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Hamilton s’impose à Austin, Vettel devra encore attendre

Le Britannique Lewis Hamilton (McLaren) a remporté le Grand Prix des Etats-Unis, dimanche sur le Circuit des Amériques, à Austin, Red Bull Racing s’est assuré un nouveau titre de champion des constructeurs, et le suspense reste intact au classement pilotes.

C’est la 4e victoire d’Hamilton cette saison, la 21e de sa carrière en F1. Le champion du monde 2008 a terminé devant l’Allemand Sebastian Vettel (Red Bull), 2e, qui reste en tête du championnat pilotes avec 13 points d’avance sur l’Espagnol Fernando Alonso (Ferrari), arrivé 3e.

Il ne reste plus qu’une seule manche à disputer, le GP du Brésil dimanche prochain sur le circuit d’Interlagos, à Sao Paulo. « Nous allons pouvoir jouer le titre au Brésil, c’est le principal, même si Sebastian est dans une meilleure position que nous », a dit Alonso après l’arrivée.

Hamilton, parti à côté de Vettel sur la première ligne, l’a dépassé au 42e des 56 tours et a conservé jusqu’au bout une marge suffisante sur le double champion du monde en titre. Quant à son coéquipier Jenson Button, il a conclu une course fantastique au 5e rang, après une quantité de dépassements spectaculaires.

Trois champions du monde sont montés sur le podium et ont coiffé un chapeau noir de cow-boy avant de s’arroser de champagne, au terme d’une course intense, menée à un train d’enfer, en plein soleil, devant 120.000 spectateurs.

Futur pilote Mercedes à partir de 2013, Hamilton a fait une course parfaite et remercié son équipe, dès l’arrivée, sur la radio de bord, de lui avoir fourni la meilleure monoplace possible sur ce circuit très rapide.

Grâce à la 2e place de Vettel, Red Bull Racing, motorisé par Renault F1, rafle son 3e titre consécutif de champion du monde des constructeurs, et cela malgré l’abandon prématuré de l’Australien Mark Webber.

« Je voulais gagner aujourd’hui, et je n’étais pas content quand Lewis m’a doublé », a dit Vettel. Il n’aura aucun droit à l’erreur, ou au moindre problème mécanique, lors de la finale au Brésil de son long duel face à Alonso. Le suspense est intact.

AFP

 

 

 

 

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International

Barbarie israélienne et complicité occidentale

La guerre sur Gaza fait la une de la presse internationale. En Occident la presse penche plutôt pour le soutien de l’agression. Ce n’est guére le cas ailleurs. Le quotidien marocain Libération a écrit: 

