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Des journalistes américains dénoncent l’arnaque du 11 septembre

Beaucoup de journalistes américains n’ont plus peur de parler de leur gouvernement en affirmant que celui-ci ment au sujet des attentats du 11 septembre 2001 et plus largement de la « guerre contre la terreur ».

Seymour Hersh, le journaliste d’enquête vedette aux USA n’a pas hésité à dévoiler que le gouvernement américain a délivré un « énorme mensonge » et « qu’il n’y a pas un mot de vérité là-dedans » au sujet de l’élimination d’Oussama Ben Laden le 2 mai 2011.

Il en a profité pour attaquer le New York Times et les autres gros médias de son pays, déclarant qu’ils devraient tous être fermés pour avoir menti au monde entier : «  Nous mentons au sujet de tout, mentir est devenu la norme  ».

Il est rejoint par d’autres confrères qui sont d’accord pour dire que toute l’affaire « Oussama Ben Laden et le 11 septembre » est un gigantesque mensonge.

« Il est douteux que des musulmans soient derrière les attaques du 11 Septembre. Pensez-y une minute : La famille du président Bush faisait des affaires avec celle de l’homme soi-disant derrière ces attaques terroristes, Oussama Ben Laden. La famille Ben Laden était membre du comité directeur de la compagnie pétrolière de Bush. Comment est-il possible que parmi les milliards de familles qu’il y a dans le monde, la seule famille qui ait perpétré les attaques du 11 Septembre soit justement celle qui était en affaire avec le président des États-Unis ? Ceci ressemble plus à une faveur qu’autre chose. Je ne pense pas que le 11 Septembre ait été une conspiration arabe ou une conspiration musulmane. Je pense que c’est une conspiration américaine pour renverser le gouvernement des États-Unis et pour installer ce qui est en train de devenir un état policier et aussi faire avancer les ambitions impérialistes des États-Unis pour escroquer le Moyen-Orient de ses ressources énergétiques ».

On ressent une volonté de plus en plus grande du peuple américain de remettre en cause ce que son gouvernement essaie de lui faire croire depuis toutes ces années. C’est sur, un jour la vérité éclatera réellement au grand jour.

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International

Manifestation à Montréal contre le projet de loi sur la laïcité

Une manifestation à l’appel d’un collectif musulman a rassemblé quelques milliers de personnes samedi 14 septembre à Montréal pour protester contre le projet du gouvernement québécois de bannir les signes religieux ostentatoires dans la fonction publique.

Le gouvernement indépendantiste de la province du Québec a présenté il y a quelques jours une « charte des valeurs » du Québec dont un volet porte sur une proposition controversée sur l’interdiction faite aux agents de la fonction publique de porter des signes religieux comme la kippa, le hijab ou le turban.

A la fin de la manifestation, Adil Charkaoui, un porte-parole du « collectif québécois contre l’islamophobie », a harangué la foule, en grande majorité des musulmans, en leur promettant d’aller devant les tribunaux pour contester une loi qui ne sera discutée à l’Assemblée nationale de Québec qu’à l’automne.

L’EXEMPLE FRANÇAIS

Avec cette « charte des valeurs », le gouvernement Marois a clairement annoncé son intention de défendre l’idée d’une laïcité « à la française ».

En France, beaucoup « disaient que c’était l’Apocalypse, que les écoles allaient se vider, mais en fait le bilan de l’expérience française nous montre que la vaste majorité des étudiantes qui étaient concernées par l’interdit [de porter le voile islamique] ont accepté finalement de renoncer à leur voile », a confié dans un entretien à l’agence AFP le ministre des institutions démocratiques, Bernard Drainville.

« C’est un choix de société que vous avez fait en France, au nom de la République, pour le Québec c’est au nom d’un choix collectif et de certaines valeurs que nous souhaitons affirmer », a-t-il poursuivi.

