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USA-Maroc: Réaffirmation d’un partenariat stratégique

Le Roi Mohammed VI a terminé sa visite officielle aux États-Unis par une rencontre au Sommet avec le président américain, Barack Obama, le vendredi 22 novembre 2013 à la Maison Blanche. Cette rencontre a permis aux deux pays, qui sont alliés depuis 1777, de réaffirmer les convergences dans le domaine géopolitique et d’envisager une dynamisation de la coopération économique.

Barack Obama a insisté sur le leadership du Roi du Maroc « dans l’approfondissement de la démocratie, des progrès économiques et du développement humain au cours de la décennie écoulée ». C’est un soutien aux réformes démocratiques et économiques ainsi qu’au progrès constaté dans divers domaines notamment la promotion des libertés fondamentales et le respect des droits de l’homme. En fait, prenant acte que le Maroc est, grâce aux réformes impulsées par le Roi, l’un des très rares pays qui n’a pas été livré au chaos par les agitations des années 2011-2012 le président des Etats-Unis met en exergue l’exception marocaine et il reconnait que le modèle marocain peut constituer un exemple pour la région.

L’importance accordée par l’exécutif américain à la visite du Roi démontre l’influence et la crédibilité du Maroc sur la scène régionale et internationale. Les Etats-Unis, comme les autres grandes puissances, savent le rôle essentiel joué par le Maroc pour la stabilité en Afrique ainsi que le sérieux du Maroc dans la  lutte contre le terrorisme et l’extrémisme religieux dans la région sahélo-saharienne. C’est cette implication sans faille sur un dossier prioritaire aux yeux des Etats-Unis, qui a conduit à la réaffirmation par Washington et Rabat d’un partenariat stratégique ayant pour objectif de faire progresser des priorités pour la sécurité au Maghreb, en Afrique et au Proche-Orient.

La paix et la sécurité de la région du Maghreb et de l’Afrique sahélienne, menacés par les groupes terroristes et les narcotrafiquants, passent naturellement par une solution au conflit sur le Sahara marocain, d’autant plus que les liens du groupe séparatiste Polisario avec les mafias et les terroristes sont de plus en plus avérés. Sur la question du Sahara marocain,  le président des Etats-Unis a promis de continuer à soutenir les efforts destinés à trouver une solution pacifique, durable et acceptée mutuellement. A cet égard, la Maison Blanche a rappelé son soutien au plan d’autonomie marocain pour les régions du sud, le qualifiant de « sérieux, réaliste et digne de foi ». Il est en effet constant que le plan marocain constitue la seule solution pour mettre un terme à un conflit qui est un reliquat de la guerre froide et reste artificiellement entretenu par l’Algérie.

Le Maroc plate-forme vers le marché africain

Maroc-Etats-Unis-usaLa coopération économique a également été à l’ordre du jour de la visite. Le communiqué commun rédigé à l’issue de la rencontre entre les deux chefs d’Etat précise que les Etats-Unis et le Maroc ont signé un Accord de facilitation des échanges « qui développe l’Accord de libre-échange Etats-Unis-Maroc et représente pour le 21esiècle, un mécanisme permettant d’aller de l’avant dans la réforme et la modernisation douanières. Le Maroc est le premier partenaire des Etats-Unis dans la région avec qui un tel accord est conclu et qui approuve les principes communs de l’investissement et la technologie de la communication des informations et le commerce des services ».

Il est surtout notable que les Etats-Unis ont pris la mesure des efforts du Royaume en vue de promouvoir un développement durable. Du même coup,  ils reconnaissent le Maroc  en tant que plate-forme importante pour l’Afrique du Nord et l’Afrique sub-saharienne en termes de commerce et d’investissement. C’est donc la place centrale du Maroc dans la région qui est ainsi mise en exergue. La présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc, Miriem Chaqroun, a fait valoir aux milieux économiques d’Outre Atlantique que son pays, « grâce à la trentaine d’accords de libre-échange signés avec différents pays et à son expertise sur le marché Africain sert de hub pour les investissements productifs en Afrique ». Raison de plus pour tenter d’attirer les capitaux américains pour investir dans la croissance et le décollage économique d’un pays qui est positionnées aux portes du marché européen et du prometteur marché africain. Un marché africain dont les Etats-Unis découvrent qu’il est devenu un enjeu majeur dans leur rivalité avec la Chine.

