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En un mot feature

nos données personnelles exploitées à notre insu par les GAFA

Les GAFA; géants du web tels que Google, Amazon, Facebook, Microsoft, Twitter, Alibaba, Yahoo, Linkedin, Apple et les autres continuent à s’enrichir grâce à nos données personnelles.

La Commission de protection de données (DPC) ouvre une enquête sur Google pour le traitement des données de géolocalisation de ses utilisateurs. La DPC a également annoncé avoir lancé une enquête contre l’application de rencontres Tinder, qui appartient au géant du secteur Match Group, sur le traitement des données personnelles de ses utilisateurs.

Le siège européen de Google étant en Irlande, c’est au régulateur DPC irlandais de veiller au respect du Règlement européen sur la protection des données (RGPD) mis en place dans l’UE en mai 2018 et prévoyant des amendes qui peuvent aller jusqu’à 20 millions d’euros ou 4% du chiffre d’affaires mondial.

Le régulateur explique, dans un communiqué, avoir reçu des plaintes de différentes associations de consommateurs européennes sur le manque de transparence dans le traitement de ces données. L’enquête devra déterminer dans quelle mesure Google a le droit d’analyser les données de géolocalisation et s’il remplit ses obligations de transparence.

Google fait déjà face à une enquête toujours en cours de la DPC, ouverte en mai, concernant la protection des données dans le domaine des publicités en ligne.

La nouvelle procédure est ouverte alors que Alphabet, maison mère de Google, a publié des résultats financiers mitigés pour le dernier trimestre 2019, entraînant une chute de son action.

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Le Maroc serait coupable ! (C’est ce qu’ils disent !)

Le corporatisme des journalistes crée une faille dans la déontologie. Ainsi, alors que tout accable et accuse Eric Laurent et Catherine Graciet, condamnés le 4 septembre par l’Observatoire de la déontologie de l’information, voilà que des confrères viennent étrangement à leur secours, pas de façon directe mais en passant par le canal bien connu du dénigrement. Ils insinuent au fond que c’est le Maroc qui serait coupable « vus ses antécédents » et que par ce procès, « il intimide les journalistes désireux de critiquer le Maroc ». C’est ainsi depuis des décennies. Il n’y a rien à faire. Le Maroc n’est pas aimé. Mais ce pays ne demande pas à être aimé, simplement à être respecté et traité objectivement. Or dans des articles récents sur cette affaire scandaleuse, les attaques contre le Maroc se font de manière fielleuse semant le doute au point où l’on inverse la situation : de victime, l’Etat marocain passe au banc des accusés. C’est l’histoire de l’agresseur qui se précipite chez le cadi pour déposer plainte contre celui qu’il vient d’agresser et se fait passer pour la vraie victime. Le monde à l’envers.

 

Y en a marre ! Cela dure depuis longtemps. Les citoyens marocains sont assez adultes et libres pour critiquer le gouvernement et dire ce qui ne va pas dans le pays. La société civile, la presse en arabe et en français, sur papier ou sur toile, les intellectuels, les élus sont au fond sévères avec le Maroc. C’est normal et sain. Sans critique, sans opposition, pas de démocratie.

 

Cela, des journalistes étrangers dont la vue est brouillée par une grande quantité de préjugés et de clichés, ne veulent pas le savoir ni le reconnaître. Qu’importe. Mais quand deux individus ont fait des aveux sans ambiguïté et qu’ils ont reconnu les faits, l’un en parlant de sa femme gravement malade, l’autre en évoquant son espoir d’acheter des chevaux, certains de leurs confrères cherchent à les disculper d’une manière où la déontologie est largement sacrifiée. Il fallait s’y attendre.

 

Plus le Maroc avance, plus ses ennemis cherchent à lui nuire. Tous les diplomates sérieux le savent et certains le disent : Il existe un lobby anti-marocain assez puissant, bien financé et surtout dissimulé dans des fonctions banales. Ce lobby n’est pas composé que de mercenaires étrangers. On suppose que quelques Marocains y travaillent. Le fait que le Maroc réussit presque tous les mois  à démanteler des réseaux terroristes, le fait aussi que ni Al Qaeda ni Daech n’ont réussi à s’y implanter et à causer le malheur, le fait que ce pays est stable et avance sur la voie de la démocratie (voir les dernières élections locales et régionales, dont personne n’a nié la transparence), le fait qu’il constitue une exception dans le monde arabe, énerve et enrage ses ennemis.

 

J’ai fait ma petite enquête. Le Seuil a signé un contrat avec les deux individus sans qu’ils aient remis ne serait-ce qu’un feuillet écrit, sorte de synopsis. Vu les ventes de leur dernier livre « Le roi prédateur », (d’après Le Seuil, 60 000 exemplaires en comptant aussi l’édition de poche), l’éditeur leur aurait fait confiance. En fait, ils n’ont jamais rien écrit. Ils n’ont produit aucun texte. Le livre dont ils parlent est virtuel. Ils ont reçu de l’éditeur une avance de 40 000 Euros et devaient remettre le texte avant la fin de l’année. Au lieu de l’écrire,  ils ont opté pour un autre métier, une autre façon de faire que je ne qualifierai pas par indulgence.

