait une injustice et cré par conséquent des Belges de seconde zone.

Ces Belges ne peuvent donc bénéficier de l’assistance du consulat belge s’ils se trouvent dans le pays de la deuxième nationalité. Ce genre de situation est évoqué de temps à autre dans l’actualité. Ce fut le cas notamment avec les difficultés qu’ont connues les Belgo-Marocains qui ont voulu revenir du Maroc en Belgique, où ils résident, lors de la première vague du coronavirus. La commission des Relations extérieures de la Chambre a approuvé cette semaine une proposition de loi des écologistes, du PS et de DéFI qui revoit le Code consulaire afin de ne pas priver d’assistance les Belges qui ont une double nationalité. Le texte approuvé prévoit que « les Belges qui possèdent aussi la nationalité de l’Etat dans lequel l’assistance consulaire est demandée peuvent également prétendre à l’assistance consulaire, sauf lorsque le consentement des autorités locales est requis ». Il prévoit également que les personnes disposant d’un statut de réfugié ou apatride attribué par la Belgique peuvent bénéficier de cette assistance.

« Il n’y a pas de nationalité de ‘seconde zone’ ou de ‘sous-classe’ dans notre pays. La Constitution accorde les mêmes droits à tous les Belges. Notre pays ne peut pas accorder une assistance consulaire à certains Belges, et la refuser d’office pour les binationaux, réfugiés ou apatrides ce qui est le cas jusqu’ici. Imaginez, si vous êtes Belgo-marocain ou Belgo-burundais, que vous êtes né ici, que vous avez toujours payé vos impôts ici, que vous êtes de la 3e, 4e génération, et même si vous ne pouvez de toute façon pas renoncer à votre seconde nationalité… la loi belge semblait vous exclure d’emblée de l’assistance consulaire si vous vous trouviez au Maroc ou au Burundi. Ça n’allait pas. Il fallait entendre ce sentiment légitime d’injustice », a expliqué le député Samuel Cogolati (Ecolo-Groen). Le VB et la N-VA ont voté contre le texte. Les nationalistes ont dénoncé un texte qui, selon eux, met en péril le principe de ne pas interférer dans les affaires d’un Etat souverain. (Source Belga)

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Sahara occidental: otage d’un régime contre qui le peuple algérien s’est révolté

Dans une interview publiée au quotidien Al-Quds al-Arabi, l’ancien président tunisien (2011-2014) Moncef Marzouki n’hésite pas à dénoncer le blocage algérien dans le conflit qui oppose le Maroc au Polisario. Une affaire qui fait actuellement la une de la presse suite aux incidents dans la zone d’El Guerguerat, frontière marocaine avec la Mauritanie.

Pour l’ancien chef d’État, «il est clair qu’il existe des forces déterminées à abandonner le projet maghrébin. Par conséquent, chaque fois que nous procédons et trouvons une solution raisonnable au problème sahraoui dans le cadre de l’initiative d’autonomie marocaine sur le Sahara et d’une grande Union maghrébine, certaines forces mènent une sorte de frappe pour l’empêcher».

Moncef Marzouki affirme plus loin qu’«il y a une solution, qui est l’initiative d’autonomie marocaine, avec la construction d’une Union maghrébine plus large qui inclut les Sahraouis et le reste du peuple maghrébin». Mais «les responsables de l’échec du projet maghrébin sont ceux qui sont à l’origine des récentes opérations du Polisario, qui n’ont d’autre but que d’empêcher tout rapprochement ou la réalisation du rêve maghrébin», dénonce-t-il.

Pour l’ancien président la «politique de gaspillage» menée par l’Algérie depuis quarante ans «doit prendre fin». «Aujourd’hui nous devons entrer dans un processus positif de rapprochement entre les peuples. Nous ne pouvons pas sacrifier l’avenir de cent millions de Maghrébins pour le bien de deux cent mille Sahraouis, alors qu’ils se retrouvent renforcés et honorés au sein d’une Union maghrébine et sous l’autonomie de l’État marocain», a-t-il poursuivi.

