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Un sénateur américain écrit à ses électeurs à propos du Rif

Le sénateur américain de Virginie, Tim Kaine, s’intéresse et s’inquiète surtout de la situation des libertés individuelles au Maroc. Depuis les événements qui secouent le nord en particulier le Rif les organisations des droits de l’homme denonce la politique sécuritaire des autorités marocaines, les arrestations massives de manifestants pacifiques et l’emprisonnement de journalistes indépendants.

Kaine qui est membre du comité des relations extérieures du Sénat et membre du sous-comité du Sénat des États-Unis sur le Proche-Orient, l’Asie du Sud, l’Asie centrale et le contre-terrorisme, candidat à la vice-présidence aux côtés d’Hillary Clinton lors de l’élection présidentielle de 2016, a émis une lettre à ses électeurs le 23 août concernant la situation actuelle au Maroc.Il écrit: « J’ai des préoccupations concernant l’état des institutions démocratiques et des droits de l’Homme au Maroc. Les citoyens ne sont pas entièrement protégés en ce qui concerne leur expression, les médias indépendants sont significativement restreints … « 

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Maroc: le Rif en ébullition

Rien ne se passe comme le prévoit le pouvoir central de Rabat. Après le « Jeudi noir » l’énorme mobilisation du 20 juillet à Al-Hociema et les villes voisines, qui annonce un nouveau « 20 février » de 2011, manifestations interdites à la base par les autorités pour des raisons peu convaincantes, dont les manifestants ont défié ouvertement le pouvoir, une semaine à peine une nouvelle mobilisation à Al-Aroui, dans une autre province du pays; Nador.

À l’appel du mouvement contestataire Hirak Rifain, section d’Al-Aroui, des centaines de manifestants ont sillonné pacifiquement les principales artères de la ville avant d’observer un rassemblement jamais vu auparavant dans la ville.

Après avoir dénoncé la marginalisation dont fait l’objet la ville d’Al-Aroui et le Rif en général, les manifestants ont affirmé leur rangement derrière la mouvance contestataire Rifaine et ses revendications économiques, politiques, sociales et culturelles.
Ils réclament la libération de tous les prisonniers. Ils sont environ deux cents selon les chiffres officiels, dont certains sont poursuivis pour atteinte à la sûreté de l’état et d’autres pour « terrorisme » ce qui rend certaines poursuites peu crédibles, selon les avocats des prévenus.

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Art & culture Politique

Bruxelles: la discrimination à l’embauche

Le ministre bruxellois de l’emploi, Didier Gosuin, rappelle que « la Région bruxelloise est particulièrement concernée par le problème de discrimination (à l’embauche), 72 % de sa population étant d’origine étrangère (contre 19 % en Flandre et 32 % en Wallonie). A Bruxelles, le taux d’emploi des travailleurs d’origine belge atteint 71 % (2012) alors que celui des personnes d’origine étrangère passe péniblement les 35 %. Les plaintes pour discrimination à l’embauche auprès de l’association Unia ont connu une explosion (+ 48 %) en 2016. »

Ce qui a incité les autorités de la capitale à mettre en place une nouvelle législation, qui permettra aux 27 inspecteurs régionaux d’utiliser des identités d’emprunt afin, par exemple, d’envoyer des doubles CV où, à compétences égales, seuls les critères de l’origine ethnique, linguistique, d’âge ou autres sont modifiés. Objectif : vérifier que les employeurs garantissent les mêmes chances à tous les candidats. Les appels “mystère” visent “à s’assurer qu’un employeur n’accepte pas des demandes discriminantes venant de clients potentiels” , précise le texte. On pense ici aux agences d’intérim. Cette volonté, concrétisée par le ministre de l’Emploi Didier Gosuin (Défi), présentait certains écueils qui ont tous été levés, annonce-t-il alors que son gouvernement adoptait le dispositif jeudi.

A la question de savoir si cette législation qui a un objectif dissuasif assumé ne fera pas que retarder les phénomènes de discrimination dans le processus d’embauche, Didier Gosuin réplique que la réglementation aura déjà pour effet de donner une chance aux candidats éventuellement victimes de discrimination de “franchir la porte du bureau des ressources humaines”. “Si on veut casser les préjugés, il faut casser cette barrière… Aujourd’hui les candidats ne sont tout bonnement pas convoqués pour défendre leur candidature”.
Mais franchir la porte du bureau des ressources humaines ne signifie nullement un recrutement et encore moins la fin de la discrimination.