 

Reste la justice. Elle est lente et complexe. Faisons lui confiance et espérons qu’elle restera sourde à ces bruits et insinuations visant à semer le trouble et à inverser les choses.

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Me Boussier: «Les accusations contre Hammouchi sont bidons»

Sortie médiatique très édifiante dans l’affaire du Directeur général de la surveillance du territoire (DGST), Abdellatif Hammouchi. Celle que vient de faire Me Ralph Boussier, avocat du Maroc dans cette affaire, sur les colonnes de Maroc Hebdo (29 mai-4 juin). Dans une interview accordée au magazine marocain, Me Boussier tord le cou aux allégations mensongères, grotesques de surcroît, colportées par le champion du racket Zakaria Moumni et quelques ONG en panne de célébrité, prêtant faussement au Parquet de Paris une « dénonciation officielle » visant le patron de la DGST, Abdellatif Hammouchi.

A la question de savoir quelle interprétation il ferait de la «dénonciation officielle» transmise par le Parquet de Paris à la justice marocaine concernant des allégations de torture contre Abdellatif Hammouchi, Me Boussier répond, catégorique : «Il ne s’agit point de dénonciation officielle ». Autrement dit, si «dénonciation officielle » devait exister, c’est plutôt dans l’imagination débordante de ce champion du racket qu’est Zakaria Moumni, ainsi que quelques ONG qui recherchent à travers la défense de ce dernier de fausses gloires médiatiques. A toutes fins utiles, une précision de taille s’impose. «Après vérification, Maître Yves Repiquet et moi-même avons pris connaissance qu’il ne s’agit point d’une dénonciation officielle». «Ce n’est ni plus ni moins qu’une interprétation médiatisée des parties civiles dans cette affaire de la décision du Parquet de transférer le dossier au Maroc, étant donné que l’enquête en France n‘aboutira à rien de concret».

Le maître-chanteur Moumni et quelques ONG qui se découvrent cette étrange vocation de «justiciers» ont-ils voulu induire l’opinion publique en erreur ? Il n’y en a pas l’ombre d’un doute. La fin justifie les moyens. «Les parties civiles s’agitent beaucoup parce que, une fois encore, elles veulent aller contre le protocole additionnel, qui s’avère être une nécessité pour le bon ordre et le bon fonctionnement de l’entraide judiciaire entre les deux pays», certifie Me Boussier. « Cette procédure de simple transmission à l’autorité judiciaire marocaine est prévue par l’article 23 de la convention d’entraide judiciaire franco-marocaine actuellement en vigueur. Elle s’inscrit dans la recherche d’efficacité voulue par l’accord signé le 31 janvier 2015 par les deux ministres de la Justice français et marocain», précise encore Me Boussier.

Face à cette levée de boucliers droit-de-l’hommiste, surgit la question : Qu’est-ce qui les dérange à ce point dans le protocole additionnel de l’accord d’entraide judiciaire ? «Le protocole additionnel va permettre d’aller jusqu’au bout de toutes les procédures et transférer les dossiers au Maroc lorsque la procédure le nécessitera et vice-versa», explique Me Boussier. Or, c’est ce droit souverain du Maroc à juger ses citoyens sur son propre sol que ces ONG veulent contester sous le fallacieux prétexte que les conditions de procès équitables ne sont pas encore réunies. A moins que ces ONG se trompent d’époque, elles nient, du haut de leur négationnisme, les acquis toutefois indéniables accumulés par le royaume durant les vingt dernières années sur le chemin de l’édification de l’Etat de droit. «Le Maroc a ratifié le protocole additionnel à la convention de New-York contre la torture, qui prévoit, notamment, un mécanisme national indépendant pouvant organiser des visites inopinées des lieux de détention au profit des responsables de l’ONU. Bien peu d’Etats signataires de cette convention l’ont fait à ce jour. La France en fait partie», constate Me Boussier, faisant valoir que «le royaume figure parmi les pays les plus avancés dans ce domaine et c’est à juste titre que la France entend en demeurer un partenaire essentiel, notamment dans l’entraide judiciaire».

Vu sous cet angle, il n’y a en effet rien à dire. Seulement, une question : Mais de quoi se mêlent-ils, ces criminels de droit commun que sont Moumni (escroc attitré), Adil Lamtalsi (trafiquant de drogue) et Naâma Asfari (en détention à la prison Zaki pour complicité d’assassinat de 11 soldats marocains dans les tragiques événements de Gdim Izik, fin 2010) ? «L’agitation de M. Moumni a commencé en février 2014, au moment où le Maroc réussissait des actions au niveau de l’Afrique subsaharienne, à travers les voyages du roi Mohammed VI. M. Moumni a voulu allumer un contre-feu en s’attaquant à la DGST, une institution qui combat avec une rare efficacité le terrorisme et tous les actes visant à déstabiliser le royaume. C’est une action délibérée, un rideau de fumée, menée par Zakaria Moumni, Adil Lamtalsi et Naâma Asfari, ainsi que l’Association chrétienne de lutte contre la torture et la peine de mort (Acat) contre une institution efficace afin de dissimuler la réalité de leurs condamnations, car ils ont tous été définitivement condamnés pour des délits ou des crimes de droit commun », décrypte Me Boussier.