«Nous voulons unifier les pays et non les diviser. Car si on accepte ça, qu’est-ce qui empêchera demain de réclamer la division de l’Algérie ou de la Tunisie?», s’interroge-t-il. «Nous étions, malheureusement, otages d’un régime contre lequel le peuple algérien s’est révolté. Et mon grand espoir est que la nouvelle génération de dirigeants algériens  cherchera à mettre fin à ce problème et à construire l’Union du Grand Maghreb, qui ne sera pas avec le Polisario ou un Maroc divisé», a-t-il conclut

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Mahdjoubi Aherdane, l’amazigh a tiré sa révérence

Le militant, écrivain, peintre et surtout grande figure de la politique marocaine depuis l’indépendance, Mahdjoubi Aherdane a tiré sa révérence ce dimanche 15 novembre à Rabat à l’âge de 100 ans.

Un siècle au cours duquel Aherdane s’est impliqué à fond dans la politique du pays. De la guerre contre l’Algérie pour récupérer le sahara oriental dont il regrette le retrait prématuré de l’armée marocaine qu’il conduisait en tant que ministre de la défense, le seul à avoir occupé ce poste, supprimé depuis, en passant par le procès expéditif des généraux, condamnés à mort, impliqués dans une tentative du coup d’état contre le roi, dont il aurait préféré un procès équitable, et son franc-parler et le refus de participer au gouvernement issu des élections législatives de 1984 lui ont valu la disgrâce royale et l’éviction du parti.

Ce grand militant de la cause identitaire amazighe mène son combat dès 1957, lors de la création du MP, mouvement populaire, le premier parti d’obédience amazighe en Afrique du nord. Il a occupé plusieurs postes ministériels et demeure secrétaire général du parti jusqu’en 1986 avant d’être écarté lors d’un putsch soutenu par les autorités pour placer à sa tête un chef plus maniable et sans envergure. Ce qu’il le motive à créer en 1991 le Mouvement national populaire. Sa détermination et son militantisme l’ont propulsé à nouveau dix ans plus tard et jusqu’à sa disparition à la tête du MP regroupant tous ses courants.

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l’ombre de la famille Michel provoque des remous au sein du MR

Une crise semble se profiler au sein de la famille libérale, provoquée par la méthode du nouveau président Georges-Louis Bouchez qui en passant a largement agacé les chefs des autres partis politiques lors des négociations pour la formation du gouvernement fédéral. Cette crise n’est pas étrange à l’ombre de la famille Michel qui plane sur le MR. La nomination du cadet de la famille Michel, fils de Louis, ancien ministre des affaires étrangères et commissaire européen, frère de Charles l’actuel président du Conseil européen et ancien premier ministre, Mathieu est en charge dans le nouveau gouvernement de l’agenda digital, du numérique, de la simplification administrative, de la protection de la vie privée et de la régie des bâtiments. Une nomination qui a éjecté du fédéral un autre ténor libéral, fils d’un autre papa, Ducarme.

Pour y remédier le président du MR a tenté de débarquer la ministre wallonne Valérie De Bue afin de mettre à sa place Denis Ducarme, ce qui n’a pas fonctionné à cause du système de parité au gouvernement wallonne.

Sur fond de soupçon d’influence du clan Michel, ce qui ne passe pas au sein du parti, les voix s’élèvent et la contestation s’amplifie pour éjecter Georges-Louis Bouchez hors de son bureau?

Denis Ducarme, désormais simple député fédéral, et candidat malheureux face à Georges-Louis Bouchez à la présidence du parti se voit contraint d’appeler les libéraux au calme et assurer par ailleurs qu’il soutiendra l’actuel chef de groupe MR à la Chambre, Benoît Piedboeuf. Il avait été question qu’il reprenne ses fonctions mais plusieurs élus fédéraux MR ont refusé ce scénario.

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Trois ministres issus de l’immigration au sein du nouveau gouvernement

Après une longue crise politique qui dure depuis mai 2019, le nouveau formateur est parvenu à former un gouvernement sans les nationalistes flamands NV-A qui avait remporté les élections. Un gouvernement Vivaldi (socialistes, libéraux, écologistes et CD&V) dirigé par Alexander De Croo, comprenant dix femmes, une parité jamais atteinte à ce niveau en Belgique et le premier à accueillir dans ses rangs une personne transgenre, avec Petra De Sutter (Groen).