Israël persiste et signe faisant fi de tous les appels des pays arabes et européens pour stopper le massacre qu’elle ne cesse de perpétrer contre le peuple palestinien, alors que la campagne bat son plein. La trêve qu’on croyait instaurer avec la visite du premier ministre égyptien n’aura duré que quelques heures en raison des exactions israéliennes. Epaulé sur la scène internationale et protégé au Conseil de sécurité, l’Etat hébreu poursuit ses barbaries dans l’impunité totale et la complicité quasi unanime des grandes puissances. Pour sa part, le Maroc a condamné avec force l’agression israélienne contre la Bande de Gaza et demandé au Conseil de l’ONU d’y mettre fin «dans les plus brefs délais et sans conditions». L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies, Mohamed Loulichki a estimé dans une intervention lors d’une réunion, mercredi soir du Conseil de sécurité tenue à la demande du Royaume, que cette nouvelle agression qui rappelle celle de décembre 2008, «est d’autant plus condamnable qu’elle est appelée à durer dans le temps et à s’étendre à d’autres parties du territoire palestinien occupé, et ce de l’aveu même des autorités israéliennes». Deux Palestiniens ont été tués vendredi matin lors d’un raid aérien israélien sur le nord de la Bande de Gaza pendant la visite du Premier ministre égyptien Hicham Qandil, ont indiqué des sources médicales palestiniennes à l’AFP. «Le Hamas ne respecte pas la visite du Premier ministre égyptien à Gaza et viole le cessez-le-feu temporaire qu’Israël avait convenu d’observer lors de cette visite», avait indiqué auparavant Ofer Gendelman, un porte-parole du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Une source de sécurité palestinienne a indiqué de son côté que «les avions (des forces) d’occupation ont bombardé un groupe d’habitants dans la zone de Nazila» dans le nord de la Bande de Gaza. Des sources médicales palestiniennes ont fait état de deux morts dans cette frappe. Israël avait accepté vendredi matin une trêve conditionnelle à la demande de l’Egypte. M. Netanyahu «a répondu favorablement à une demande égyptienne de cessez-le-feu pendant la visite à Gaza ce matin du Premier ministre égyptien, une visite censée durer environ trois heures», avait déclaré à l’AFP un haut responsable israélien sous couvert de l’anonymat, avant le début de la visite de M. Qandil. Cette décision du Premier ministre Benjamin Netanyahu, en pleine campagne électorale, survenait au troisième jour de l’opération «Pilier de défense» déclenchée mercredi après-midi avec l’assassinat à Gaza d’Ahmad Jaabari, chef militaire du mouvement islamiste Hamas, au pouvoir dans le territoire palestinien. Les raids contre Gaza ont fait depuis mercredi 21 morts, dont plusieurs enfants, et 235 blessés, selon des sources palestiniennes. Dans le même temps, près de 300 roquettes ont été tirées contre l’Etat hébreu, certaines même en périphérie de Tel-Aviv. Trois Israéliens ont été tués jeudi lorsque l’une d’entre elles a touché de plein fouet un immeuble d’habitation dans le sud d’Israël. A rappeler que deux roquettes tirées de Gaza sont tombées jeudi pour la première fois dans la région de Tel-Aviv, marquant un nouveau palier dans la confrontation entre Israël et groupes armés palestiniens qui ont fait 19 morts en deux jours, 16 Palestiniens et trois Israéliens. Trois Palestiniens ont été tués en fin de soirée jeudi dans un raid aérien israélien sur le nord de la Bande de Gaza toujours soumise à d’intenses bombardements, selon les journalistes de l’AFP sur place.

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En un mot Insolites

Le pic de Bugarach interdit d’accès pour « la fin du monde »

Un pic montagneux dans le sud-ouest de la France, considéré par certains comme un possible refuge contre la fin du monde, sera interdit d’accès le 21 décembre pour dissuader un éventuel afflux « d’illuminés », a indiqué vendredi le préfet du département de l’Aude.

Les accès du pic de Bugarach (1.231 mètres) seront également interdits trois jours avant et un ou deux jours après le 21 décembre, date de la fin du monde d’après les tenants de l’apocalypse, a ajouté le préfet Eric Freysselinard depuis Carcassonne.

Une centaine de policiers et de pompiers contrôleront les accès au village de 200 habitants niché au pied de la montagne, dont la tranquillité a été passablement perturbée par sa récente notoriété.

« Nous attendons quelques illuminés, quelques personnes qui croient à cette fin du monde, mais en nombre extrêmement limité. Nous attendons plutôt des curieux dans des quantités impossibles à déterminer. Nous attendons surtout beaucoup de journalistes », a-t-il dit à la presse.

Sur internet, des théories, fondées sur une interprétation du calendrier maya, font du pic de Bugarach l’un des endroits sur le globe où se réfugier pour échapper à la fin du monde le 21 décembre.

Le pic, avec son impressionnant profil évoquant une piste de lancement ou d’atterrissage, se trouve dans les Pyrénées cathares, qui fourmillent elles-mêmes de légendes sur les Wisigoths, les Templiers ou les trésors cachés. Le pic ou pech de Bugarach serait pour certains un garage abritant le vaisseau qui emmènerait les privilégiés préservés de la fin du monde.