En conclusion, il semble que ceux qui misaient sur un délitement des relations entre les deux pays, à cause de l’agitation de certains cercles ralliés à grandes frais aux manœuvres anti-marocaine du voisin algérien, en sont pour leurs frais. La diplomatie du Royaume aurait donc marqué un point.

Charles SAINT-PROT
Directeur de l’Observatoire d’études géopolitiques

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Oussama Chaara, 14 ans combat en Syrie

Maroc : Un enfant marocain a fait son apparition cette semaine sur Facebook, arborant une arme de guerre Kalashnikov. Le garçon âgé de quatorze ans, originaire de Tanger (nord du Maroc), aurait rejoint son père combattant en Syrie.

D’après des le site Art19, le jeune garçon s’appellerait Oussama Chaara. Il aurait rejoint on ne sait comment les rangs des djihadistes combattant le régime de Bachar Al Assad, en Syrie.

Il s’agirait d’une photo qui circule depuis mercredi sur les réseaux sociaux. Principalement sur facebook. La photo d’un enfant habillé en treillis et portant une arme de guerre, le présente comme un djihadiste marocain en Syrie. Appelé « Oussama Al Maghribi » (Oussama le Marocain) sur une page Facebook, l’enfant était connu à Tanger, où il aurait fait partie de la section locale du mouvement 20 février.

Oussama Chaara s’affichait très souvent avec  les figures emblématiques du mouvement, qui protestaient dans la ville du Détroit pour demander la libération des membres emprisonnés.

Nordine, 16 ans, marocain de Sebta (enclave espagnole), serait parti fin mars dernier en Syrie pour combattre les forces de Bachar Al Assad. Plus de 1200 Marocains auraient rejoint l’armée libre syrienne depuis l’éclatement de la guerre civile dans ce pays.

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La diaspora marocaine et son avenir

L’arrivisme et l’opportunisme petit-bourgeois des responsables: La diaspora marocaine qui est estimée en 2012 à plus de 4.500.000 âmes, transfert plus de 55 milliards de dirhams/an au cours des dernières années, soit l’équivalent de 7 à 8 % du revenu national de notre royaume. 

CHATAREn dépit de ses transferts qui contribuent fortement à renforcer le système financier du Maroc en servant d’amortisseur social que ce soit dans l’éducation, la santé, la consommation courante ou même dans le rétablissement de l’équilibre de la balance économique avec l’étranger, la diaspora des M.D.M qui est une richesse inestimable (par sa diversité, son savoir-faire, son relationnel, ses valeurs et son amour pour la patrie) demeure toujours inexploitée.

Les marocains du monde se sentent frustrés et croient qu’ils ont été bernés par le mirage de leur exclusion du processus de la création par les gouvernants, du Ministère des M.R.E, des fondations et enfin du C.C.M.E «fantoche» qui ne représente que lui-même (et encore….). Ainsi, le rôle principal de ces «machins» officiels n’a consisté jusqu’à présent qu’à dilapider les deniers publics en organisant des fêtes folkloriques et des rencontres dépourvues de débats sérieux.

L’arrivisme et l’opportunisme petit-bourgeois des responsables de ces organisations qui ont été imposés de façon autoritaire ne font que distraire et oublier à la diaspora des M.D.M que les solutions à tout ce qu’elle pose comme problèmes existentiels sont naturellement à sa portée. En effet, ces responsables effectuent souvent inutilement des voyages à travers le monde à l’abri de tout contrôle et de toute évaluation des résultats des activités des organisations qu’ils sont censés administrer et gérer à bon escient. C’est pourquoi, pour la diaspora des M.D.M, la vie devient comme une course dont la ligne d’arrivée s’éloigne au fur et à mesure qu’on accélère le rythme.

Nous estimons que cette composante de la population marocaine, ne peut être mieux valorisée que dans le cadre de la nouvelle constitution dont le principe fondamental est l’égalitarisme en devoir et en droit. Et, le meilleur des incitants de cette valorisation est la participation politique de la diaspora des M.D.M d’une manière directe à toutes les institutions électives du pays, afin qu’elle puisse se sentir pleinement citoyenne marocaine conformément au droit conféré par la constitution.