« Il n’y a aucune preuve pouvant laisser penser un seul instant que M. Hammouchi puisse être impliqué de près ou de loin dans des actes de torture », tranche Me Boussier, en se disant persuadé que affaire montée de toutes pièces «finira par un classement ou non-lieu puisqu’il n’y a rien qui fonde ces différentes actions» contre Hammouchi.

Reste maintenant à savoir quelle suite sera donnée à la plainte pour diffamation déposée par le  ministère marocain de l’Intérieur auprès de la justice française contre Moumni, Lamtalsi, Asfari et Acat. « Pour la dénonciation calomnieuse, une plainte a été déposée au nom du ministère de l’Intérieur marocain, en mars 2014, contre Moumni, Lamtalsi, Asfari et l’Acat, nous avons communiqué un rapport d’expertise établi par un expert judiciaire auprès de la Cour d’Appel, qui a établi que ces photos de torture sont truquées », dévoile Me Boussier, ajoutant qu’une action en diffamation est engagée contre Moumni, cité à comparaître en juin 2015 devant la justice française.

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Le roi Mohammed VI ce mercredi en Guinée-Bissau

Le roi Mohammed VI entame ce mercredi 27 mai, une visite de trois jours en Guinée-Bissau, annonce dans un communiqué le ministère bissau-guinéen des Affaires étrangères.
«Avec cette visite du roi, nous sommes en train de repartir sur de bonnes bases», se réjouit Bissau, en révélant qu’une vingtaine d’accords de coopération vont être signés, en priorité dans les secteurs de la santé, l’éducation, l’agriculture et le transport.

 

Selon les sources du Le360, le déplacement du roi en Guinée-Bissau a été précédé par l’arrivée sur place d’une équipe médicale marocaine qui a commencé, dès  lundi dernier, des consultations gratuites et des interventions chirurgicales à l’hôpital Central Simao Mendes, le plus grand de Bissau, où près d’un millier de patients sont attendus. Par la même occasion, le Maroc a remis un don de 12.000 tonnes de médicaments, dont des antirétroviraux et des antibiotiques pour le traitement de la tuberculose.

 

Malgré leur amitié historique, Rabat et Bissau n’ont jusqu’ici signé que trois conventions: la première qui date du 26 septembre 2011, concerne la mise en place d’une ligne aérienne entre Casablanca et Bissau ; la deuxième, du 24 avril 2013, se rapporte au développement du secteur pharmaceutique et médical ; et la troisième, le 24 décembre 2014, porte, elle, sur l’échange d’expertise dans le domaine législatif.
Pays riche en ressources naturelles, dont les phosphates et le pétrole, la Guinée-Bissau reste l’un des pays les plus pauvres du continent africain. La visite du roi Mohammed VI ne manquera pas de donner un nouvel élan de développement à ce pays subsaharien.

 

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Carnet de voyage. "Sidna", le "DakaRoi"!

Mohammed VI est appelé ici «DakaRoi». Coïncidence ou providence, on nomme les habitants de Dakar, les Dakarois. Dakar, capitale du Sénégal où le souverain est en visite depuis le mercredi 20 mai, est une ville qui aime le roi. Ici comme ailleurs, la visite royale est un événement. Quatre avions, d’une capacité moyenne de 160 places, sont affrétés pour le déplacement de la délégation marocaine. Les mêmes têtes ou presque. Ministres, chefs d’entreprises, journalistes officiels à l’exception de votre serviteur et de son reporter d’images. Pour les habitués, bien sûr, c’est aux frais de la princesse.

 

Il y a aussi des opportunistes, bien évidemment. Et c’est de bonne guerre. Ils sont chefs d’une petite entreprise, généralement, dans des domaines très prisés en Afrique: énergie, marketing, communication, pharmacie, nouvelles technologies, etc. Certains sont venus même de très loin, car pour rien au monde, ils ne rateraient une telle opportunité. C’est le cas de ce chef d’une entreprise marocaine venu de Dubai. Peu importe le décalage horaire, l’essentiel est de se fondre dans la délégation. Très souvent, c’est au prix d’or qu’ils réussissent à s’arrimer au train de la délégation. Pour exister dans ce monde, ils donnent l’impression de maîtriser à la virgule près l’agenda de « Sidna ». Ils distribuent des confidences: « Tu sais, Sidna va se réveiller à telle heure ». Un autre confie avec le ton détaché de ceux qui en savent trop et disent peu : « Sa Majesté se rendra à tel lieu ». Un troisième, sans coup férir, « Sidna ne se déplacera pas pour cette activité ».