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International

« Regardez, nous, les juifs.. »

« Regardez, nous, les juifs, ce qu’on a réussi à faire avec notre Shoah »…
On l’a vendu partout, on est couvert d’argent, on est vraiment plus forts que vous.»
Ces cons-là (en s’adressant aux arméniens), ils ont vraiment eu la même chose, et tout ce qu’ils trouvent à faire, c’est s’asseoir par terre dans la rue! » Ces propos lucides sont tenus sur Europe par la célèbre journaliste Claude Sarraute
.

« .. les critiques de la politique des gouvernements israéliens ne peuvent en aucun cas être assimilées à de l’antisémitisme sans nuire tout à la fois au combat contre l’antisémitisme et contre le racisme, et à la liberté d’opinion nécessaire au fonctionnement de nos démocraties… », rappellent les députés européens de gauche et écologistes (GUE – NGL et Verts – ALE) qui refusent cette instrumentalisation de la lutte contre l’antisémitisme et souhaitent inscrire celle-ci dans le combat, essentiel et universel, contre toutes les formes de racisme et de discriminations. Oui, on peut lutter contre l’antisémitisme et défendre les droits des Palestiniens. Oui, on peut lutter contre l’antisémitisme tout en condamnant la politique de colonisation du gouvernement israélien. La lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations ne se divise pas.
Cette position n’a pas empêché la droite européenne d’adopter une résolution au Parlement européen. La résolution reprend la définition de l’antisémitisme proposée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (Ihra), dont le grave défaut est de s’écarter de son objet en multipliant les références à l’Etat d’Israël, rappelle le journal Libération. Propositions déposées par les groupes conservateurs (PPE), libéraux (Alde) et socialistes (S&D). Une résolution qui pose de sérieux problèmes. Elle s’appuie, en effet, sur une vision partisane d’un groupe de pression soutenu par un gouvernement étranger.
Bientôt et à ce rythme, les démocrates européens seront interdits de dénoncer, de critiquer même, la dérive raciste et le régime d’apartheid dirigé par l’extrême droite et des religieuX et encore moins les crimes contre les Palestiniens et l’occupation.

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Actualités

Erdoghan accuse l’Allemagne de suicide politique

Depuis les « bavures » allemandes à l’égard du président turc Tayyib Erdogan, l’empêchant de s’adresser à ses compatriotes résidents en Allemagne, lors du référendum, qu’il a gagné haut les mains malgré l’embargo imposé par certains pays européenne; dont les Pays Bas, les relations demeurent tendues. Les officiels hollandais sont toujours interdits en Turquie et même de survoler le ciel turc, en représailles à l’expulsion d’une ministre turque qui s’apprêtait à participer à un meeting et l’interdiction à un avion ministériel turc de survoler le pays.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan qui a accordé une interview au journal allemand Die Zeit, accuse l’Allemagne de « se suicider » politiquement en l’empêchant de s’adresser à la communauté turque d’Allemagne, selon Reuters.
Le G20 se déroule de vendredi à samedi. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les relations sont déjà tendues entre l’Allemagne et la Turquie. Il souligne qu’il n’a cependant aucun problème personnel avec la chancelière allemande.