Il nous faut donc un immense sursaut patriotique dans une large solidarité pour pousser hors de l’orbite ceux qui, dans notre pays, se complaisent à entretenir des réseaux des prédateurs qui sont décidés à réduire la diaspora et les larges couches populaires marocaines à néant. Nous sommes persuadés que l’exploitation des transferts de la diaspora et des richesses de notre royaume que nous aimons tant, se fait sous le parapluie des ceux qui nous gouvernent dans l’ombre et qu’il est naïf de se fier à tout ce qui se raconte actuellement sur toutes les tribunes nationales et internationales sur la situation du Maroc.

transferts-mre-2012-252bdLes deniers publics détournés: Ces éléments dépourvus de tout esprit de civisme et de patriotisme, que M. A. BENKIRANE surnomment « Tamassihs » et « Afarits » (caïmans  et diables) et devant lesquels il a  baissé les bras, ont fini par devenir ses compères en composant avec lui.  Ces éléments nuisibles et dangereux qui ne participent pas au processus de développement socio-économique de notre royaume, détournent les deniers publics sans produire un clou. Ces  faiseurs des maffieux de la rente qui ne payent pas d’impôts et qui n’investissent pas dans les entreprises, surtout les P.M.E et P.M.I créatrices d’emplois, ne finissent pas d’affaiblir significativement le pays. Et ils savent que son relèvement n’est pas pour demain, quelle que soit l’ardeur de la prise de conscience que son Roi et son Peuple exprimeraient. Alors que les fuites des grands capitaux marocains à l’étranger battent leur plein, notre Royaume fait appel au soutien des pays du golfe et des institutions financières internationales; c’est là la chandelle de la trahison de ces «diables» et ces «caïmans» dont l’existence est fondée sur le principe suivant : ou tu pilleras ton prochain, ou c’est ton prochain qui te pillera.

Toutefois, puisque M. A. BENKIRANE s’est montré incapable de les poursuivre en justice, c’est au peuple marocain tout entier, y compris la diaspora des M.D.M, de les tracasser, les traquer, les démasquer et les dénoncer dans les mass media et autres moyens de communication et d’information modernes. Ces maffieux qui se terrent et s’activent dans les cryptes des centres de décision, n’ont pas intérêt à voir les membres de la diaspora s’intégrer dans leur pays d’origine et encore moins dans leurs pays d’accueil. Car ces «diables» et ces «caïmans» sans scrupules voudraient bien faire perpétuer cette contribution passive de la diaspora à l’économie de notre royaume qui se limite uniquement au transfert. Ils n’admettent pas que la diaspora puisse contribuer activement et d’une manière moderne au développement socio-économique de leur pays d’origine et également de leurs pays d’accueil. Les efforts consentis par la diaspora pour orienter une partie de ces transferts vers des secteurs plus productifs ont toujours buté contre les entraves tendus par ces maffieux «invisibles», au niveau des pouvoirs judiciaires et exécutifs.

La diaspora marginalisée:  Face à ces traquenards cachés, efficaces mais extrêmement dangereux pour notre royaume, il a été constaté que la diaspora n’a pu s’activer et investir que dans certaines régions pauvres et marginalisées, et ce dans les domaines qui relèvent normalement des compétences de l’Etat : l’acquisition des équipements médicaux, le désenclavement routier de certains villages, la scolarisation, etc., enfin, le misérabilisme par la sous-utilisation et la dilapidation des compétences de la diaspora, au détriment du développement de notre cher et beau royaume.

C’est pourquoi, les compétences de la diaspora doivent faire l’objet d’une attention particulière, car leur absence du territoire et leur manque d’adaptation à l’état d’esprit de l’administration marocaine, fait que de nombreuses opportunités leurs sont inaccessibles, alors même que le Maroc a besoin de leur savoir-faire et de leur réseau relationnel inexploité.

Le transfert de «know how» permet d’ouvrir des opportunités d’affaire et d’échange d’expertises, l’exploitation du réseau relationnel constitue un relais de la diplomatie «publique-parallèle» dont notre royaume a tellement besoin actuellement à l’étranger (voir notre article intitulé : «Collecte et diffusion d’information en diplomatie»).