Les ministères de Affaires étrangères, de l’Intérieur et de la Défense, tous trois dévolus à des femmes (Sophie Wilmès pour le MR, Annelies Verlinden pour le CD&V et Ludivine Dedonder pour le PS). Ainsi que l’importance acquise ces dernières années par certains autres ministères comme l’Environnement et le Climat (Zakia Khattabi pour Ecolo) ou l’Energie (Tinne Van der Straeten pour Groen).

La plupart des compétences dites vertes : Environnement, Climat, Green DealDéveloppement durable ont été confiées donc à Zakia Khattabi. Elle n’est pas la seule ministe issue de l’immigration. Une autre marocaine obtient la Coopération au développement et la Politique de la Ville. C’est la cheffe de groupe, socialiste flamand, Meryame Kitir.

L’Asile et la Migration à été confié à Sammy Mahdi, trentenaire d’origine irakienne n’a débuté en politique qu’en 2014.

En plus du fils à papa en la personne du chef du gouvernement un autre fils à papa, le cadet de l’équipe, Mathieu Michel.

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la covid-19: le virus qui divise

Si la Covid-19 est parvenue à mettre à mal l’économie planétaire, elle est parvenue aussi à diviser la société, il y a ceux qui soutiennent les mesures de protection imposées par les autorités et ceux qui s’y opposent, notamment au port du masque. En Belgique, même au sein de la Celeval (la cellule d’évaluation qui conseille les politiques) le torchon brûle. Des débats animés ont marqué la dernière réunion, des membres de l’organe consultatif, comme le rapporte le quotidien De Morgen. La pierre d’achoppement ? La nécessité ou non de durcir le ton face à une recrudescence de l’épidémie. Si certains sont partisans d’une politique plus stricte, d’autres prônent un assouplissement des mesures. Des opinions contraires qui ont mené à une inévitable confrontation. Il est particulièrement dangereux de minimiser le coronavirus. C’est ce que rétorque l’infectiologue Erika Vlieghe (UAntwerpen).

Le ton est particulièrement monté entre Lieven Annemans, (photo face à Erika Vlieghe), professeur d’économie de la santé (UGent) et fervent partisan d’un assouplissement des mesures. « Comment aurions-nous pu mieux gérer le virus dans cette phase? Se demande-t-il. Avec une culture de la peur, du drame, des chiffres trompeurs des mesures disproportionnées? J’aurais préféré avec de la vigilance, de la sérénité, des chiffres corrects, des mesures équilibrées?Plusieurs experts qui, eux, sont favorables à un contrôle plus strict de la situation épidémiologique accusent l’économiste de la santé de minimiser l’impact du virus et la nécessité des mesures sanitaires, selon De Morgen.

M. Annemans s’est, par ailleurs, exprimé jeudi au sujet de l’augmentation croissante des contaminations, arguant qu’il fallait s’intéresser au taux de positivité. « Il a fluctué autour de 3% pendant des semaines, y compris ces dernières semaines au cours desquelles certains mettaient déjà en garde contre une augmentation », a-t-il relativisé, soulignant que la hausse du taux de positivité actuelle faisait écho au nombre de tests qui lui aussi avait augmenté.

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Italie: La mort tragique de deux fillettes

Deux sœurs d’origine marocaine ont trouvé la mort, dimanche, après qu’un arbre est tombé sur la tente dans laquelle elles se trouvaient avec leur famille dans un camping de la région de Massa Carrara (Toscane), dans le nord de l’Italie, où elles passaient leurs vacances d’été en provenance de Turin.

La fillette de 3 ans est décédée sur place suite à cet accident survenu en raison des mauvaises conditions météorologiques et des vents violents qui balayaient le nord de l’Italie, tandis que sa sœur de 14 ans a rendu l’âme quelques instants plus tard, selon des médias italiens.

Leur sœur aînée (19 ans), blessée dans l’accident, a été admise dans un hôpital. Leurs parents ont été également légèrement blessés. Selon les mêmes sources, une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de cet accident.

Cet incident a provoqué des réactions officielles italiennes. Le Premier ministre italien, Giuseppe Conte, a écrit sur sa page Facebook que « la mort tragique des deux sœurs, qui étaient en vacances à Marina Di Massa, est douloureusement affligeante (…) Des vacances qui se son transformées en deuil ». Il a exprimé « ses sentiments de sympathie » pour les parents et les proches des deux victimes.

Pour sa part, le ministre de l’Environnement, Sergio Costa, a affirmé que «la peine de la famille est inimaginable. C’est un drame qui fait mal au cœur».