Les manifestants de samedi ont, au contraire, dénigré la laïcité « à la française » en criant « Le Québec, c’est pas la France » afin de réaffirmer leur attachement à la liberté d’afficher leur religion sur leur lieu de travail.

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VIDÉO: La presse dans tous ses états : édition 51

« La presse dans tous ses états » est la revue de presse sur Yanass TV.

Un israélien agresse des travailleurs palestiniens : Une bande vidéo a été diffusée sur une chaîne de télévision israélienne montre un soldat israélien qui se met à agresser brutalement des travailleurs palestiniens et sans même qu’ils l’aient provoqué.

Maroc – Le pédophile espagnol provoque la colère : Suite à des manifestations, dispersées avec violence par les forces de l’ordre, le Palais royal a tenté de calmer les esprits.

Halal ou Haram : A chaque pays et à chaque élection son « buzz ». Celui-ci nous arrive tout droit d’Australie, une candidate d’un parti ultra nationaliste a donné une interview dans laquelle elle montre toute son ignorance.

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Actualités

Une mosquée attaquée au cocktail Molotov

Dans la nuit de samedi à dimanche un individu à projeté une bouteille contenant un liquide inflammable (cocktail Molotov) sur la façade de la moquée de Colfontaine en Belgique. 

Les fidèles sur place sont choqués d’être pour la première fois pris pour cible alors que la mosquée est installée dans le quartier depuis les années 80 et qu’aucun antécédent avec les voisins n’est à déplorer.
colfontaine
Le président de la mosquée Abdelkader Ben Safi a mis en avant “cette islamophobie qui ne fait qu’augmenter un peu partout et qui donne des idées à certains”.

Malgré le fait que le lieu de culte soit directement visé, les journalistes belges ont préféré mettre au conditionnel la caractérisation islamophobe de l’affaire.

Le bourgmestre D’Antonio Luciano (PS) vigilant mais conscient de la gravité de la situation a parlé “d’acte détestable”.

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Points de vue

Et si l’islamophobie était une mode !

Les révélations de Snowden ne sont que l’arbre qui cache la forêt: La France d’en bas, et d’en haut, semble plus que jamais adhérer à cette nouvelle mode. Elle nous vient comme toutes les autres des US. Décidée par l’Once Georges dans le cadre de la guerre antiterroriste qui a donné naissance à deux « catastrophes » humanitaires et politiques de l’histoire du pays; Prism et Guantánamo. Les Britanniques dans un rôle de « mercenaires », les Allemands, en flirtant avec les méthodes d’écoute de l’ancienne Stasi dans le cadre d’un accord passé en 2002 avec Washington par Schröder, et les Français en accueillant au cœur de Paris un centre secret, « Alliance Base », où les services de six pays (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Allemagne, Canada, Australie) coopèrent étroitement, ainsi que l’a décrit en 2005 le Washington Post. Les révélations de Snowden ne sont que l’arbre qui cache la forêt.

On n’imagine mal qu’il s’agit du hasard, qu’en moins de dix ans, trois lois sont nécessaires pour un seul et même sujet ; la laïcité. En 2004 le gouvernement décide, au nom de la laïcité, de « fabriquer » une loi qui banni « les signes ostentatoires ». Une loi qui aurait eu ses effets pendant l’occupation lorsque la police française forçait les juifs à porter l’étoile jaune. En 2011, il décide, avec une deuxième loi, d’aller plus loin, bannir le voile islamique dans les lieux publiques, des sanctions de 150 euro à l’appui. Les policiers n’hésitent pas à sanctionner, ce qui conduit parfois à des émeutes et à des contestations populaires.

L’interdiction du voile à l’université française: En 2013 le gouvernement socialiste veut remettre çà, et prépare une troisième loi. Il confie la délicate mission au Haut conseil de l’intégration HCI, remplacé depuis avril par l’Observatoire de la laïcité, qui a remis un rapport préconisant l’adoption d’une loi interdisant « dans les salles de cours, lieux et situations d’enseignement et de recherche des établissements publics d’enseignement supérieur les signes et tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse ». Ce qui signifie plus que l’interdiction du voile à l’université française, lieu de la diversité et de l’universalité. Une forme de sanction contre la justice, puisque en mars dernier la Cour de cassation avait donné raison à une employée de crèche licenciée à  cause de son foulard. Ce qui a fort contrarié la classe politique.