Saïd CHATAR

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Maroc: l’INDH pour quoi faire?

Depuis 2005 les médias mubliques mènent une campagne nationale en faveur de l’INDH (L’initiative nationale pour le développement humain). Une initiative royale visant à créer des emplois et à financer des initiatives associatives. Notre confrère Telequel s’y intéressé de près et a publié une étude intéressante sur le sujet.

« Deux chercheurs ont récemment étudié lessss retombées sociétales de l’Initiative nationale pour le développement humain. Conclusion de leurs travaux : l’INDH serait en fait un outil de contrôle de l’Etat visant à dépolitiser la société civile. L’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) vient de prendre un sacré coup. Deux chercheurs ont livré leurs conclusions sur les retombées de ce chantier national lancé en 2005 par le roi, et elles sont plutôt inquiétantes. “Les dispositifs mis en place dans le cadre de l’INDH peuvent être expliqués comme un instrument de cooptation et de dépolitisation de la société civile”, écrit Mustapha El Mnasfi, doctorant au Centre Jacques Berque, dans une étude consacrée aux effets de la participation citoyenne aux projets de l’INDH en milieu urbain. Après avoir mené une enquête de terrain pour observer le tissu associatif né dans le cadre de l’INDH, le chercheur estime que “ce type de mobilisation associative s’inscrit dans un vaste projet d’étatisation de la société”.

Assos domestiquées ?

Mustapha El Mnasfi a pu constater que les associations nées ou transformées sous l’impulsion de l’INDH n’exercent “plus de pression ni de contrôle sur l’Etat”. Il en arrive donc à la conclusion que le rôle de l’INDH en zone urbaine est bien de garantir la paix sociale. Et ce dans des quartiers populaires “ayant vécu auparavant sous la tension entre leurs habitants et le Makhzen”, là où des associations animent désormais une multitude de projets pensés par l’Etat. Une forme de domestication d’autant plus inquiétante quand on sait que l’INDH représente à elle seule 40% du tissu associatif marocain, selon le Haut commissariat au plan. El Mnasfi admet que l’INDH a “réussi à intégrer les jeunes et les femmes”, mais il remarque que cela a aussi pour conséquence de les écarter encore plus des partis et de l’action politique. L’impact des programmes de l’INDH avait déjà fait l’objet d’une étude, publiée par l’Observatoire national

du développement humain (ONDH). Le propos, plus mesuré, consistait à dire qu’il était encore difficile de juger les changements induits par l’INDH dans les “quartiers insalubres”. L’étude assurait que la “profusion d’associations” avait créé un “espace de débat”, intégrant ça et là un nouvel acteur dans les décisions locales. Mais elle faisait aussi remarquer que l’INDH ne semblait pas avoir pour but “l’accompagnent du potentiel organisationnel local pour prendre en charge le développement”. A croire que les associations de l’INDH oscillent entre relais pour le développement et relais du pouvoir.

Un rôle de pompier

L’INDH serait-elle un pompier sur le front du conflit social ? C’est en tout cas ce que semble penser Ibtissam El Rhali, doctorante à l’université Mohammed V de Rabat, qui a publié le mois dernier une étude sur la lutte contre la pauvreté au Maroc sur le site Farzyat, dédié aux questions de société. La chercheuse a décidé de s’intéresser aux AGR (activités génératrices de revenus), qui occupent une place toujours plus accrue dans les dispositifs de l’INDH et qui sont plutôt destinées au monde rural. Entre 2011 et 2012, plus de 2200 projets de ce type ont vu le jour, profitant à environ 34 000 bénéficiaires et mobilisant quelque 762 millions de dirhams. 53% des projets menés sur cette même période ont concerné l’agriculture. Pourtant, les AGR “ne constituent pas la panacée universelle du développement”, soutient Ibtissam El Rhali. Elle rappelle que de telles activités ont tendance à ne pas résorber des problèmes tels que “l’analphabétisme, les conflits entre groupes”. Ses conclusions sont relativement proches de celles de Mustapha El Mnasfi. Si son confrère parlait de “dépolitisation” et de “cooptation”, la chercheuse affirme qu’un “arrière-plan sécuritaire […] préside en grande partie à la mise en place de ces AGR”. A l’en croire, la mise en place de ces activités est le fruit d’une “obsession”, celle “de la naissance d’éventuels mouvements sociaux, mêmes locaux”. Et tout comme Mustapha El Mnasfi, Ibtissam El Rhali constate que les AGR ne développent pas l’esprit d’initiative des acteurs et des bénéficiaires. Elle précise même que leur gestion est le plus souvent monopolisée par “quelques micro-notables”. De là à conclure que l’INDH est en réalité un outil de contrôle, il n’y a qu’un pas pour les deux chercheurs.

