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Giscard n’est plus

Valéry Giscard d’Estaing est décédé ce mercredi soir. L’homme politique et académicien français s’est éteint à 94 ans, « entouré de sa famille » dans le centre de la France. L’ancien chef de l’Etat (1974-1981) est décédé des suites du coronavirus, selon ses proches.

« Valéry Giscard d’Estaing s’est éteint mercredi 2 décembre dans sa maison familiale du Loir-et-Cher. Son état de santé s’était dégradé et il est décédé des suites du Covid-19« , a écrit sa famille dans un communiqué transmis à l’AFP. « Conformément à sa volonté, ses obsèques se dérouleront dans la plus stricte intimité familiale« . 

L’ancien président de la République avait été hospitalisé à plusieurs reprises ces derniers mois pour des problèmes cardiaques. Sa dernière opération avait eu lieu à Tours, en novembre dernier. 

A l’époque « plus jeune président » que la République ait connu, il était le dernier encore en vie à avoir connu un septennat. Inoxydable, ce personnage marquant de toute une génération française des années 70, candidat malheureux à l’élection de 1981, œuvrera par la suite à une Europe plus forte.

Son terroir : l’Auvergne. C’est le fief familial. Les Giscard d’Estaing (Estaing étant le nom d’une bourgade dans l’Aveyron, dont il rachètera le château en 2005), c’est d’abord une grande famille bourgeoise. Les aïeux furent ministres ou hommes d’Etat. Pourtant, sa particule n’est pas d’une origine incontestable. Elle a plutôt été « achetée » par la famille (notamment son père). Les nobles véritablement de sang bleu se gaussent

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Maroc ouvre partiellement ses frontières aériennes et maritimes

Aucune date d’ouverture de frontières marocaines n’est annoncée jusqu’à ce jour pour les touristes en tout cas. Cependant dès le 14 juillet à minuit la réouverture de certaines frontières aériennes et maritimes les citoyens et résidents étrangers souhaitant se rendre ou quitter le pays. La compagnie nationale Royal Air Maroc prépare de son côté la réouverture cet été de dizaines de lignes, dont 16 au total à destination de la France.

Selon un communiqué du gouvernement marocain:« les compagnies aériennes nationales programmeront autant de vols que nécessaires pour la réussite de cette opération », des ferrys étant en outre mis en place au départ de Sète et de Gênes uniquement excluant bizarrement les ports espagnols. Tous les voyageurs devront présenter à l’embarquement un test de dépistage de Covid-19 négatif datant de moins de 48 heures, et porter un masque ; un contrôle PCR pourrait éventuellement être effectué pendant le voyage, précise le communiqué.

Il resterait encore environ 29.000 Marocains bloqués à l’étranger depuis la fermeture des frontières du pays à la mi-mars. L’état d’urgence sanitaire dans le pays reste en vigueur au moins jusqu’au 10 juillet, mais le déconfinement a débuté le mois dernier, permettant entre autres la reprise des vols intérieurs de Royal Air Maroc. De nouveaux confinements ont été annoncés à Safi, sud du pays et a Ifran.

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Adil, mort victime d’un confinement rigoureux ou d’une police irresponsable!

Un Anderlechtois de 19 ans a été tué lors une course-poursuite policière. Il n’aurait pas respecté la distanciation sociale imposée par le confinement. Et on peux se demander, en dehors de stéréotypes et comportements racistes relevés chez certains parmi nos forces de l’ordre, qui font un travail admirable, si la police n’en fait pas trop. Le confinement qui nous prive déjà de nos libertés ne doit pas non plus être un prétexte pour nous sanctionner davantage avec de lourdes amendes et encore moins de tuer nos enfants.