 

A quel Saint se vouer? Difficile à dire pour moi qui découvre ce monde pour la première fois. Une chose est sûre! Personne, je dis bien personne, ne maîtrise l’agenda de Sa Majesté. Il n’empêche, c’est un monde fantastique. En tout cas, c’est ma perception. Je passe vraiment pour un intrus dans ce monde, micro Le360.ma en main, mon reporter d’images derrière, caméra entre les mains. La question, secret de polichinelle: « Ach kaydir hna? » Autrement dit: « Qu’est ce qu’il fait là? ». Visiblement, la présence des envoyés spéciaux de Le360.ma intrigue. « Comment ont-ils fait? », « Qui les a invités? »…Des questions, toujours des interrogations sur notre présence. Pourtant la réponse est toute simple. Fallait juste nous la poser directement: nous sommes accrédités par le service presse de la présidence de la République du Sénégal.

 

Certains ministres, parmi ceux qui doivent jouer des coudes pour se frayer une place ne renoncent jamais. Ils affichent toujours un large sourire: « Marhba, je suis disponible. Marhba, je suis prêt à donner une interview. Marhba, si vous voulez des confidences ». Messieurs les ministres, la presse vaut mieux. Mais il en faut beaucoup plus pour les décourager. Ils tiennent à exister parmi les ténors. Quitte à faire copain-copain avec tout le monde. Certains vont même jusqu’a s’accrocher aux éléments de la sécurité royale. L’essentiel est qu’on soit vu aux côtés des habitués de ce monde. C’est un vrai manège. Des acteurs, de sacrés comédiens. Mais il paraît qu’il faut avoir ce talent pour réussir en politique.

 

Le clap de fin donné, marquant la fin d’une activité officielle, les masques tombent. Pullman, hôtel au cœur de la capitale sénégalaise jouxtant la corniche Est, surplombant le fameux restaurant, Le Lagon bleu accueille une grosse partie de la délégation, ministres et chefs d’entreprises. En tongs, bermuda, T-shirt, blue jean, balgha et gandoura, ils sont décontractés. Ils parlent, bougent, mangent et rigolent comme tout le monde. C’est à ces moments que je les apprécie le plus. C’est sans langue de bois. Limite, bon enfant. Ce ministre qui, en passant, me donne une tape amicale dans le dos en lançant « Youssef, comment vas-tu? ». Cet autre grand patron de banque qui m’apostrophe « Ah, c’est vous le site avec le fameux numéro? » Ce numéro, c’est bien évidemment Le360.

 

Je me pose encore la question de savoir  ce qui m’attend sur les prochaines étapes de la visite royale en Guinée Bissau, Côte d’ivoire et Gabon. En attendant, moi qui découvre cette partie du continent, je suis sous le charme. Les concerts de klaxon de Casa me manquent, son incivisme aussi. A Dakar, on se range sur le bord dès les premiers coups de sirène de l’ambulance. Que nous réserve la suite? Je ne sais pas, à moins que les habitués viennent encore me faire des confidences sur l’agenda de la prochaine étape. Je présume que ça sera ainsi pour toutes les autres étapes. En attendant le Sénégal vous dit  » Yonou Jaam » ou « Tri9 Slama ». En somme, bon vent!

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Tindouf, violent affrontement entre deux groupes rivaux de trafic de drogue

Nuit cauchemardesque vécue par la population séquestrée dans le camp dit «Smara», à Tindouf. Un violent affrontement a éclaté, dans la nuit du 21 mai, à la daïra de «Haouza», camp «Samara», à Tindouf, entre un groupe de trafiquants de drogue, originaires de la fraction Ahl Aït Kacem Oubrahim de Rguibat, conduit par un baron surnommé «Mdibbzo», et un autre gang issu de la fraction «Fokra» de la même tribu, travaillant pour le compte du dénommé Dahi Ould Falli.
Cet affrontement a fait plusieurs blessés dans les rangs des deux groupes rivaux, dévoilent les sources du LE360, en ajoutant qu’un domicile appartenant à un sahraoui de la fraction « Fokra » a été incendié.
D’après les mêmes sources, l’affrontement aurait pu virer au drame n’eût été l’intervention des forces de sécurité du Polisario qui ont réussi à disperser les deux gangs et maîtriser la situation.     
Les premiers éléments d’information provenant de Tindouf indiquent que cet affrontement est intervenu suite au refus du trafiquant de drogue « M’Dibbzo » de payer une somme d’argent à son rival Dahi Ould Falli, en contrepartie de l’aide que ce dernier lui a apportée pour assurer la livraison d’une quantité de drogue (chira), dissimulée dans une planque aux environs du camp « Smara », à des contrebandiers évoluant au nord du Mali.
Cet affrontement apporte une nouvelle preuve, une de plus, de l’implication avérée du Polisario, avec la complicité de l’armée algérienne, dans le trafic de drogue dans la région sahélo-saharienne. 