Belga

 

 

 

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Actualités En un mot feature

Hackers marocains: Palestine libre

Les « fantômes marocains »  est le nom d’un groupe de hackers qui s’est fait parler de lui lorsqu’il s’est introduit dans plusieurs sites, tel que celui de l’Euromillions. Ils ont remis ça en piratant une vingtaine de sites isréliens. Une action d’opposition aux raids meurtriers que mènent Israël à Gaza; provoquant des dizaines de morts et de blessés au sein de la population. Ils revendiquent par cette action la libération de la Palestine.

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Actualités International

L’Egypte ne laissera pas Gaza seule

Le président égyptien Mohamed Morsi a affirmé que « le Caire ne laissera pas Gaza seule ». Il a qualifié les raids israéliens à Gaza d' »agression flagrante contre l’humanité ». « Je leur dis au nom de tout le peuple égyptien que l’Egypte d’aujourd’hui est différente de l’Egypte d’hier, et que les Arabes d’aujourd’hui sont différents des Arabes d’hier », a-t-il dit dans une brève déclaration après avoir prié dans une mosquée du Caire.

Une trêve de 3 heures non respectée

Le Premier ministre égyptien s’est engagé vendredi lors d’une visite à Gaza à oeuvrer en faveur d’une trêve pour mettre fin aux hostilités entre Israël et groupes palestiniens, qui ont fait 23 tués, 20 Palestiniens et trois Israéliens, en trois jours. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, en pleine campagne électorale, avait accepté de suspendre son offensive aérienne intensive, le temps de la visite de M. Qandil, mais les deux camps se sont mutuellement accusé de ne pas respecter cette trêve ponctuelle.

Les Etats-Unis avaient appelé jeudi l’Egypte, dirigée par les Frères musulmans, mouvement dont est issu le Hamas au pouvoir à Gaza, à exercer son influence pour calmer la situation.

Terre et mer

L’offensive israélienne aérienne et maritime « Pilier de la défense » contre le Hamas dans la Bande de Gaza entre aujourd’hui dans son troisième jour, vendredi. Trois civils israéliens ont également été tués dans le sud de l’Etat hébreu, lorsqu’un projectile s’est abattu contre leur immeuble.

Pour la première fois, trois roquettes sont tombées à proximité de Tel Aviv, le coeur d’Israël, sans faire de victimes ni de dégats.

Tôt vendredi, 85 missiles ont explosé en 45 minutes dans la ville de Gaza, plongeant la ville dans une épaisse fumée noire. Un missile a également frappé le ministère de l’intérieur, un symbole du pouvoir du Hamas.

L’aviation israélienne a continué vendredi à frapper massivement les réserves d’armes des militants du Hamas. Israël n’exclut pas une intervention terrestre.

Des tanks israéliens, des troupes et des véhicules blindés s’amassent progressivement à la frontière avec le territoire palestinien, au sud d’Israël.

L’offensive israélienne « Pilier de la défense » contre le Hamas est la plus importante depuis celle de la fin 2008-début 2009 dans le petit territoire palestinien.

Condamnation mondiale

Washington et Londres ont clairement soutenu le droit d’Israël à se défendre contre le Hamas qu’ils estiment responsables de l’escalade de la violence dans la bande de Gaza, la Russie jugeant, quant à elle, que les raids israéliens étaient une réaction « disproportionnée » aux tirs de roquettes du Hamas considérés également comme « inacceptables ».

Dans le monde arabe en revanche les réactions condamnaient unanimement Israël. L’Iran et l’Organisation de la conférence islamique (OCI) ont appelé l’ONU à intervenir pour faire cesser l’opération militaire israélienne.

Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, de même que la France et la Russie, ont appelé à éviter une escalade des combats et exhorté les deux parties à la retenue.

Le président américain Barack Obama avait appelé mercredi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à faire « tous les efforts possibles pour éviter des victimes civiles » mais a soutenu le droit d’Israël à se défendre contre les attaques du Hamas. MM. Obama et Netanyahu « sont d’accord sur le fait que le Hamas doit cesser ses attaques contre Israël pour permettre une désescalade de la situation », a précisé jeudi la Maison Blanche, jugeant qu’il n’y avait « aucune justification pour la violence » du mouvement islamiste palestinien.

