Une campagne médiatique et diplomatique sans précédent menée par l’Arabie saoudite et les médias du général Al-sissi d’Égypte pour punir le Qatar pour sa réussite économique et son modèle politique, malgré qu’il s’agit aussi d’une émirat héritée par la famille régnante. Aljazeera, la chaîne visée directement dans ce bras de fer entre ces dictateurs animés, si l’on croit crains observateurs par le président Trump qui a bénéficié pour son action de 460 milliards de dollars offert par la famille Al Saoud. Elle est Visée pour sa ligne rédactionnelle qui fait vaciller Riyad, Tel avi, le Caire, voire Washington. Les pays de l’embargo; l’Arabie, les EAU, Bahreïn et l’Égypte exigent parmi leurs revendications la fermeture de la chaine, rien que ça.
Le président de la Fifa, Gianni Infantino, s’est dit «confiant dans le fait que la région va revenir à une situation normalisée», après l’isolement diplomatique que tentent certains pays de la région d’imposer au Qatar où doit se tenir la Coupe du monde de football 2022.
«Nous sommes effectivement confrontés à une crise diplomatique. Mais d’un autre côté, je suis confiant dans le fait que la région va revenir à une situation normalisée», a déclaré M. Infantino dans un entretien à un journal suisse.
La Coupe du monde est «dans cinq ans»
«La Coupe du monde, c’est en 2022. Dans cinq ans. Évidemment, si le football peut apporter une petite contribution, de quelque manière que ce soit, à une amélioration, je n’hésiterais pas à proposer mon aide», a-t-il ajouté.
Interrogé pour savoir si le Mondial 2022 était en danger, le successeur de Sepp Blatter a répondu: «Non. De toute les façons, je n’ai pas l’habitude d’entrer dans les spéculations et je ne le ferai pas cette fois non plus».
Le rôle essentiel de la FIFA, «comme je le conçois, est de s’occuper du football et non pas de s’immiscer dans la géopolitique», a-t-il encore déclaré.
L’Arabie Saoudite et ses alliés, dont le général du Caire, ont annoncé la rupture des liens diplomatiques avec le Qatar, accusé de soutenir le «terrorisme», un prétexte dénoncé par les peuples de la région et d’autres capitales, initiant la plus grave crise diplomatique à frapper le Moyen-Orient depuis des années