Objectif participatif raté

Pourtant, dans le discours, l’approche participative est une composante majeure de l’INDH, qui vante ce principe tant aux citoyens qu’aux institutions étrangères qui l’accompagnent. Cette idée était au cœur de la philosophie de l’INDH au moment de son lancement. Un rapport du très officiel Conseil économique, social et environnemental (CESE), rendu public en 2013, rappelait que l’INDH est censée être “la première expérience d’approche ascendante, participative et inclusive”. Ce même rapport remarquait que les comités locaux de l’INDH, au sein desquels œuvrent militants associatifs et élus locaux, entre autres, n’ont “aucun pouvoir décisionnel”. Le propos est dur, mais ne fait que recouper ceux précédemment émis par l’ONDH, qui relevait déjà les “insuffisances en matière d’implication des différents acteurs”. L’ONG décrivait des comités locaux aux prérogatives “très modestes”, dominés par un “sentiment de marginalisation” en milieu urbain et “quasi absents” en milieu rural.

Dans son travail de recherche, au ton neutre et scientifique, El Mnasfi remarque lui aussi qu’au sein de l’INDH, les “pouvoirs locaux veillent à la mise en œuvre des orientations établies par le pouvoir central”, représenté par les walis et préfets de région. Nous sommes loin d’une généralisation des outils participatifs qui, mis à la portée des citoyens, permettent un contrôle sur les pouvoirs publics ou une autonomie dans la conduite des projets. « 

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Le Maroc relance l’idée d’un tunnel sous la Méditerranée

Le gouvernement marocain souhaite relancer le projet de tunnel sous-marin entre le Maroc et l’Espagne à travers le détroit de Gibralar, vient d’indiquer Najib Boulif à l’agence Map.

Le ministre marocain, qui était à Bruxelles cette semaine dans le cadre d’une conférence euro-méditerranéenne, a indiqué que son gouvernement souhaitait présenter à ses partenaires européens un projet techniquement « faisable » dans les 3 ans, le temps de convaincre les bailleurs de fonds ainsi que les pays de la région.

Pour le ministre, « le tunnel sous-marin devant relier le Maroc et l’Espagne est le grand projet du siècle sur lequel les pays de la région devraient se pencher sérieusement et inscrire à la tête de l’agenda méditerranéen ».

A la base, le projet de liaison fixe datant de 1989 prévoyait la construction d’un pont qui unirait l’Union européenne et l’Afrique avant que le projet ne se transforme – sur le papier – en un tunnel similaire à celui reliant la France et la Grande Bretagne, le tunnel sous la Manche.

Le projet soutenu par le Maroc prévoit la construction d’un tunnel long de 38.7 km avec des galeries intermédiaires de service. Sur les 38.7 km, 27.7 km seront directement en dessous la Méditerranée à une profondeur de près de 100m.

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AMDH dénonce le calvaire de Saïd Ayache

La plus importante association de défense des droits de l’homme au Maroc vient de diffuser une lettre qu’elle a envoyée au ministre de la justice et des libertés, El Mostafa Ramid, et dans laquelle elle dénonce le calvaire d’un jeune homme, Saïd Ayache, qui se trouve actuellement dans le coma, entre la vie et la mort à l’hôpital Ibn Sina de Rabat.

Saïd Ayache a été arrêté à Ouezzane en mai 2013. et condamné à un an de prison, mais dans la prison d’Ouezzane où il a été incarcéré puis dans celle de Souk Larbaâ du Gharb, où il a été transféré par la suite, les autorités pénitentiaires lui auraient refusé tout soin concernant ses maux de tête qu’il a suite à des coups portés par la police -un certain Abdessamad- selon l’intéressé, pour s’être plaint auprès du médecin puis de la direction de cette prison de douleurs persistantes au niveau du crâne, et pour avoir exigé d’être transféré à l’hôpital, il a été agressé par les matons de la prison qui l’ont frappé, encore une fois, à la tête.