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International Politique

Saïd Chaou: Hollandais de seconde zone

[one_fourth_last]Les autorités marocaines respecteront-elles les garanties données aux Hollandais à propos de l’affaire de l’ancien député Said Chaou arrêté aux Pays-bas? Rien n’est moins sûr. La procédure d’extradition s’annonce longue. La Cour européenne pourrait être sollicitée si le Pays-Bas ne sacrifie pas les procédures pour des intérêts politiciens.
Le ministère néerlandais de la Justice a demandé des «garanties» de la partie marocaine avant de procéder à l’arrestation de Saïd Chaou, indique un communiqué diffusé par la presse marocaine. Il assure que M. Chaou a le droit de recourir en appel la sentence de la justice. (Ce qui est pratiqué dans tous les pays du monde, y compris les régimes totalitaires, et ne signifie nullement l’indépendance de la justice). Et de préciser que le suspect sera poursuivi pour trafic international de stupéfiants et non pour ses activités politiques (Donc rien que pour cela il risque 7 ans fermes sans aucune possibilité de libération anticipée, avec le risque de sortir d’autres affaires, avant chaque libération).
Selon La Haye, Chaou passera sa peine d’emprisonnement aux Pays-Bas (Ce qui ne se fera sûrement pas). Toute une gymnasitique politique pour punir l’ex-dèputè du parti du Palais (PAM) pour son soutien au mouvement du Rif, déclare à Yanass un sympathisant du Hirak.
La porte-parole du département de la Justice, Karen Timmink, a déclaré à l’AFP que «l’arrestation a eu lieu car le Maroc nous a assuré que Saïd Chaou ne sera jugé que pour le chef d’accusation de trafic international de stupéfiants et non pour ses activités politiques, et qu’en cas de peine de prison, il pourrait l’effectuer aux Pays-Bas».
Par ailleurs dans son communiqué, le ministère de la Justice mentionne que les Pays-Bas n’extradent ses ressortissants qu’à la condition qu’ils purgent leurs condamnations dans les prisons néerlandaises. Saïd Chaou est porteur de la nationalité néerlandaise.
Les Européens n’hésitent décidément plus à traiter des nationaux, d’origines du Maghreb ou d’autres pays musulmans, de seconde zone. On n’imaginerait même pas que ce même ministre de la justice extraderait vers Casablanca un Johan Van De Put (nom imaginaire) pour du trafic de drogue!
La fin de la discrimination ce n’est pas pour demain.

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Actualités Sport

Qatar face à ses détracteurs

Une campagne médiatique et diplomatique sans précédent menée par l’Arabie saoudite et les médias du général Al-sissi d’Égypte pour punir le Qatar pour sa réussite économique et son modèle politique, malgré qu’il s’agit aussi d’une émirat héritée par la famille régnante. Aljazeera, la chaîne visée directement dans ce bras de fer entre ces dictateurs animés, si l’on croit crains observateurs par le président Trump qui a bénéficié pour son action de 460 milliards de dollars offert par la famille Al Saoud. Elle est Visée pour sa ligne rédactionnelle qui fait vaciller Riyad, Tel avi, le Caire, voire Washington. Les pays de l’embargo; l’Arabie, les EAU, Bahreïn et l’Égypte exigent parmi leurs revendications la fermeture de la chaine, rien que ça.

Le président de la Fifa, Gianni Infantino, s’est dit «confiant dans le fait que la région va revenir à une situation normalisée», après l’isolement diplomatique que tentent certains pays de la région d’imposer au Qatar où doit se tenir la Coupe du monde de football 2022.

«Nous sommes effectivement confrontés à une crise diplomatique. Mais d’un autre côté, je suis confiant dans le fait que la région va revenir à une situation normalisée», a déclaré M. Infantino dans un entretien à un journal suisse.

La Coupe du monde est «dans cinq ans»

«La Coupe du monde, c’est en 2022. Dans cinq ans. Évidemment, si le football peut apporter une petite contribution, de quelque manière que ce soit, à une amélioration, je n’hésiterais pas à proposer mon aide», a-t-il ajouté.

Interrogé pour savoir si le Mondial 2022 était en danger, le successeur de Sepp Blatter a répondu: «Non. De toute les façons, je n’ai pas l’habitude d’entrer dans les spéculations et je ne le ferai pas cette fois non plus».

Le rôle essentiel de la FIFA, «comme je le conçois, est de s’occuper du football et non pas de s’immiscer dans la géopolitique», a-t-il encore déclaré.

L’Arabie Saoudite et ses alliés, dont le général du Caire, ont annoncé la rupture des liens diplomatiques avec le Qatar, accusé de soutenir le «terrorisme», un prétexte dénoncé par les peuples de la région et d’autres capitales, initiant la plus grave crise diplomatique à frapper le Moyen-Orient depuis des années

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En un mot Politique

Pourquoi l’eau coûte chère à Bruxelles?

Pourquoi l’eau coûte chère à Bruxelles?
Bruzz a répondu à cette question par la publication des rémunérations de nos mandataires, voyous en col blanc.