Un drame donc qui a provoqué des émeutes* parce que certains policiers au lieu de protéger le citoyen ils l’agressent, lui tirent dessus, le percutent.. Un drame pour la famille d’Adil tué lors d’une course-poursuite policière à Anderlecht, région bruxelloise, à fort concentration de populations d’origine immigrée. La police, étant juge et partie, donne sa version, qui ne correspond évidemment pas à celle de témoins, relayée par le parquet ce lundi, qui précise: Adil aurait percuté la deuxième voiture de police qui arrivait en sens inverse alors que le jeune essayait de dépasser une camionnette. Le corps d’Adil a été retrouvé à une vingtaine de mètres du choc ». Mais l’enquête menée par un journaliste du Morgen, contredit la vesion officielle et dit autre chose. « Il n’y aurait pas de traces de freinage sur le sol et l’expert de la circulation routière a constaté que le véhicule de la police avait dépassé de plus de 70 centimètres la bande centrale, ce qui prouverait que c’est bien la police qui a percuté Adil et non le contraire. » Il s’agit d’une voiture banalisée de la BAC (brigade anticriminalité) sans gyrophares ni sirène selon l’avocat de la police, difficile à distinguer des autres véhicules. La RTBF a même parlé de pressions sur des témoins des faits. Un témoin affirme d’ailleurs que la police serait à l’origine de la mort du gamin.

Sven Mary, l’avocat des policiers donne sa version: « Ils [les policiers] ont aperçu le feu des gyrophares de leurs collègues alors qu’ils se trouvaient à bord d’une Toyota Yaris banalisée sans gyrophare ni sirène. Ils se sont déplacés à une vitesse lente, d’environ 20 km/h, en direction du jeune qui arrivait en face. Entre Adil et la voiture des policiers, se trouvait une camionnette Vito. […] Tout à coup, le scooter a surgi derrière la camionnette et a dévié de son couloir de circulation après avoir touché la camionnette se dirigeant vers le véhicule de police qu’elle a heurté sur le côté gauche ». « Les policiers ont fait ce que le gouvernement a demandé, faire respecter le confinement, (la brigade anticriminalité est-elle aussi engagée dans le contrôle du confinement?). C’est pourquoi j’ai un bon conseil à donner à M. Smet ajoute l’avocat : Taisez-vous si vous ne connaissez pas le dossier. » Pour le secrétaire d’État bruxellois, Pascal Smet qui a déploré la mort du jeune, « Adil était un jeune aimable mais qu’il n’avait plus d’avenir, non pas à cause du coronavirus, mais à cause de ce contrôle. »

Le conseil de l’avocat pourrait s’appliquer à lui qui n’était pas témoin des faits et qu’il ferait mieux, pour rendre justice à la famille, de tenir compte des déclarations de témoins. La famille d’Adil, qui avait appelé au calme, s’est constituée partie civile contre X pour homicide involontaire, mais le doute d’une justice équitable est perceptible.

*La photo de la une est publiée par Lavenir.net avec la légende « Le mur du domaine Royal de Laeken a été tagué comme suit: «Adil assassiné par la police – Ni oubli ni pardon – acab».

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la journaliste Hajar Raissouni fait les frais d’une nouvelle affaire de « sexe interdit » au Maroc

Les autorités marocaines sont à nouveau épinglées par les ONG des droits de l’homme et des libertés individuelles suite à l’arrestation d’une journaliste du site d’info Akhbar Al Yaoum dont le dirigeant n’est autre que  Taoufik Bouachrine  qui a défrayé la chronique suite à son arrestation et sa condamnation pour une affaire de relations sexuelles hors mariage. Les autorités remettent le couvercle, arrêtent et emprisonnent Hajar Raissouni pour « relations sexuelles hors mariage, avortement et association pour avortement ». Cependant aucune preuve matérielle n’est portée au dossier. La jeune femme a été arrêtée dans une rue de la capitale en compagnie de son fiancé et conduite vers le bâtiment où se trouve un cabinet médical, dont le médecin était absent. La police, une brigade de six policiers en civile, la fait appeler par sa secrétaire pour rejoindre le cabinet et l’arrêter à son tour. Une arrestation hollywoodienne caméras au poing selon la presse indépendante. Un délit digne du moyen âge souvent utilisé contre des adversaires politiques et par certains agents de police et de gendarmerie pour des fins pécuniaires et de règlements de comptes familiaux. Rien d’illégales lorsque le code est respecté puisque la loi marocaine actuelle puni ce genre de relations et de comportements en public entre adultes.