Le Premier ministre britannique David Cameron a fait part jeudi à son homologue israélien de son « extrême inquiétude » concernant la violence à Gaza et lui a demandé de tout faire pour éviter des victimes civiles. Son chef de la diplomatie William Hague avait auparavant considéré que le Hamas est « le principal responsable de la crise actuelle » à Gaza et en Israël.

La France, elle, s’abstenait de désigner un responsable. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a déclaré jeudi qu’il était « temps d’arrêter cette escalade dangereuse », ajoutant que Paris avait engagé une « intense activité diplomatique » pour faire baisser la tension.

Le président français François Hollande s’est ainsi entretenu dans la journée avec le président égyptien Mohamed Morsi pour évoquer la situation en Israël et Gaza, lui d’exprimer « la vive préoccupation de la France » et appeler « à la retenue » pour éviter une escalade. M. Hollande » a souligné le rôle que pouvait jouer l’Egypte pour diminuer les tensions, selon un communiqué de la présidence.

La Russie a, elle, estimé que les raids aériens d’Israël sur la bande de Gaza étaient une réaction « disproportionnée » aux attaques également « inacceptables » du Hamas. Le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov s’est dit « très préoccupé » par l’escalade des violences. Le président Vladimir Poutine, qui s’est entretenu par téléphone avec M. Netanyahu, a appelé les deux parties à éviter l’escalade de la violence.

L’Egypte, qui joue habituellement un rôle d’intermédiaire entre Israël et le Hamas, a jugé inacceptable l’« agression » israélienne, par la voix de son président Mohamed Morsi, et a rappelé son ambassadeur en Israël. Le Caire a demandé aux Etats-Unis d’intervenir « immédiatement » auprès d’Israël pour qu’il cesse ses raids aériens.

Un porte-parole de la présidence égyptienne a annoncé jeudi que le Premier ministre Hicham Qandil se rendrait vendredi dans la bande de Gaza, « pour exprimer notre soutien au peuple palestinien et voir quels sont ses besoins ».

De son côté, Washington a demandé à l’Egypte « d’user de son influence dans la région pour permettre une désescalade de la situation ».

L’envoyé spécial du Quartette (ONU, UE, Etats-Unis, Russie) pour le Proche-Orient, Tony Blair, a appelé le Hamas à cesser ses tirs de roquettes sur Israël et estimé que l’Egypte pouvait jouer un « rôle constructif » dans la résolution de la crise.

« Si le feu des roquettes continue depuis Gaza, en direction des villes et des villages israéliens, les représailles s’amplifieront », a prévenu l’ancien Premier ministre britannique sur la chaîne de télévision Sky News.

L’Iran a, lui aussi, lancé un appel à l’ONU, de même qu’à l’Union européenne, à faire cesser l’offensive « barbare » menée par Israël contre les groupes armés palestiniens de Gaza, qualifiant l’opération de « terrorisme organisé ».

Le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu a, de son côté, qualifié l’opération israélienne de « crime contre l’humanité ».

En raison de l’escalade des tensions, une visite du président tchèque Vaclav Klaus en Israël, prévue à partir de dimanche, a été annulée.

Aurore Peignois avec l’AFP

 

 

 

 

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Sport

Neymar : “Ce serait un honneur de jouer pour le PSG“

Il n’est pas dit que Neymar quitte un jour Santos. Lui-même n’en a pas fait une priorité absolue pour la suite de sa carrière. “Peut-être que je vais prolonger mon contrat et rester ici jusqu’à la fin de ma carrière”, nous a annoncé celui dont le bail avec Santos s’achève en 2014. Mais le Brésilien “rêve” d’Europe depuis qu’il est “enfant”. Paris fait partie des clubs qui pourraient l’accueillir en compagnie de Chelsea, le Barça et le Real Madrid.