De son côté, le président de la Toscane, Enrico Rossi, a exprimé ses plus sincères condoléances à la famille des deux enfants qui « ont tragiquement perdu la vie ».

Source: MAP)

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Affaire Chovanec: Jan Jambon a subitement retrouvé sa mémoire

Le ministre-président flamand, Jan Jambon, ministre de l’Intérieur au moment de l’affaire du slovaque Jozef Chovanec décédé en 2018 lors d’une interpellation policière à l’aéroport de Charleroi, a retrouvé sa mémoire. Le mercredi au lendemain de la diffusion de la vidéo révélant l’existence de cette affaire, il persiste et signe niant avoir été mis au courant et qu’il n’avait pas rencontré l’ambassadeur de la Slovaquie.., soit il n’est pas concerné par ce scandale. Le samedi la mémoire lui revient et convoque la presse pour reconnaître à sa manière avoir menti.. Oui il a reçu le rapport de police deux jours après les faits, oui il a rencontré l’ambassadeur, oui il était au courant.

A propos de la rencontre avec l’ambassadeur:

D’abord il déclare: « la reconstitution montre que l’ambassadeur est venu le 2 mars. Il a ensuite été reçu par deux de mes employés, car j’étais à l’étranger à l’époque« . Ensuite et lors de la même conférence de presse il reconnu avoir participé à une réunion par la suite, bien qu’il l’ait nié jusqu’à présent. « Je ne me souvenais pas de la brève conversation car une attaque avait eu lieu à Liège peu de temps auparavant«  »C’était un entretien assez court. . Donc j’ai brièvement vu l’ambassadeur. Il a demandé la situation de l’enquête, et moi j’ai dit que je ne pouvais rien dire. Donc ça n’a eu aucune importance dans le dossier lui-même« , a-t-il indiqué. Erreur il est d’une importance capitale de ne pas mentir lorsque on est chargé des responsabilités publiques. Mentir à sa femme pour cacher une maîtresse et sauver son mariage monsieur le ministre-président en est une chose, mentir aux citoyens pour couvrir une brutalité policière ayant probablement entrainé la mort d’un homme en est une autre, surtout que l’autopsie contredit l’avis du médecin intervenu au commissariat. Il s’agirait dans les meilleurs cas de couvrir des faits graves!!!

A propos de la vidéo:

Comme les services de police Jan Jambon prétend ne pas avoir vu la vidéo qui incrimine le comportement des policiers: « En 2018, nous n’avions pas connaissance de l’existence des images de la caméra de surveillance« , a-t-il martelé à plusieurs reprises. » «  Je me suis immédiatement demandé: ‘Est-ce que je me souviens de quelque chose à ce sujet?’. Mais ce que j’ai vu dans ces images était nouveau« . Peut-on croire cet homme? La réponse est non pour le PTB qui demande sa démission. C’est le moins qu’on puisse attendre d’un ministre qui perd sa mémoire.

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Brutalité policière: la police ne démissionne pas, « fait un pas de côté »

Les affaires de brutalités policières causant la mort souvent d’honnêtes citoyens se succèdent en Belgique; la petite Mawda, Adil, Akram le mois dernier à Anvers, Jozef en 2018 à l’aéroport de Charleroi, passée sous silence jusqu’à la fuite la semaine dernière de la vidéo révélant l’ampleur du scandale et l’ambiance nazi qui régnait au moment de « l’étouffement » du passager pour le calmer semble-t-il. Le plus interpellant est le fait que le ministre de l’intérieur d’alors le nationaliste Jan Jambon prétend ne pas être informé de cette affaire, tout en déclarant:  « le rapport (demandé par son cabinet à la police) ne permettait « en aucune manière » de conclure à une intervention problématique de la police. « À ce moment, une procédure judiciaire était déjà lancée et il revenait au parquet d’enquêter sur les faits. » A quel moment une intervention policière serait problématique pour le président flamand?

La langue du bois de la classe politique n’est pas surprenant, ce qu’il est aujourd’hui est le terme employé par la police pour désigner un limogeage ou une démission. « Fait un pas de côté » est utilisé par la police pour nous apprendre le départ d’André Desenfants, le numéro 2 de la police fédérale qui a fait un pas de côté jeudi, puis M. Danny Elst, le patron de la Police Aéronautique, deuxième officier supérieur à faire un pas de côté dans le cadre du dossier de l’affaire du Slovaque Chovanec. La Police Aéronautique est chargée des contrôles et de la surveillance aux frontières extérieures des six aéroports Schengen de Belgique.