Un député de droite, Eric Ciotti, propose aussitôt l’interdiction totale de ce bout de tissu, signe d’élégance autrefois, dans les entreprises de France. Bientôt ces députés promoteurs d’ignorance et de discrimination pourrait interdire aux français musulmans les transports en commun, comme dans les territoires occupés, et les parcs publics réservés aux « laïcs », .. parce que les sondages où des calculs politiciens de bas niveau l’ont décidé. D’après l’Ifop, plus de 78% de français sont favorables à l’interdiction du port du voile, comprenant Manuel Valls qui trouve la proposition «dignes d’intérêt », un petit 4% y est opposé, Ifop aurait interrogé aussi quelques  musulmans.

Les musulmans d’Europe, une dizaine de millions, sans compter la Turquie, empêchée par le veto franco-allemand d’intégrer l’UE, sont une minorité bafouée dans ses valeurs et sa dignité. On tente les empêcher de s’épanouir, de vivre leur foi, de se balader librement parfois. Partout les affiches du « fanatisme », réel, éphémère, ou virtuel, les sanctionnent, les condamnent au préalable. La justice et l’opinion publique, dominée par les organes de presse officiels, et de grands groupes financés par le contribuable, ont leur responsabilité dans cette mascarade.

hijab-styleL’islamophobie ne connait pas de frontières: La pensée unique que véhiculent les médias gagne du terrain. Elle se dessine à Bruxelles, à Moscou, à Tel-Aviv, à Washington, On bombarde des peuples musulmans au nom de l’ingérence humanitaire, et on laisse massacrer d’autres au nom de la non-ingérence, pour sauver des régimes totalitaires. On approuve les coups militaires contre la volonté populaire, fermant les yeux et les caméras sur les massacres que l’armée commis au nom du « fanatisme musulman ». On décide de « négocier » avec l’occupant qui lance en même moment la construction de 1000 colonies sur les territoires qu’il est sensé libérer. Il annonce en grande pompe la libération de 16 prisonniers palestiniens, qui seront vite remplacés en moins d’une rafle, il suffit à l’armée de mener sa ronde pour arrêter des gamins et des civils. Leur justice se chargera du reste, comme elle vient de le faire en condamnant à perpète cinq mineurs, qui auraient jeté des pierres sur les blindées de l’armée. Silence radio dans les capitales citées. En même moment un soldat, en civile, agresse gratuitement , kalachnikov au poing, des palestiniens sans raison apparente, (vidéo de Canal 10 sur Yanass). Une des victimes perd huit dents dans l’agression. Leur seul délit, ils se trouvaient à l’arrêt du bus –dans les territoires -occupés- du grand Israël- la même justice le condamne a une peine symbolique de deux mois d’emprisonnement. L’avocat du criminel dira que son client s’est mis à pleurer lorsqu’il a visionné l’enregistrement de la scène.

L’islamophobie ne connait pas de frontières.

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Un rapport du Haut Conseil à l’intégration préconise l’interdiction du hijab à l’Université

Le Haut Conseil à l’Intégration a transmis un rapport alarmant à l’Observatoire de la laïcité.

Dans ce rapport suite à une mission sur la laïcité, douze propositions ont été émises parmi lesquelles l’adoption d’une proposition de loi pour interdire « dans les salles de cours, lieux et situations d’enseignement et de recherche des établissements publics d’enseignement supérieur, les signes et tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse ».  Autrement dit, l’idée est donc bel et bien d’interdire le port du hijab aux musulmanes dans les salles de cours dans l’enseignement supérieur.