L’examen médical qui a été fait à l’Hôpital Ibn Sina ordonné par le procureur a révélé que Hajar n’a pas subi d’avortement, ce qui devait clore le dossier. Nuance le juge maintient en prison la journaliste,  son financé, un professeur universitaire, de nationalité sénégalaise dont le mariage était prévu le 14 septembre, le médecin âgé de plus de 70 ans, et ses deux adjoints. Une audience est prévue pour le 9 septembre.

Un journal proche du palais, Le360, ne le cache pas d’ailleurs. Il a écrit; . »Hajar n’est pas une simple citoyenne, Hajar n’est pas une simple journaliste, Hajar est employée au sein du journal Akhbar Al Yaoum appartenant à Taoufik Bouachrine et la nièce de Raissouni le président de l’Union mondiale des Oulémas musulmans ».  Ce qui ne dit pas le journal, c’est que Hajar soutient le Mouvement de contestations du Rif qui a secoué la classe dirigeante au cours des dernières années. Ici en selfie avec les parents du leader du Rif Nacer Zafzafi.

Selon la journaliste, son arrestation est avant tout “une affaire politique qui vise à la punir de ses articles sur le Hirak (le mouvement de contestation dans le Rif, ndlr), et à intimider son oncle Soulaymane Raissouni, militant des droits de l’homme et journaliste d’Akhbar Al Yaoum”. Sa défense rapporte que la journaliste a été interrogée sur des éléments de l’affaire Taoufik Bouachrine (ex directeur de publication d’Akhbar Al Yaoum, condamné à douze ans de prison pour, entre autres, “abus de pouvoir à des fins sexuelles”), ainsi que sur les récentes publications de son oncle, connu pour son ton critique envers les autorités marocaines.

Selon son oncle, sa nièce “est une journaliste courageuse qui traite des sujets qui fâchent et que les autorités veulent faire taire. C’est une fausse affaire de mœurs et une vraie affaire politique: les questions qu’ils lui ont posées n’ont rien à voir avec l’avortement. C’est la presse indépendante qui est encore attaquée ici”, estime-t-il dans le communiqué. Pour la défense de la journaliste, cette affaire “soulève bien d’autres questions que celle du droit à l’avortement et notamment celle de la liberté de la presse et de l’indépendance de la justice au Maroc”.

La journaliste compte poursuivre les autorités.  “L’examen médical imposé de force à ma cliente Hajar Raissouni est une violation directe de son intégrité physique et morale. L’objectif de ce traitement inhumain, cruel et dégradant était de la contraindre à faire des aveux. C’est la définition même de la torture. Et c’est une violence particulièrement sournoise car elle a ciblé ma cliente dans sa féminité”, explique son avocat Me Mohamed Sadkou dans le communiqué.

L’ancien ministre  PJD de la Justice et des libertés, Mustapha Ramid avait affirmé en 2015 que rien dans la loi « n’interdit une relation entre deux personnes à condition qu’elle ne soit pas consommée publiquement et au vu des gens ». Le ministre avait également assuré que les « autorités n’ont pas le droit de demander à un couple ses pièces d’identité ou de l’interpeller dans une voiture ou dans une chambre » et qu’une relation sexuelle hors mariage ne peut être dénoncée que si l’un des deux époux alertait la police pour motif d’adultère.

Ce n’est pas l’avis de Youssef Chahbi, avocat au barreau de Casablanca qui rappelle: « une voiture qui se trouve dans un endroit public devient un endroit public », qu’elle soit placée dans un parking, face à la mer, ou dans une petite ruelle. De ce fait, que le couple, marié ou pas, soit en train de s’embrasser ou d’avoir une relation sexuelle, peut être considéré comme « outrage public à la pudeur ».

 

 

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Résultats des élections 2019: manifestations en Belgique

Plusieurs milliers de manifestants à l’appel d’organisations et syndicats, 4000 selon la presse, ont défilé devant les institutions européennes, rond point Shauman à Bruxelles. Des  pancartes, banderoles, drapeaux et fumigènes coloraient le cortège. Des messages du type « No to fascism », « Non au racisme d’état » et « Facism not welcome here » se répétaient dans la foule.