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Carnet de voyage. "Sidna", le "DakaRoi"!

Mohammed VI est appelé ici «DakaRoi». Coïncidence ou providence, on nomme les habitants de Dakar, les Dakarois. Dakar, capitale du Sénégal où le souverain est en visite depuis le mercredi 20 mai, est une ville qui aime le roi. Ici comme ailleurs, la visite royale est un événement. Quatre avions, d’une capacité moyenne de 160 places, sont affrétés pour le déplacement de la délégation marocaine. Les mêmes têtes ou presque. Ministres, chefs d’entreprises, journalistes officiels à l’exception de votre serviteur et de son reporter d’images. Pour les habitués, bien sûr, c’est aux frais de la princesse.

 

Il y a aussi des opportunistes, bien évidemment. Et c’est de bonne guerre. Ils sont chefs d’une petite entreprise, généralement, dans des domaines très prisés en Afrique: énergie, marketing, communication, pharmacie, nouvelles technologies, etc. Certains sont venus même de très loin, car pour rien au monde, ils ne rateraient une telle opportunité. C’est le cas de ce chef d’une entreprise marocaine venu de Dubai. Peu importe le décalage horaire, l’essentiel est de se fondre dans la délégation. Très souvent, c’est au prix d’or qu’ils réussissent à s’arrimer au train de la délégation. Pour exister dans ce monde, ils donnent l’impression de maîtriser à la virgule près l’agenda de « Sidna ». Ils distribuent des confidences: « Tu sais, Sidna va se réveiller à telle heure ». Un autre confie avec le ton détaché de ceux qui en savent trop et disent peu : « Sa Majesté se rendra à tel lieu ». Un troisième, sans coup férir, « Sidna ne se déplacera pas pour cette activité ».

 

A quel Saint se vouer? Difficile à dire pour moi qui découvre ce monde pour la première fois. Une chose est sûre! Personne, je dis bien personne, ne maîtrise l’agenda de Sa Majesté. Il n’empêche, c’est un monde fantastique. En tout cas, c’est ma perception. Je passe vraiment pour un intrus dans ce monde, micro Le360.ma en main, mon reporter d’images derrière, caméra entre les mains. La question, secret de polichinelle: « Ach kaydir hna? » Autrement dit: « Qu’est ce qu’il fait là? ». Visiblement, la présence des envoyés spéciaux de Le360.ma intrigue. « Comment ont-ils fait? », « Qui les a invités? »…Des questions, toujours des interrogations sur notre présence. Pourtant la réponse est toute simple. Fallait juste nous la poser directement: nous sommes accrédités par le service presse de la présidence de la République du Sénégal.

 

Certains ministres, parmi ceux qui doivent jouer des coudes pour se frayer une place ne renoncent jamais. Ils affichent toujours un large sourire: « Marhba, je suis disponible. Marhba, je suis prêt à donner une interview. Marhba, si vous voulez des confidences ». Messieurs les ministres, la presse vaut mieux. Mais il en faut beaucoup plus pour les décourager. Ils tiennent à exister parmi les ténors. Quitte à faire copain-copain avec tout le monde. Certains vont même jusqu’a s’accrocher aux éléments de la sécurité royale. L’essentiel est qu’on soit vu aux côtés des habitués de ce monde. C’est un vrai manège. Des acteurs, de sacrés comédiens. Mais il paraît qu’il faut avoir ce talent pour réussir en politique.

 

Le clap de fin donné, marquant la fin d’une activité officielle, les masques tombent. Pullman, hôtel au cœur de la capitale sénégalaise jouxtant la corniche Est, surplombant le fameux restaurant, Le Lagon bleu accueille une grosse partie de la délégation, ministres et chefs d’entreprises. En tongs, bermuda, T-shirt, blue jean, balgha et gandoura, ils sont décontractés. Ils parlent, bougent, mangent et rigolent comme tout le monde. C’est à ces moments que je les apprécie le plus. C’est sans langue de bois. Limite, bon enfant. Ce ministre qui, en passant, me donne une tape amicale dans le dos en lançant « Youssef, comment vas-tu? ». Cet autre grand patron de banque qui m’apostrophe « Ah, c’est vous le site avec le fameux numéro? » Ce numéro, c’est bien évidemment Le360.

 

Je me pose encore la question de savoir  ce qui m’attend sur les prochaines étapes de la visite royale en Guinée Bissau, Côte d’ivoire et Gabon. En attendant, moi qui découvre cette partie du continent, je suis sous le charme. Les concerts de klaxon de Casa me manquent, son incivisme aussi. A Dakar, on se range sur le bord dès les premiers coups de sirène de l’ambulance. Que nous réserve la suite? Je ne sais pas, à moins que les habitués viennent encore me faire des confidences sur l’agenda de la prochaine étape. Je présume que ça sera ainsi pour toutes les autres étapes. En attendant le Sénégal vous dit  » Yonou Jaam » ou « Tri9 Slama ». En somme, bon vent!