L’Association des droits de l’homme demande des explications au ministre de la justice et des libertés.

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Barack Obama reçoit Mohammed VI

Le roi du Maroc Mohammed VI sera l’hôte du Président américain, Barack Obama, le 22 novembre. Il s’agira de la première visite du souverain depuis l’arrivée au pouvoir du Président américain, il y a près de cinq ans.

Le 22 novembre sera un jour particulier pour Mohammed VI. Ce jour, le roi du Maroc sera reçu à la Maison Blanche par Barack Obama. Il s’agit de la première visite du souverain à Washington depuis l’élection du Président américain à la tête du pays. Après avoir accédé au trône en 1999, il avait été reçu en 2002 et 2000 à Washington par les prédécesseurs de Barack Obama, George W. Bush et Bill Clinton.

Mohammed VI et Barack Obama s’entretiendront sur plusieurs sujets : « la lutte contre l’extrémisme violent, du soutien aux transitions démocratiques et de la promotion du développement économique au Moyen-Orient et en Afrique », a précisé le porte-parole de la Maison Blanche. D’après ce dernier, « cette visite sera aussi l’occasion de renforcer l’amitié de longue date entre les États-Unis et le Maroc, et renforcera notre partenariat stratégique. Obama veut aussi évoquer avec le roi le soutien américain aux réformes démocratiques et économiques du Maroc ».

Le Sahara occidental en question

Les deux responsables aborderont bien évidemment la question de l’épineux dossier du Sahara occidental, ex-colonie espagnole, en conflit avec le Maroc, réclamant son indépendance. Le Maroc propose une autonomie sous sa souveraineté pour le Sahara occidental. Une proposition rejetée par les indépendantistes du Polisario, soutenus par l’Algérie, qui réclament un référendum d’autodétermination. D’ailleurs, la visite du monarque marocain à la Maison Blanche est directement liée à la question sahraouie. Sa visite avait été ficelée depuis mai dernier, après son entretien au téléphone avec Barack Obama. Selon Rabat, leur conversation avait eu lieu à la suite d’un échange de lettres entre Mohammed VI et le chef d’Etat américain sur le Sahara occidental. La présidence américaine avait alors affirmé que Barack Obama avait « invité le roi à Washington et a dit être impatient de poursuivre leur conversation en tête-à-tête ».

Ce n’est donc pas un hasard que l’annonce de la visite du souverain marocain soit intervenue au lendemain de son discours, commémorant la « Marche Verte » sur le Sahara occidental décidée par son père Hassan II en 1975. Le roi a pointé du doigt Alger mais aussi Washington, s’interrogeant s’il y a « une crise de confiance entre le Maroc et certains centres de décision chez ses partenaires stratégiques, concernant la question des droits de l’Homme au Sahara ? » Une question à laquelle pourrait peut-être répondre le secrétaire d’Etat américain John Kerry attendu en début de semaine prochaine à Rabat, dans le cadre de sa tournée régionale, entamée en Égypte.

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International

Lesbianisme n’est pas un péché capital en Islam

Selon  le cheikh Abdelbari  Zemzami, l’imam marocain controversé, le sexe homosexuel entre femmes, n’est point un péché capital et ne peut être considéré, adultère.

«Les femmes n’ont pas de pénis et sont incapables d’effectuer des pénétrations, conditions sine qua non, pour qu’il y ait adultère» aurait expliqué Zemzami.

Selon lui, les lesbiennes commettent un seul interdit religieux, celui de se dénuder les unes devant les autres et d’exposer les unes aux autres, leurs parties intimes, ce qui est proscrit en Islam, mais pas au degré d’un grand péché.

Ces déclarations ont été attribuées à Abdelbari Zemzami, par le journal arabophone marocain Al Nass.

Ce  n’est pas la première fois que Zemzami fait polémique. Il avait récemment fait appel au gouvernement marocain pour  interdire la polygamie. Ce qui lui a été refusé jusqu’à présent.