« Les citoyens se rassemblent à Bruxelles et à Gand pour dire non à l’extrême droite qui est le nationalisme identitaire, le rejet de l’autre, la xénophobie, les atteintes aux libertés et aux droits fondamentaux », a fait valoir Alexis Deswaef, représentant de la plate-forme citoyenne de soutien aux réfugiés et président d’honneur de la Ligue des Droits Humains.

0″Les partis en coalition avec la N-VA sont co-responsables de cette percée. Ils ont mis en oeuvre, de même que le gouvernement précédent, des points du fameux plan raciste du Vlaams Blok des années 90. Pour la loi sur les visites domiciliaires par exemple, le Premier ministre a heureusement dû faire marche arrière grâce à la mobilisation citoyenne. (…) On voit aujourd’hui que le cordon sanitaire est sur le point de se rompre et qu’on veut travailler et normaliser l’extrême droite, et c’est inacceptable. Les politiques et les médias doivent être vigilants pour ne pas banaliser les discours de l’extrême droite. Quand on voit que le Vlaams Belang est invité sur tous les plateaux de télévision en Flandre, on peut se questionner par rapport à cette tribune offerte à des idées nauséabondes, même si elles sont déguisées sous des costumes-cravates. » (Belga)

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Molenbeek: une police hors contrôle!

Plusieurs cas de violences policières sont rapportés par des témoins et parfois des victimes à Molenbeek-Saint-Jean. Mais jamais de suite et encore moins de sanctions. Devant témoins c’est un citoyen qui s’est fait agressé à la terrasse d’un café sur la chaussée de Gand en plein jour par un policier en civil. La victime, un jeune homme d’une trentaine d’années assis à la terrasse, s’est vu infligé un coup de pied violent au ventre. L’intéressé a gardé son calme et n’a pas dit un mot. Il a été fouillé en vain et puis interpellé. Au grand étonnement des clients du café il a été relâché et ramené quelques minutes plus tard par les mêmes policiers dans un véhicule banalisé. Le policier est entré ensuite au café demandant aux clients de présenter leurs cartes de d’identité.

Actuellement c’est une vidéo particulièrement choquante qui circule sur les réseaux sociaux tourné par un habitant la nuit du 20 au 21 mai dernier vers 4 h du matin, rue du Presbytère. Alerté par les cris, le témoin a filmé une interpellation au cours de laquelle un policier frappe la tête de la personne interpellée avant que son collègue ne le freine en bloquant sa jambe tout en lui intimant de se calmer.

Cela n’a pas empêché le policier visiblement très nerveux de revenir à la charge. Contactée par nos confrères de BX1, la bourgmestre de Molenbeek assure que le policier en question « sera convoqué et des sanctions seront prises”!!!

« Cette intervention est d’une violence inacceptable. Rien ne peut la justifier. Je demande que l’agent impliqué soit convoqué et qu’une sanction immédiate soit prise », a rapidement réagi la bourgmestre de Molenbeek.

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Philippe Moureaux est décédé à l’âge de 79 ans

Fils d’un ministre libéral Charles Moureaux et d’une mère de la lignée des industriels Blaton, Philippe Moureaux est né le 12 avril 1939 à Etterbeek. Il a été marié avec Françoise Dupuis, ancienne présidente du parlement. Il s’est remarié en 2010 avec Latifa Benaicha (photo).

Une disparition qui a suscité beaucoup de réactions dans le monde politique belge y compris ses adversaires à l’intérieur comme à l’extérieur du parti socialiste. Nous retenons la réaction du libéral Didier Reynders, ministre des Affaires étrangères et de la Défense, au micro de la RTBF:

« Au-delà des divergences qui l’ont opposé aux libéraux tout au long de sa carrière »,« ... « Dans la lutte contre le racisme, à travers des législations qui ont été portées par lui, on a souvent porté les mêmes valeurs. » Une loi de 1981 contre le racisme et la xénophobie porte le nom Philippe Moureaux.