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Carnet de voyage. "Sidna", le "DakaRoi"!

Mohammed VI est appelé ici «DakaRoi». Coïncidence ou providence, on nomme les habitants de Dakar, les Dakarois. Dakar, capitale du Sénégal où le souverain est en visite depuis le mercredi 20 mai, est une ville qui aime le roi. Ici comme ailleurs, la visite royale est un événement. Quatre avions, d’une capacité moyenne de 160 places, sont affrétés pour le déplacement de la délégation marocaine. Les mêmes têtes ou presque. Ministres, chefs d’entreprises, journalistes officiels à l’exception de votre serviteur et de son reporter d’images. Pour les habitués, bien sûr, c’est aux frais de la princesse.

 

Il y a aussi des opportunistes, bien évidemment. Et c’est de bonne guerre. Ils sont chefs d’une petite entreprise, généralement, dans des domaines très prisés en Afrique: énergie, marketing, communication, pharmacie, nouvelles technologies, etc. Certains sont venus même de très loin, car pour rien au monde, ils ne rateraient une telle opportunité. C’est le cas de ce chef d’une entreprise marocaine venu de Dubai. Peu importe le décalage horaire, l’essentiel est de se fondre dans la délégation. Très souvent, c’est au prix d’or qu’ils réussissent à s’arrimer au train de la délégation. Pour exister dans ce monde, ils donnent l’impression de maîtriser à la virgule près l’agenda de « Sidna ». Ils distribuent des confidences: « Tu sais, Sidna va se réveiller à telle heure ». Un autre confie avec le ton détaché de ceux qui en savent trop et disent peu : « Sa Majesté se rendra à tel lieu ». Un troisième, sans coup férir, « Sidna ne se déplacera pas pour cette activité ».

 

A quel Saint se vouer? Difficile à dire pour moi qui découvre ce monde pour la première fois. Une chose est sûre! Personne, je dis bien personne, ne maîtrise l’agenda de Sa Majesté. Il n’empêche, c’est un monde fantastique. En tout cas, c’est ma perception. Je passe vraiment pour un intrus dans ce monde, micro Le360.ma en main, mon reporter d’images derrière, caméra entre les mains. La question, secret de polichinelle: « Ach kaydir hna? » Autrement dit: « Qu’est ce qu’il fait là? ». Visiblement, la présence des envoyés spéciaux de Le360.ma intrigue. « Comment ont-ils fait? », « Qui les a invités? »…Des questions, toujours des interrogations sur notre présence. Pourtant la réponse est toute simple. Fallait juste nous la poser directement: nous sommes accrédités par le service presse de la présidence de la République du Sénégal.

 

Certains ministres, parmi ceux qui doivent jouer des coudes pour se frayer une place ne renoncent jamais. Ils affichent toujours un large sourire: « Marhba, je suis disponible. Marhba, je suis prêt à donner une interview. Marhba, si vous voulez des confidences ». Messieurs les ministres, la presse vaut mieux. Mais il en faut beaucoup plus pour les décourager. Ils tiennent à exister parmi les ténors. Quitte à faire copain-copain avec tout le monde. Certains vont même jusqu’a s’accrocher aux éléments de la sécurité royale. L’essentiel est qu’on soit vu aux côtés des habitués de ce monde. C’est un vrai manège. Des acteurs, de sacrés comédiens. Mais il paraît qu’il faut avoir ce talent pour réussir en politique.

 

Le clap de fin donné, marquant la fin d’une activité officielle, les masques tombent. Pullman, hôtel au cœur de la capitale sénégalaise jouxtant la corniche Est, surplombant le fameux restaurant, Le Lagon bleu accueille une grosse partie de la délégation, ministres et chefs d’entreprises. En tongs, bermuda, T-shirt, blue jean, balgha et gandoura, ils sont décontractés. Ils parlent, bougent, mangent et rigolent comme tout le monde. C’est à ces moments que je les apprécie le plus. C’est sans langue de bois. Limite, bon enfant. Ce ministre qui, en passant, me donne une tape amicale dans le dos en lançant « Youssef, comment vas-tu? ». Cet autre grand patron de banque qui m’apostrophe « Ah, c’est vous le site avec le fameux numéro? » Ce numéro, c’est bien évidemment Le360.

 

Je me pose encore la question de savoir  ce qui m’attend sur les prochaines étapes de la visite royale en Guinée Bissau, Côte d’ivoire et Gabon. En attendant, moi qui découvre cette partie du continent, je suis sous le charme. Les concerts de klaxon de Casa me manquent, son incivisme aussi. A Dakar, on se range sur le bord dès les premiers coups de sirène de l’ambulance. Que nous réserve la suite? Je ne sais pas, à moins que les habitués viennent encore me faire des confidences sur l’agenda de la prochaine étape. Je présume que ça sera ainsi pour toutes les autres étapes. En attendant le Sénégal vous dit  » Yonou Jaam » ou « Tri9 Slama ». En somme, bon vent!