Contacté par nos soins, un porte-parole de la police fédérale affirme que ce retrait n’est pas une sanction ni une démission. Le porte-parole indique qu’il s’agit d’une mesure temporaire prise par le commissaire général de la police fédérale, Marc De Mesmaeker. Notre interlocuteur précise que cette mesure disciplinaire a été prise pour assurer le bon déroulement de l’enquête interne actuellement en cours. Danny Elst sera affecté à un service administratif de la police.

Après André Desenfants, le numéro 2 de la police fédérale qui a fait un pas de côté jeudi, M. Elst est le deuxième officier supérieur à faire un pas de côté dans le cadre de ce dossier.

Un signal fort

« C’est un signal fort qui montre que la gravité des faits sont reconnus. Un signal fort, aussi, envers les nombreux bons agents de police qui font leur travail et qui, j’en suis convaincue, ne peuvent accepter ce genre de comportement de leurs collègues« , s’est exprimée Ann Van Den Steen, avocate de la famille Chovanec.

Ça donne clairement l’impression qu’au niveau politique on a demandé des têtes

La police fédérale nous a précisé que le retrait du chef de la Police Aéronautique ne signifie pas qu’il soit coupable. La décision est pourtant inhabituelle. « Ça donne clairement l’impression qu’au niveau politique on a demandé des têtes, et qu’on est en train de les fournir. C’est assez pénible à voir« , a estimé Thierry Belin, président du syndicat libre SNPS en province de Namur. « C’est très inhabituel. Maintenant voilà, des gens qui font un pas de côté parce qu’ils estiment devoir le faire, pour mieux assurer leur défense parfois ça arrive, mais c’est heureusement de manière exceptionnelle, en effet« .

Le ministre de l’Intérieur n’a pas souhaité réagir à ce retrait. Sa réaction sera entendue mercredi prochain en commission de Justice

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Belgique: la Covid-19 en baisse malgré les cafouillages et les chiffres imprécis

Les autorités belges chargées de la santé; 9 ministres et de multiples organes connus et moins connus, étaient fort critiquées pour leur gestion de la pandémie au début de la crise. L’affaire des masques, les consignes contradictoires sur leur utilité, l’abandon des maisons de repos, l’absence de tests, … Malgré les longs mois de crise distingués de cafouillages et de contradictions, la classe politique et leurs experts et scientifiques n’ont rien appris. Même les hôpitaux se plaignent de manque de communication avec les autorités et de l’absence totale d’interlocuteurs. Ils ne savent même pas à qui faut-il communiquer les chiffres notamment à propos des hospitalisations et des décès. Des données cruciales pour faire face à la pandémie, combattre le virus et rassurer le citoyen.

On nous dit qu’entre le 18 mars et le 2 juin, certains cas de coronavirus dans les maisons de repos flamandes ont été comptés au moins deux fois. Par ailleurs, dans certains cas, (lesquels ? ) les causes de la mort n’étaient finalement pas liées au coronavirus. Ainsi, ce sont 121 décès qui ont été retirés des chiffres totaux du coronavirus. Mais 3 décès supplémentaires sont à déplorer du dernier bilan de Sciensano. 

Au total, à ce jour 9878 personnes sont décédées du coronavirus en Belgique depuis le début de l’épidémie. Comparativement avec les autre pays le taux de mortalité chez-nous est un des plus élevés du monde !!! Environ 900 décès par million, Italie, le plus touché d’Europe, 585 décès par million. USA, record de mortalité à travers le monde, ne représente que 524 décès par million.

Il semble selon les chiffres publiés par les mêmes autorités que les indicateurs poursuivent leur diminution ce mercredi 26 août.

En effet, on signale 355 nouveaux cas soit une baisse de 8% par rapport à la période du 15 au 21 août. 12 nouvelles hospitalisations par rapport au dernier bilan au lieu de 26 entre le 15 et le 21 août, c’est une diminution de 23% par rapport à la période précédente. Il y a eu 6,7 décès quotidiens en moyenne soit une diminution de 36%.