Dans l’interview exclusive qu’il nous a accordée, il ne rejette pas cette possibilité : “Ce serait un grand honneur pour moi de jouer dans une grande équipe comme Paris. Ce n’est pas le bon moment pour partir. Mais qui sait, dans le futur, ce pourrait être une possibilité.” Zlatan Ibrahimovic pourrait être un argument pour faire pencher la balance côté parisien : “Ce serait un rêve de jouer avec lui“, s’enthousiasme Neymar. “C’est l’une de mes plus grands idoles. C’est un crack, il est fantastique. “

La préférence du président de Santos ? Le PSG

Le PSG a un autre atout dans sa manche : Luis Alvaro de Oliveira Ribeiro, le président de Santos. S’il ne veut pas entendre encore parler du départ de son protégé, le boss de Santos a une petite préférence quant à l’éventuelle future destination de Neymar : “Si Neymar décide un jour de jouer en Europe, et s’il me demande mon avis, je lui conseillerais d’aller au PSG, un club avec une tradition, une histoire qui est en train d’écrire une nouvelle page du football européen. Je crois que la meilleure décision pour lui est de jouer à Paris”, nous a confié le président Ribeiro.

Mais Neymar est encore loin de Paris. Comme il est loin de Londres, Madrid ou Barcelone. “Je n’ai pas de préférence. Pourrais-je jouer avec un maillot sur lequel figurerait le logo des quatre clubs ?“, plaisante Neymar. Que ce soit la star brésilienne elle-même, son président à Santos ou son agent, tous s’accordent sur un point : Neymar ne quittera pas le sol auriverde avant 2014 et la Coupe du monde brésilienne.

Aucun contact avec le PSG

La rumeur persistante qui fait état d’un précontrat entre le joueur, Santos et le FC Barcelone ? “Il n’y a rien ! Absolument rien ! “, s’est emporté Luis Alvaro de Oliveira Ribeiro. Avant de préciser : “J’ai appelé Sandro Rosell (ndlr président du Barça) et je lui ai dit que j’avais une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne : je lui ai dit que Neymar n’irait pas au Barça. La mauvaise : il n’ira pas au Real et restera au Brésil.

“Le gamin a reçu des offres de Chelsea, du Real Madrid, de Barcelone et d’autres clubs mais il ne veut pas partir“, témoigne Wagner Ribeiro, son agent. Quant au PSG ? “Il n’y a pas eu de contact“, balaie le président de Santos. “Leonardo m’a parlé de Neymar. Je lui ai dit : il n’y aura pas d’issue à cette conversation.“

La rumeur relayée par Sport selon laquelle le PSG aurait pris contact avec Santos ? “C’est faux“, tonne le président brésilien. Wagner Ribeiro conclut par une anedocte qui en dit long sur la nouvelle puissance de frappe du PSG et sur sa capacité à enrôler Neymar : “Lucas était quasiment vendu à Manchester United. Quand Leonardo nous a contactés, on a changé notre plan de vol de Manchester à Paris. Donc, tout est possible dans le football. “

Eurosport – M.M. avec Michèle Segura

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Sport

Cristiano Ronaldo et Lionel Messi font campagne

Phénomène inédit dans la course au Ballon d’or : les deux principaux candidats ont mené cet automne une vraie campagne électorale. Pourquoi, comment? Analyse.

Le verdict tombera dans un peu moins de deux mois (7 janvier), mais il ne se passe déjà plus un jour sans qu’il ne soit question du FIFA Ballon d’or. Et la course à la récompense individuelle suprême du footballeur a définitivement dépassé le simple cadre du terrain et des compétitions. Désormais, les acteurs utilisent les médias pour crédibiliser leur candidature. Le phénomène, particulièrement criant cette année, n’est pas illogique. Depuis que le critère du palmarès n’est plus pris en compte*, l’attribution du trophée est beaucoup plus subjective. Elle repose toujours sur les performances sportives, mais l’image est désormais un paramètre que les prétendants ne doivent plus négliger. Cette stratégie est même devenue centrale.