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Carnet de voyage. "Sidna", le "DakaRoi"!

Mohammed VI est appelé ici «DakaRoi». Coïncidence ou providence, on nomme les habitants de Dakar, les Dakarois. Dakar, capitale du Sénégal où le souverain est en visite depuis le mercredi 20 Mai, est une ville qui aime le roi. Ici comme ailleurs, la visite royale est un événement. 4 avions, d’une capacité moyenne de 160 places, sont affrétés pour le déplacement de la délégation marocaine. Les mêmes têtes ou presque. Ministres, chefs d’entreprises, journalistes officiels à l’exception de votre serviteur et son reporter d’images. Pour les habitués, bien sûr, c’est aux frais de la princesse.

 

Il y a aussi des opportunistes, bien évidemment. Et c’est de bonne guerre. Ils sont chefs d’une petite entreprise, généralement, dans des domaines très prisés en Afrique: énergie, marketing, communication, pharmacie, nouvelles technologies etc… Certains sont venus même de très loin, car pour rien au monde, ils ne rateraient une telle opportunité. C’est le cas de ce chef d’une entreprise marocaine venu de Dubai. Peu importe le décalage horaire, l’essentiel est de se fondre dans la délégation. Très souvent c’est au prix d’or qu’ils réussissent à s’arrimer au train de la délégation. Pour exister dans ce monde ils donnent l’impression de maîtriser à la virgule près l’agenda de « Sidna ». Ils distribuent des confidences: « tu sais, Sidna va se réveiller à telle heure ». Un autre confie avec le ton détaché de ceux qui en savent trop et disent peu : « Sa Majesté se rendra à tel lieu ». Un troisième, sans coup férir, « Sidna ne se déplacera pas pour cette activité ».

 

A quel Saint se vouer? Difficile à dire pour moi qui découvre ce monde pour la première fois. Une chose est sûre, personne, je dis bien personne, ne maîtrise l’agenda de Sa Majesté. Il n’empêche c’est un monde fantastique. En tout cas, c’est ma perception. Je passe vraiment pour un intrus dans ce monde, micro Le360.ma en main, mon reporter d’images derrière, camera entre les mains. La question, secret de polichinelle « Ach kaydir Hna? » Autrement dit « qu’est ce qu’il fait là? ». Visiblement la présence des envoyés spéciaux de Le360.ma intrigue. « Comment ils ont fait? », « qui les a invité? »…Des questions, toujours des interrogations sur notre présence. Pourtant la réponse est toute simple. Fallait juste nous la poser directement: nous sommes accrédités par le service presse de la présidence de la République du Sénégal.

 

Certains ministres, parmi ceux qui doivent jouer des coudes pour se frayer une place ne renoncent jamais. Ils affichent toujours un large sourire « marhba je suis disponible, marhba Je suis prêt à donner une interview, marhba si vous voulez des confidences ». Messieurs les ministres, la presse vaut mieux. Mais il en faut beaucoup plus pour les décourager. Ils tiennent à exister parmi les ténors. Quitte à faire copain-copain avec tout le monde. Certains vont même jusqu’a s’accrocher aux éléments de la sécurité royale. L’essentiel est qu’on soit vu aux côtés des habitués de ce monde. C’est un vrai manège. Des acteurs, de sacrés comédiens. Mais il paraît qu’il faut avoir ce talent pour réussir en politique.

 

Le clap de fin donné marquant la fin d’une activité officielle, les masques tombent. Pullman, hôtel au cœur de la capitale sénégalaise jouxtant la corniche Est, surplombant le fameux restaurant, Le Lagon bleu, accueille une grosse partie de la délégation, ministres et chefs d’entreprises. En tongs, bermuda, T-shirt, blue Jean, Balgha et Gandoura ils sont décontractés. Ils parlent, bougent, mangent et rigolent comme tout le monde. C’est à ces moments que je les apprécie le plus. C’est sans langue de bois. Limite bon enfant. Ce ministre qui en passant me donne une tape amicale dans le dos en lançant « Youssef, comment tu vas? ». Cet autre grand patron de banque qui m’apostrophe « Ah c’est vous le site avec le fameux numéro? » Ce numéro c’est bien évidemment Le360.

 

Je me pose encore la question de savoir qu’est ce qui m’attend sur les prochaines étapes de la visite royale en Guinée Bissau, Côte d’ivoire et Gabon. En attendant, moi qui découvre cette partie du continent, je suis sous le charme. Les concerts de Klaxon de Casa me manquent, son incivisme aussi. A Dakar on se range sur le bord dès les premiers coups de sirène de l’ambulance. Que nous réserve la suite? Je ne sais pas, à moins que les habitués viennent encore me faire des confidences sur l’agenda de la prochaine étape. Je présume que ça sera ainsi pour toutes les autres étapes. En attendant le Sénégal vous dit  » Yonou Jaam » ou « Tri9 Slama », en somme, bon vent.