 

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Khashoggi: couper cinq têtes pour sauver celle du prince

Sous pressions et condamnations internationales, le procureur général saoudien a requis la peine de mort pour cinq accusés parmi les 18 arrêtés dans l’assassinat et le dépeçage du journaliste Khashoggi. L’occasion de donner une nouvelle version des faits. Riyad reconnaît que M. Khashoggi, a été drogué et démembré au sein du consulat saoudien à Istanbul le 2 octobre. Les restes de l’éditorialiste de Washington Post ont ensuite été remis à un agent à l’extérieur du consulat. Les dirigeants saoudiens ont déjà oublié les versions précédantes qui sont contradictoires.

Mais cette version donnée par le parquet saoudien ne convainc pas grand monde à part la France où la peine de mort est bannie, dit que cela va dans le bon sens !! Et les États-Unis qui annoncent des sanctions financières contre les condamnés à mort et 12 autres personnes arrêtées qui seraient impliquées dans l’assassinat.

La Turquie persiste et souligne: « On nous dit que [Khashoggi] a été tué parce qu’il se serait opposé à ce qu’on le ramène dans son pays. Mais, en réalité, ce meurtre, comme nous l’avons déjà dit, a été planifié. Le dépeçage du corps n’était pas spontané. Ils avaient d’abord ramené les personnes et les outils nécessaires pour le faire. En d’autres termes, ils avaient déjà planifié comment ils le tueraient et comment ils le découperaient. »

« Il ne faut pas que cette affaire soit refermée de cette manière, a poursuivi M. Cavusoglu. Nous allons faire tout ce qui est notre pouvoir pour faire la lumière sur tous les aspects de ce meurtre. »

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Certains Belges passeront l’hiver dans le noir

Certains Belges risquent de passer l’hiver prochain dans le noir. On annonce des coupures de courant suite à l’arrêt d’une autre centrale nucléaire la 6ème sur 7 que possède le pays. Une chose est certaine est l’augmentation de la facture de l’électricité de 150 euro par ans selon les plus optimistes. Et on se demande si ce n’est pas un prétexte pour gagner plus d’argent !

Les acteurs se renvoient la balle. Même la ministre fédérale de l’Energie Marie-Christine Marghem (MR), souvent décriée pour son incompétence, accusé Engie-Electrabel d’avoir mal géré le calendrier des travaux des centrales nucléaires. Ce qui est en partie vrai malgré que l’opposition socialiste la désigne comme « seule responsable de ce chaos ». Quant à Jan Jambon (N-VA), le ministre qui a la tutelle sur la sécurité des centrales nucléaires est au abonnés absents.

Dans un tweet elle dit regretter « les effets du sous-investissement chronique dans certains secteurs stratégiques comme l’énergie » . Elle ajoute ensuite: « Moi qui croyais que la sécurité était une priorité ». Les réactions étaient nombreuses puisque en début d’année, l’Agence fédérale de contrôle nucléaire avait déjà pointé le manque d’entretien d’Electrabel dans le dossier du béton dégradé du bunker qui abrite les équipements de secours à Doel 3. 

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La campagne électorale et ses promesses. Qui croire ?

Un post circule sur le web à propos du salaire du premier ministre Charles Michel, qui représente 20 fois le smic (environ 25.ooo euros par mois), soit parmi les Top10 des politiciens les mieux payés du monde, lui qui a décidé notamment de faire des économies sur le dos des chômeurs et des réfugiés, rappelle un de ses détracteurs.

Toujours à propos de l’argent, le premier ministre présente son rapport sur le Pacte National d’Investissements Stratégiques, pour un investissement total de 150 milliards d’euros à l’horizon 2030, selon le rapport, comprenant notamment le remplacement des F16, le RER, etc..

Le PS par la voix de son patron Elio Di Rupo conteste et parle de « mascarade de fin de législature que propose Charles Michel ne suffira pas pour faire oublier aux citoyens les innombrables attaques qu’ils ont subies durant celle-ci. Ce n’est pas un bout de fibre optique qui va remplacer l’absence totale de fibre sociale dans l’action de ce gouvernement. Après le saut d’index, la réforme des pensions qui s’apparente à une réforme contre les pensionnés, l’augmentation des taxes sur la consommation (260 euros/an/ménage), les travailleurs, les pensionnés, les fonctionnaires, les allocataires en ont marre ». Il n’a pas hésité à souligner les ratés du gouvernement de la N-VA/MR en matière de l’emploi.