Le cas de Cristiano Ronaldo l’illustre bien. L’attaquant portugais est obsédé par le Ballon d’or, plus que ses autres rivaux. Il est ainsi le seul à avoir manifesté publiquement sa volonté de le remporter, à l’avoir fixé comme un objectif. « Je ne vais pas vous mentir, je veux le gagner. Et je veux que justice soit faite », avait-il lancé au mois d’août sur ESPN. Depuis, CR7 met tous les moyens en œuvre pour parvenir à ses fins. Sur le terrain, mais aussi en dehors. Tel un candidat à la présidentielle, il multiplie les interventions dans des médias prestigieux, comme ESPN, CNN World Sport, France Football ou BeIn Sport. Début novembre, Cristiano Ronaldo s’est aussi fendu d’une apparition sur une émission de téléréalité italienne dans un rôle de médiateur destiné à aider une famille déchirée à se réconcilier…

Compte tenu du timing, il est impossible d’imaginer que cette période d’activité médiatique intense de Cristiano Ronaldo ne soit pas liée à la remise du Ballon d’or. C’est une véritable campagne, une vaste opération séduction essentiellement destinée à « casser » cette image de joueur arrogant qui lui colle à la peau. Car CR7 estime manifestement que cela constitue un handicap dans la course au trophée. Sur CNN, il a ainsi affirmé qu’il était « victime » de son image, et que son caractère de compétiteur était trop souvent interprété comme de l’arrogance. Ce qui ne l’empêche pas d’insister sur sa volonté de remporter le Ballon d’or. « Si j’avais la possibilité, bien sûr que je voterais pour moi. D’ailleurs, tous les joueurs feraient comme moi, cela me semble évident », assurait-il ainsi dans France Football, dans un discours qui n’est pas sans rappeler celui d’un candidat à la présidentielle.

Les entraîneurs militent pour leurs poulains

La démarche de Cristiano Ronaldo peut paraître étrange, dans la mesure où elle vise surtout à augmenter sa cote de popularité auprès d’un public qui ne vote pas, puisque le Ballon d’or est attribué par un jury composé par les sélectionneurs, les capitaines des sélections nationales et des journalistes. La campagne menée par CR7 a cependant eu pour effet d’entraîner la course au Ballon d’or sur le terrain médiatique. Franchement discret dans les médias, Lionel Messi, triple tenant du trophée, a ainsi accordé coup sur coup des interviews à deux médias catalans, notamment pour répondre à des journalistes madrilènes qui accusaient l’attaquant argentin de se comporter comme un dictateur dans le vestiaire du Barça. La naissance de son fils, Thiago, a peut-être aussi été plus médiatisée qu’elle ne l’aurait été à un autre moment de l’année.

La campagne s’est même généralisée. Les entraîneurs n’hésitent pas à manifester publiquement leur désir de voir leurs poulains enlever le trophée. José Mourinho a ainsi milité pour Cristiano Ronaldo, tandis que Diego Simeone, le coach de l’Altetico Madrid, en a fait de même pour son buteur Radamel Falcao. Les joueurs sont également régulièrement consultés sur leur opinion par rapport au futur vainqueur, ce qui peut parfois entraîner certaines tensions dans des clubs comme le Real Madrid, qui compte six des vingt-trois prétendants au trophée. A ce stade de la saison, la bataille des médias semble donc devenir un enjeu beaucoup plus important que les performances sportives. Ce n’est pas totalement illogique puisque l’essentiel des performances sportives ont été réalisées à deux mois du verdict. Mais le phénomène n’en est pas moins étonnant. Il n’y a pas si longtemps, un Ballon d’or ne se gagnait que dans les Coupes d’Europe ou les grands tournois internationaux. Pas dans les médias.

*L’article 3 du règlement du FIFA Ballon d’or indique : « Les Trophées sont attribués sur les critères de performance sur le terrain, le comportement général dans le cadre sportif, et en dehors. »

Eurosport – Vincent BREGEVIN

 

 

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En un mot

Allez les verts !