En 2016, les membres du conseil de gérance de Vivaqua (encore une asbl (association dite sans but lucratif, pour le citoyen), dont l’ex-bourgmestre de Bruxelles-Ville Yvan Mayeur, ont gagné chacun 56.546 euros bruts ainsi qu’une voiture, auxquels il faut ajouter 714 euros bruts par séance du conseil d’administration. En clair beaucoup d’argent détourné pour des emplois fictifs. En effet lorsque on vote pour désigner un conseiller communal, bourgmestre, ou député régional,on signe des chèques en blanc pour puiser dans nos caisses.

Bruzz, précise que l’assemblée générale de l’intercommunale de production et distribution d’eau a décidé le 1er juin de maintenir ces montants, malgré la crise de gouvernance qui frappe le monde politique. Pour Défi et Ecolo, « il est temps de faire la transparence » sur les rémunérations, en particulier au sein de Vivaqua, ont-ils réagi samedi. Mais ne soyez pas dupes ils sont tous impliqués y compris les Ecolo au pouvoir sous la tutelle du PS depuis quelques décennies déjà.

Ecolo « appelle une nouvelle fois à faire toute la clarté sur les rémunérations directes et indirectes des intercommunales, et singulièrement de Vivaqua », indique le parti dans un communiqué. « Il est urgent d’œuvrer à la réforme des intercommunales en vue d’interdire les rémunérations forfaitaires et d’harmoniser les rémunérations des mandataires publics », ajoute le député écologiste bruxellois Arnaud Pinxteren.

« Cette semaine encore, je demandais au futur bourgmestre que le cadastre soit revu et complété précisément sur ces structures. » « Il est temps que la transparence totale soit faite sur les rémunérations et mandats à la Ville de Bruxelles », conclut-il. Les membres du conseil de gérance de Vivaqua sont Yvan Mayeur (PS), le conseiller communal Jacques Oberwoits (MR), l’échevine de Saint-Gilles Cathy Marcus (PS) et le conseiller communal d’Anderlecht Osca Dubru (MR).

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Actualités Portrait

Maroc: demande d’enquête sur les violences policières

Les ONG Amnesty International (AI) et Human Rights Watch (HRW) viennent de demander officiellement aux autorités marocaines l’ouverture d’une enquête sur les violences policières à l’encontre de Nasser Zefzafi, leader du Mouvement Hirak en détention, et d’autres manifestants, dont de jeunes filles.
Dans un communiqué, les deux ONG demandent aux autorités marocaines d’enquêter « sur les allégations crédibles de violence policière contre Zefzafi et s’abstenir de déposer plainte contre des personnes qui protestent ou s’expriment de manière pacifique ».
Pour HRW et AI, le leader du mouvement du Hirak s’est plaint des violences policières lors de son interpellation fin mai dernier juste avant sa présentation devant le procureur du roi. Les autorités marocaines avaient plus ou moins reconnu ces dépassements, affirmant que Zefzafi et deux de ses camarades qui se trouvaient en sa compagnie avaient opposé une résistance lors de son interpellation, ce qui a été démenti par leurs proches.

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International Politique

Des réfugiés politiques marocains en Espagne!

Le nord du Maroc vit un mouvement de contestations sans précédent contre le pouvoir central. La ville d’Al-Hoceima, en face des côtes espagnoles, est en ébullition depuis plus de huit mois. Le mouvement appelé « Hirak » se durci malgré les arrestations massives et l’entêtement des autorités sécuritaires à vouloir mater le mouvement et le faire taire, notamment par l’utilisation arbitraire de la justice, qui va jusqu’à utiliser des lois antiterroristes. Les avocats des détenus dénoncent la torture et les conditions de détention dans des prisons de Casablanca de Salé et d’Al-Hoceima.
Plusieurs Marocains qui sont arrivés illégalement dans le sud de l’Espagne viennent de faire une demande d’asile politique.
Selon l’agence Europa Press, quatre des douze marocains arrivés jeudi au port de Motril, dans la région de Granada, via une embarcation de fortune (patera) ont demandé l’asile politique dans le pays, après avoir déclaré qu’ils sont originaires de la région du Rif.
Recueillis par la Croix rouge espagnole, les migrants clandestins ont ensuite pu faire une demande officielle auprès des autorités. L’agence de presse rappelle que les autorités marocaines ont arrêté plusieurs centaines de personnes depuis le début des manifestations à Al Hoceima et les communes alentours.
Le mouvement à provoqué d’importantes manifestations dans d’autres villes du pays.