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Carnet de voyage. "Sidna", le "DakaRoi"!

Mohammed VI est appelé ici «DakaRoi». Coïncidence ou providence, on nomme les habitants de Dakar, les Dakarois. Dakar, capitale du Sénégal où le souverain est en visite depuis le mercredi 20 Mai, est une ville qui aime le roi. Ici comme ailleurs, la visite royale est un événement. 4 avions, d’une capacité moyenne de 160 places, sont affrétés pour le déplacement de la délégation marocaine. Les mêmes têtes ou presque. Ministres, chefs d’entreprises, journalistes officiels à l’exception de votre serviteur et son reporter d’images. Pour les habitués, bien sûr, c’est aux frais de la princesse.

 

Il y a aussi des opportunistes, bien évidemment. Et c’est de bonne guerre. Ils sont chefs d’une petite entreprise, généralement, dans des domaines très prisés en Afrique: énergie, marketing, communication, pharmacie, nouvelles technologies etc… Certains sont venus même de très loin, car pour rien au monde, ils ne rateraient une telle opportunité. C’est le cas de ce chef d’une entreprise marocaine venu de Dubai. Peu importe le décalage horaire, l’essentiel est de se fondre dans la délégation. Très souvent c’est au prix d’or qu’ils réussissent à s’arrimer au train de la délégation. Pour exister dans ce monde ils donnent l’impression de maîtriser à la virgule près l’agenda de « Sidna ». Ils distribuent des confidences: « tu sais, Sidna va se réveiller à telle heure ». Un autre confie avec le ton détaché de ceux qui en savent trop et disent peu : « Sa Majesté se rendra à tel lieu ». Un troisième, sans coup férir, « Sidna ne se déplacera pas pour cette activité ».

 

A quel Saint se vouer? Difficile à dire pour moi qui découvre ce monde pour la première fois. Une chose est sûre, personne, je dis bien personne, ne maîtrise l’agenda de Sa Majesté. Il n’empêche c’est un monde fantastique. En tout cas, c’est ma perception. Je passe vraiment pour un intrus dans ce monde, micro Le360.ma en main, mon reporter d’images derrière, camera entre les mains. La question, secret de polichinelle « Ach kaydir Hna? » Autrement dit « qu’est ce qu’il fait là? ». Visiblement la présence des envoyés spéciaux de Le360.ma intrigue. « Comment ils ont fait? », « qui les a invité? »…Des questions, toujours des interrogations sur notre présence. Pourtant la réponse est toute simple. Fallait juste nous la poser directement: nous sommes accrédités par le service presse de la présidence de la République du Sénégal.

 

Certains ministres, parmi ceux qui doivent jouer des coudes pour se frayer une place ne renoncent jamais. Ils affichent toujours un large sourire « marhba je suis disponible, marhba Je suis prêt à donner une interview, marhba si vous voulez des confidences ». Messieurs les ministres, la presse vaut mieux. Mais il en faut beaucoup plus pour les décourager. Ils tiennent à exister parmi les ténors. Quitte à faire copain-copain avec tout le monde. Certains vont même jusqu’a s’accrocher aux éléments de la sécurité royale. L’essentiel est qu’on soit vu aux côtés des habitués de ce monde. C’est un vrai manège. Des acteurs, de sacrés comédiens. Mais il paraît qu’il faut avoir ce talent pour réussir en politique.

 

Le clap de fin donné marquant la fin d’une activité officielle, les masques tombent. Pullman, hôtel au cœur de la capitale sénégalaise jouxtant la corniche Est, surplombant le fameux restaurant, Le Lagon bleu, accueille une grosse partie de la délégation, ministres et chefs d’entreprises. En tongs, bermuda, T-shirt, blue Jean, Balgha et Gandoura ils sont décontractés. Ils parlent, bougent, mangent et rigolent comme tout le monde. C’est à ces moments que je les apprécie le plus. C’est sans langue de bois. Limite bon enfant. Ce ministre qui en passant me donne une tape amicale dans le dos en lançant « Youssef, comment tu vas? ». Cet autre grand patron de banque qui m’apostrophe « Ah c’est vous le site avec le fameux numéro? » Ce numéro c’est bien évidemment Le360.

 

Je me pose encore la question de savoir qu’est ce qui m’attend sur les prochaines étapes de la visite royale en Guinée Bissau, Côte d’ivoire et Gabon. En attendant, moi qui découvre cette partie du continent, je suis sous le charme. Les concerts de Klaxon de Casa me manquent, son incivisme aussi. A Dakar on se range sur le bord dès les premiers coups de sirène de l’ambulance. Que nous réserve la suite? Je ne sais pas, à moins que les habitués viennent encore me faire des confidences sur l’agenda de la prochaine étape. Je présume que ça sera ainsi pour toutes les autres étapes. En attendant le Sénégal vous dit  » Yonou Jaam » ou « Tri9 Slama », en somme, bon vent.