 

Il y a deux manières d’appréhender le fait que le Maroc vient de lancer, définitivement, le chantier d’une ville verte. La première est d’applaudir des deux mains parce que la bataille de l’environnement est un train dans lequel il faut monter, pas rester à quai. La deuxième est de grincer des dents parce que le royaume vient, une fois de plus, d’envelopper une cause juste par toute une série d’incongruités. Au point que l’environnement devient un moyen, et non une fin, pour servir d’autres causes.

Une phrase résume tout le malaise : la ville verte est en train d’être érigée à Benguerir, elle s’appelle Mohammed VI et l’Office des phosphates est son principal bailleur de fonds. En retournant la crêpe, nous obtenons ceci : le roi se fait plaisir et offre un cadeau à son plus proche conseiller, Fouad Ali El Himma, en sollicitant une vache à lait, l’OCP, qui a pourtant d’autres priorités. Et voilà comment la cause verte s’évanouit, engloutie par d’autres calculs, d’autres desseins.

Il y a très exactement cinq ans, le Maroc lançait, déjà, le projet d’une ville verte. Ce n’était pas à Benguerir mais près de Rabat, le projet ne s’appelait pas Mohammed VI mais Bab Zaer, et son principal promoteur n’était pas le roi mais son cousin d’Amérique, Moulay Hicham. Le prince rouge rêvait d’une ville verte, une cité ex nihilo, la première du genre au Maroc et probablement en Afrique. Question de prestige. Et sans doute question d’ego aussi. Un an plus tard, et alors que le projet Moulay Hicham traîne en longueur, son cousin le roi le double et annonce le projet d’une ville verte à Benguerir qui avance, lui, comme un couteau fendant le beurre. Vite, vite. Dans cette course à la ville verte, aux allures de course à l’ego, le roi avait bien l’intention de franchir la ligne verte en premier. Rien de mieux, alors, que de graver cette victoire dans le marbre en baptisant la ville Mohammed VI. Ce qui fut fait.

Au-delà de ces considérations royales, ou princières, la nouvelle cité est un cadeau en or pour Monsieur Benguerir : El Himma. En avait-il besoin ? Ou simplement envie ? Au moment de sa députation, en 2007, l’enfant des Rhamna avait promis monts et merveilles à sa région natale. Il est en train de tenir parole : un festival (Awtar ou le printemps culturel du Haouz) surgi de nulle part pour s’imposer immédiatement comme l’un des plus coûteux et des mieux sponsorisés de tout le royaume, une ville verte sortie de terre, des chantiers générateurs d’emploi dans tous les coins, etc. Cela ne vous rappelle rien ? Oui, oui. Driss Basri. Comment l’oublier ? Comment ne pas penser à l’enfant de Settat qui, du temps de Hassan II, avait mobilisé une énergie folle, des capitaux privés, des fonds publics, et tout un monde pour faire de sa ville une cité estudiantine, industrielle, et même “côtière” via un incroyable redécoupage administratif…

Et puis il y a l’OCP. Personne ne blâmera l’Office de Mustapha Terrab d’investir dans une ville verte. Mais tout le monde sait que le groupe a tout le mal du monde à contenir la pression sociale qui monte de villes phosphatières comme Khouribga et Safi. Deux grandes villes (surtout la deuxième) qui ne sont connectées à aucun réseau autoroutier, aucune ligne ferroviaire. Riches de leurs phosphates mais enclavées, bouillonnantes, largement désœuvrées. Comment faire comprendre aux populations impatientes de ces deux cités, comment surtout leur faire accepter que “leur” Office ne leur offre pas la moitié de ce qu’il donne, si vite, si bien, à Benguerir ?

Le facteur écologique méritait de venir au monde dans de meilleures conditions. Il ne reste plus qu’à lui souhaiter de ne pas se noyer entre les feux de la royalisation, de la “basrisation”, et de leur cortège de bizarreries.

