Ces Français là
Je ne peux pas m’empêcher de m’indigner face aux comportements des socialistes français à propos de la déchéance de nationalité des français nés en France, impliqués dans des « délits graves ». Peut-être que certains parmi vous estiment que le climat d’insécurité, qu’on nous faire subir, justifie toutes les mesures sécuritaires; perquisitions, arrestations arbitraires, assignations à domicile – l’assignation d’un plaignant a été d’ailleurs annulée il y a quelques jours en France par la conseil d’état-, et même les plus discriminatoires telle que la déchéance de la nationalité pour des Français d’origine étrangère nés en France! On l’applique déjà pour ceux qu’ils l’ont acquis depuis moins de 15 ans.
Ce qui me fait réagir d’avantage, quant à moi, c’est la mise en scène des législateurs français, sous la pression du gouvernement et la montée de l’extrême droite, qui puise son fonds de commerce dans l’islamophobie et le combat contre les immigrés. Le metteur en scène, un ancien immigré espagnol, Manuel Carlos Valls Galfetti, né à Barcelone, acquis sa nationalité en 1982, qui présente le projet de révision constitutionnelle, trompant les socialistes opposés à la réforme, dont la plus célèbre Christiane Taubira qui vient de démissionner de son poste de ministre de la justice, pour satisfaire la droite et l’extrême droite dont le discours est de plus en plus similaire.
Le metteur en scène propose au parlement un nouveau texte de réforme, qui ne fera plus référence à la binationalité, décriée par une partie de la gauche, la mesure vise alors tous les Français, ce qui ouvre la possibilité de créer des apatrides. Sauf que Carlos Galfetti s’engage en parallèle, «dans la ratification» de la Convention de 1954 interdisant la création d’apatrides. Résultat, de fait, cette nouvelle loi ne pourra s’appliquer qu’aux binationaux, mais ceux-ci ne seront pas nommés… Quelle imagination!
Une citoyenne indignée