Afin de justifier cette proposition, la loi du 26 janvier 1984 sur l’enseignement supérieur dite loi Savary selon laquelle « le service public de l’enseignement supérieur est laïc et indépendant de toute emprise politique, économique, religieuse ou idéologique ».

Dans l’argumentation du rapport que le quotidien Le Monde s’est procuré, les rapporteurs dénoncent entre autres « des demandes de dérogation pour justifier une absence, au port de signes d’appartenance religieuse, à des actes de prosélytisme, à la récusation de la mixité tant au niveau des étudiants que des enseignants, à la contestation du contenu des enseignements, à l’exigence de respect des interdits alimentaires, à l’octroi de lieux de culte ou de locaux de réunion à usage communautaire… ».

Ces constats seraient le fruit d’auditions dans certaines universités. Ils rapportent également le malaise d’un nombre croissant d’enseignants  face à ces   » symptômes de la montée de revendications identitaires et communautaristes, de fermeture, voire d’ostracisme, de refus de certains savoirs ».

Voici un nouvel exemple d’intolérance qui prouve que certains, pour effacer la visibilité dans l’espace public de l’islam, vont jusqu’à vouloir inventer une loi pour empêcher les musulmanes d’étudier tout en gardant leur hijab.

Le hijab à l’Université est autorisé en France, et nombreuses sont les étudiantes musulmanes à le porter sans que cela ne pose de problèmes. Mais quand la loi est favorable aux musulmans, il faut la changer, et ce quitte à créer tout un argumentaire prétextant que le hijab est source de problèmes.

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Le Maroc sanctionne un imam pour avoir critiqué le festival Mawazine

Les imams souffrent de la multiplication et la complexité des lignes rouges. Outre la monarchie, l’Islam et le Sahara,  ils viennent de découvrir, à leur corps défendant, que toute critique du festival Mawazine est passible de sanction.

Véritable gardien du temple, le ministère des Affaires islamiques tient à garder un contrôle total sur ses salariés. Au moindre écart, le département dirigé par Ahmed Taoufiq agit, illico presto, et ordonne la suspension du mis en cause. Une mesure qui vient de frapper un imam d’une mosquée à Fès pour avoir critiqué, dans ses prêches du 31 mai et 7 juin, respectivement les festivals Mawazine et celui des Musiques sacrées du monde, a indiqué dans son édition du lundi le quotidien arabophone Attajdid, une publication appartenant au Mouvement Unicité et Réformes, la matrice du PJD.

Prier pour Abdeslam Yassine mène à la suspension
Ce genre de sanction contre certains religieux qui osent exprimer des opinions contraires à la ligne prônée par le ministère, est de plus en plus fréquent. Des mesures de représailles qui s’inscrivent dans la guerre que livre, depuis des années, les Affaires islamiques contre des imams proches du MUR, d’Al Adl Wal Ihssane et les salafistes. C’est sa manière de barrer la route à ces factions qui veulent propager leurs idées auprès des fidèles et livrer, ainsi, une concurrence à l’islam officiel de l’Etat. En février dernier, ce département a ainsi suspendu, d’un seul coup, cinq imams qui ont commis le sacrilège de prier pour le repos de l’âme de Abdeslam Yassine, décédé quelques jours auparavant.

Critiquer la politique américaine n’est pas toléré
Il n’y a pas que le festival Mawazine ou Abdeslam Yassine qui conduisent les imams à la suspension, les Etats-Unis aussi. Juin 2007, un imam de la localité de Had Soualem, relevant de la province de Settat, avait été relevé de ses fonctions pour avoir dénoncé, dans un prêche du vendredi, la politique américaine dans le monde arabo-musulman. Ses dix ans de travail ne lui ont pas épargné une mesure expéditive.

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Si le ministère des Affaires islamiques exige des religieux d’éviter d’aborder des sujets politiques dans leurs sermons du vendredi, il n’a pas hésité cependant à appeler ces mêmes imams à inciter les fidèles à voter, lors du referendum du 1er juillet 2011, en faveur de l’actuelle constitution.