Karim Boukhari

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Actualités International

Syrie : Les violences ont fait 39.000 morts en 20 mois

Les violences en Syrie ont fait plus de 39.000 morts, en majorité des civils, depuis le début de la contestation contre le régime de Bachar Al-Assad il y a vingt mois, a rapporté jeudi l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Au moins 27.410 civils ont péri depuis le 15 mars 2011, a précisé l’ONG qui considère aussi comme des civils ceux qui ont pris les armes contre les troupes du régime.
Le nombre de soldats tués a atteint 9.800 et celui des soldats déserteurs 1.359, a précisé cette ONG, basée en Grande-Bretagne, qui s’appuie sur un réseau de militants et de sources médicales dans les hôpitaux civils et militaires à travers le pays. Il affirme que ces bilans recensent les victimes civiles, militaires et rebelles.
« Il faut ajouter 543 autres (bien 543) tués dont l’identité n’a pas pu être établie », selon le président de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, ce qui porte le nombre de tués en 20 mois à 39.112.
Mais ces bilans ne comprennent pas les milliers de personnes disparues en détention ni la plupart des morts parmi les « chabbihas » (miliciens pro-régime).
En outre, souligne M. Abdel Rahmane, « il est difficile d’obtenir un bilan précis des soldats et des rebelles tués car les deux camps tentent de minimiser leurs pertes ».
La brutale répression par le régime du mouvement de contestation populaire a militarisé la révolte. Les combats entre rebelles et soldats et les bombardements aériens et à l’artillerie de l’armée font plus d’une centaine de morts tous les jours.
Fin octobre, le médiateur international pour la Syrie Lakhdar Brahimi avait proposé une trêve à l’occasion de la fête musulmane de l’Aïd Al-Adha, qui a été violée quelques heures à peine après son entrée en vigueur théorique.
La communauté internationale, profondément divisée, peine à parvenir à une solution au conflit syrien car le régime de Damas a des alliés de poids au Conseil de sécurité de l’ONU, Moscou et Pékin, qui bloquent toute résolution le condamnant.

Libé

 

 

 

 

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Cinéma

Le scénario «Le jaune et le bleu» remporte le Grand prix

Le scénario intitulé «Le jaune et le bleu» de son auteur Houcine Chani a remporté dimanche soir à Zagora, le Grand prix du Festival international du film transsaharien. Présidé par l’écrivain, scénariste et critique marocain Mustapha Mesnaoui, le jury du concours de scenarios, pour cette 9-ème édition 2012, l’a choisi pour sa qualité et son réalisme. Le deuxième prix a été attribué au jeune scénariste Saheb Marouane pour le «Parfum de mer». Quant au troisième prix, il est revenu au scénariste Daoued Mohamed Faraj pour «Angel».
Par ailleurs, le jury a recommandé aux organisateurs de décerner exceptionnellement un prix spécial au scénario « Cent et mille serrures « de Moulay Tayeb Alaoui, spécialiste de la décoration.
Le scénario primé raconte l’histoire d’un jeune homme qui a choisi de quitter son douar et donc sa famille, pour aller à l’étranger. Son père n’a pas accepté une telle décision et lui a donné une bouteille pleine de sable avec une note «Ne reviens jamais!». Avec le temps, il a souhaité revoir son fils Pour ce, il s’est mis à vendre aux touristes de la région des bouteilles de sable, pareilles à celle donnée à son fils, avec une autre note de nostalgie cette fois : «Reviens chez toi».
Soulignons que Houcine Chani, lauréat du Grand prix avait déjà remporté l’un des prix de l’édition précédente, pour son scénario «Statue de sable».
Outre Mustapha Mesnaoui, le jury comprend également des personnalités du cinéma connues dans le monde arabe et en Europe, tels que le producteur et réalisateur français Laurent Bouhnik, le comédien algérien Hassan Quachach, le réalisateur égyptien Ezzeddine Said et la comédienne syrienne Lina Mrad.
«Nous avons deux recommandations à l’issue de cette édition. La première s’adresse aux jeunes candidats, et stipule qu’il faut aller vers des sujets reflétant la richesse du quotidien et du potentiel culturel. La seconde concerne les organisateurs, et consiste à tourner tous les scénarios primés, au lieu de se contenter d’un seul film.
MUSTAPHA ELOUIZI