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VIDÉO: La presse dans tous ses états : édition 52

« La presse dans tous ses états » est la revue de presse sur Yanass TV. Cette semaine nous partons à Acapulco ou des alligators prennent d’assaut la célèbre station balnéaire. Nous passerons par l’Égypte où la répression militaire fait rage. Pour finir au Maroc où l’arrestation de Ali Anouzla (journaliste indépendant) fait polémique.

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International

Nouvel avertissement de l’armée contre les pro-Morsi

Le ministère de l’intérieur a lancé samedi 14 septembre un nouvel avertissement aux manifestants islamistes, prévenant que la police interviendrait s’ils tentaient de bloquer les routes et d’entraver la circulation.

Cette mise en garde survient au lendemain de manifestations auxquelles ont participé plusieurs milliers de personnes au Caire contre la destitution et l’arrestation le 3 juillet par l’armée de Mohamed Morsi, premier président du pays élu démocratiquement.

Le ministère accuse dans un communiqué les manifestants de commettre « de nombreux crimes », et cite le blocage de la circulation, « l’enlèvement de journalistes et la confiscation de leur équipement ». Il affirme qu’il « fera face d’une manière décisive » à ces pratiques et à toute « menace à la sécurité des citoyens », selon le texte.

LES PRO-MORSI CONTINUENT À SE MOBILISER

Le 14 août, les forces de sécurité avaient brutalement démantelé des campements de pro-Morsi au Caire, faisant des centaines de morts, en grande majorité des manifestants. Des heurts meurtriers ont suivi pendant plusieurs jours entre des pro-Morsi et policiers lors de manifestations réclamant le retour du président islamiste. Plusieurs attaques ont visé aussi l’armée et la police, faisant des victimes dans leurs rangs.

Les nouvelles autorités installées par les militaires ont, en outre, mené une vague sans précédent d’arrestations parmi les membres des Frères musulmans, la confrérie de M. Morsi. La quasi-totalité des dirigeants du mouvement ont été arrêtés et sont sous le coup de procès pour meurtre ou incitation au meurtre.

Les frères musulmans, même s’ils ne parviennent pas à mobiliser comme auparavant, ont continué d’appeler à manifester tous les vendredis en affirmant que leurs marches sont pacifiques. Samedi, environ 200 personnes ont manifesté au Caire près de la place Rabaa Al-Adawiya où l’un des campements pro-Morsi avait été violemment démantelé le 14 août.

Hommes, femmes et enfants scandaient « Rabaa, Rabaa ! », en référence à la place Rabaa Al-Adawiya, le second campement des pro-Morsi brutalement dispersé le 14 août. « Nous tenons une marche symbolique pour montrer qu’un mois après le massacre de Rabaa nous n’avons pas abandonné notre mouvement. Il va se poursuivre », a expliqué à l’AFP Ahmed Chamseddine, un médecin, parmi les manifestants.

Le même jour, le procès en appel du prédécesseur de M. Morsi, Hosni Moubarak a repris samedi au Caire, l’ex-chef de l’État encourant la peine de mort pour « complicité de meurtres » de centaines de manifestants lors de la révolte populaire qui l’a renversé en 2011. Le tribunal va convoquer d’ex-responsables pour témoigner à partir du 19 octobre aux prochaines audiences du procès.

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Egypte : Les généraux appellent à la manif

Le général Abdel Fattah Al-Sissi, chef de l’armée égyptienne, a demandé, dans un discours mercredi 24 juillet, à la population de manifester pour lui  « donner mandat » de mettre fin au  « terrorisme des pro-Morsi ».

« J’appelle tous les Égyptiens honnêtes à descendre dans la rue vendredi pour me donner mandat pour en finir avec la violence et le terrorisme », a déclaré le général, qui est également ministre de la Défense et vice-Premier ministre dans le nouveau gouvernement, alors que les Frères musulmans partisans du président déchu continuent de mobiliser pour réclamer son retour.

Le général se trouve en difficultés face à la rue qui ne se démorde pas et les partisans de Morsi qui refusent tout compromis, exigeant le retour du président élu. Il demande aux « Égyptiens honnêtes (sic) de descendre dans la rue pour montrer au monde leur volonté comme avant le 30 juin ». Le régime cherche un prétexte pour mettre fin par les armes aux sit-in et aux manifestations populaires spontanées qui lui sont hostiles.

« Je vois que certains veulent entraîner le pays dans un tunnel sombre », a-t-il encore affirmé dans ce discours lors d’une cérémonie militaire, en allusion aux troubles politiques souvent meurtriers qui secouent le pays depuis près d’un mois.

Le général Al-Sissi a assuré que des conseillers de l’ancien président Morsi avaient tenté de le dissuader de le déposer en « disant qu’il y aurait beaucoup de violence à cause des groupes armés ». Mais il a réaffirmé que l’armée n’avait fait qu’accomplir la volonté du peuple en destituant l’ex-chef d’État.

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Egypte : Le président Morsi destitué par l’armée

L’armée égyptienne avait donné lundi 48 heures au chef d’Etat Mohammed Morsi pour «satisfaire les revendications du peuple». Le président ne prenant pas l’initiative de quitter le pouvoir, l’armée vient de l’informer qu’il n’est plus président de l’Égypte.

Mohamed Morsi a catégoriquement refusé mardi soir de quitter le pouvoir, mettant en avant la «légitimité» que lui confère son élection démocratique, il y a un an. Il a rejeté l’ultimatum de l’armée, affirmant qu’il ne se plierait à aucun «diktat».

Avant l’expiration du délai, le chef de l’armée égyptienne, Abdel Fattah al-Sissi, rencontrait le représentant de l’opposition Mohammed ElBaradei et des chefs religieux. Les représentants du parti al-Nour et du Parti de la liberté et de la justice, vitrine politique des Frères musulmans dont est issu Mohamed Morsi, ont été également invités mais ne se sont pas présentés au ministère de la Défense au Caire où se tiennent les tractations.

Ce mercredi soir, l’armée annonce une élection présidentielle anticipée. En attendant, le président Morsi est remplacé par le chef de la Cour constitutionnelle, et la constitution est suspendue.

La décision de l’armée égyptienne a été accueillie avec une grande liesse dans la place Tahrir et les médias qui demandaient le départ du président, alors que les chaînes représentant les Frères Musulmans ont cessé d’émettre. Le parti Liberté et Justice s’est indigné, sur sa page facebook, que parmi les premières décisions du « coup d’état militaire » cette décision de  » couper l’émission des chaînes d’opposition ».

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Jamaleddine nommé ambassadeur d’Egypte au Maroc

Alors que le torchon brûle entre les manifestants et le pouvoir en Egypte, le président égyptien, Mohamed Morsi, a nommé Ahmed Ihab Jamaleddine au poste d’ambassadeur au Maroc, a rapporté dimanche l’agence de presse égyptienne MENA.

M. Ihab Jamaleddine a reçu ses lettres de créance lors d’une cérémonie présidée au Caire par le Chef de l’Etat égyptien.

Cette nomination intervient dans le cadre d’un mouvement de nomination de plusieurs ambassadeurs et consuls égyptiens.

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