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Maroc : McDonald’s ne veut plus répondre aux consommateurs

BadBuzz pour McDonald’s Maroc qui a perdu toute notion de communication depuis plus d’un mois. En effet, ce dernier est aux abonnés absents depuis la publication d’un article sur Al-kanz dans lequel les consommateurs musulmans sont invités à demander à l’enseigne de restauration rapide McDonald’s une totale transparence sur l’origine de ses viandes dites « halal ».

Un incendie, un article et la communauté se mobilise

Fin août, un incendie dû à un court-circuit détruit le restaurant McDonald’s de Marrakech ne causant que des dégâts matériels. Dans son article sur le sujet, le site Al-Kanz publie le communiqué de presse de la chaîne de restauration qui annonce la construction d’un restaurant nouvelle génération pour remplacer celui-ci. Hic, la chaîne de restauration, mondialement connue et présente dans les pays musulmans, refuse toujours d’être transparente vis-à-vis de ses consommateurs musulmans quant à la provenance de ses viandes prétendues halal.

Le badbuzz est lancé, Al-Kanz invite ses lecteurs à contacter l’Office nationale de sécurité sanitaire des produits (ONSSA) afin qu’il se penche sur le dossier McDonald’s. Plus tard, le 16 septembre, il les invite à se rendre directement sur Facebook pour poser leurs questions, la mobilisation des lecteurs est désormais plus visible.
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La page Facebook de McDonald’s Maroc est rapidement envahie et cette simple question ne trouvera pas de réponse. Les premiers jours, Mc Donald’s snobe les lecteurs curieux puis disparaît.

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McDonald’s porté disparu

Il paraît clair qu’au Maroc McDonald’s ne soit pas formé à la gestion de crise. Plus d’un mois après la publication du premier article, la page Facebook reste inanimée, les questions posées sans réponse et un community manager, habituellement très actif, porté disparu.

Après 23 jours de silence sur Facebook, McDonald’s fait des messes basses

Trois semaines de silence sur le réseau principal utile à la communication de la chaîne et McDonald’s tente de mettre en avant un post du mois de juillet. Avait-il oublié qu’Al-Kanz veillait avec amour sur eux ? Le post a depuis été déverrouillé du haut de la page.
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C’est alors via son site internet que McDonald’s Maroc se fait encore plus de mal en effaçant la section halal et la bascule en ‘’404 Mc Donald’s’’, pour finir par une nouvelle page ‘’ Nos viandes sont certifiées Halal’’ dans laquelle Mc Donald’s tente de rassurer sa clientèle marocaine en affichant son bon respect des lois et de leur culture. Pour finir, l’enseigne annonce une certification de ses produits par « l’Instituto Halal (Junta Islamica de Espania) » et le « Halal Catering Argentina (Centro Islamico de la Republica Argentina) sans entrer dans les détails des méthodes de contrôle et de certification du sacrificateur, tentant ainsi de balayer d’un revers de main les questions des consommateurs. 4

Et aux dernières nouvelles, le site officiel de McDonald’s Maroc est inaccessible.
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International

Le passeport marocain donne accès à 60 pays sans visa

Le nouveau passeport  biométrique marocain permet l’accès sans visa à plus de soixante pays, excepté l’Europe et l’Amérique du nord.

Afrique : Algérie, Burundi, Cap-Vert, République centrafricaine, Comores, République du Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Guinée, Kenya, Madagascar, Mali, Mozambique, Niger, Sao Tomé-et-Principe, Soudan, Soudan du sud, Sénégal, Seychelles, Togo, Tunisie, Ouganda, Zambie.

Amériques : Bolivie , Cuba Cuba, Brésil, Dominique , Équateur, Grenade, Haïti, Montserrat (Antilles), Nicaragua, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Suriname.

Asie : Cambodge, Corée du sud, Géorgie , Hong Kong, Indonésie, Jordanie, Laos Visa, Macao, Malaisie, Maldives, Népal, Palestine, Philippines, Sri Lanka, Syrie, Tadjikistan, Timor oriental.

Europe : Turquie, Kosovo.

Océanie : Îles Cook, États fédérés de Micronésie, Nioué, Palaos Palaos, Samoa Samoa, Tuvalu, Vanuatu

Passeport marocain Visa

Par contre les passeports du Royaume-Uni, la Suède et la Finlande permettent le déplacement dans plus de 173 pays sans visa.

Fayçal C. – Yanass