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Alfredo Di Stefano, ancien joueur et président d’honneur du Real Madrid, est décédé

L’ancienne légende du Real Madrid Alfredo Di Stefano est décédé des suites d’une crise cardiaque lundi, dans la capitale espagnole. Agé de 88 ans, celui qui était le président d’honneur du club merengue avait décroché deux Ballons d’Or et cinq Coupes des champions.

Alfredo Di Stéfano Laulhé, né le 4 juillet 1926 à Buenos Aires et décédé le 7 juillet 2014, est un footballeur puis entraîneur argentin naturalisé par la suite espagnol, qui évolue au poste d’attaquant du milieu des années 1940 au milieu des années 1960. Considéré comme l’un des tous meilleurs footballeurs de l’histoire, il fait partie de l’équipe mondiale du XXe siècle. Il remporte le Ballon d’or en 1957 et 1959 et devient l’unique lauréat d’un « Super Ballon d’or » en 1989 récompensant l’ensemble de sa carrière.

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Alfredo Di Stéfano fait ses premiers pas en première division argentine avec le Club Atlético River Plate le 15 juin 1945. Il remporte avec ce club deux fois le championnat argentin. Il signe en 1949 aux Millonarios de Bogota et devient trois fois champion de Colombie. En 1953, il rejoint le Real Madrid et écrit les plus belles pages de sa carrière avec le club madrilène en remportant cinq Coupes d’Europe des clubs champions, une Coupe intercontinentale et huit championnats d’Espagne.

Di Stéfano évolue au sein de deux équipes nationales différentes au cours de sa carrière. Il compte six sélections pour six buts marqués pour l’équipe d’Argentine avec laquelle il gagne la Copa América. Après sa naturalisation espagnole, il dispute 31 matchs et marque 23 buts avec l’équipe d’Espagne.

Comme entraîneur de 1967 à 1991, Di Stéfano dirige notamment Boca Juniors, le Valence CF, River Plate et le Real Madrid. Il remporte avec ces différents clubs une Coupe d’Europe des vainqueurs de coupes, deux championnats d’Argentine, un titre de champion d’Espagne et une supercoupe d’Espagne. Il est, depuis 2000, le président d’honneur du Real Madrid.

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Mondial: Pelé tire la sonnette d’alarme

L’ancienne gloire du football brésilien s’inquiète pour le Mondial 2014 en raison des manifestations populaires et des retards dans la livraison des stades.

Le Mondial brésilien débute dans moins d’un mois, le 12 juin prochain. Mais rien ne semble aller comme prévu… Qu’il s’agisse de la grogne populaire qui monte dans les rues du Brésil ou des retards dans les travaux, et notamment en ce qui concerne la livraison des stades, les sujets d’inquiétudes sont nombreux. Pelé a tiré la sonnette d’alarme, dans une interview accordée au quotidien allemand Bild et lors d’une conférence de presse organisée à Mexico. Et ce au surlendemain de l’inauguration de l’Arena Corinthians, le stade de Sao Paulo où se jouera le match d’ouverture de la Coupe du monde.

Un test grandeur nature pour le moins laborieux et qui a mis au grand jour les disfonctionnements déjà connus depuis des semaines, des mois… «Il est inacceptable que plusieurs stades ne soient pas prêts, assène Pelé, conseiller spécial du comité d’organisation de la compétition, dans Bild. Nous avons eu plusieurs années – bien plus de temps que nécessaire. C’est une honte ! Je me réjouis des matches à venir mais quand je vois tout ce bazar, je me fais du souci, c’est frustrant.»

Coûts, inflation, corruption…

Rappelons que quatre des douze stades appelés à recevoir des matches de la Coupe du monde sont toujours en travaux ! Notamment l’Arena Corinthians. Un stade dont le coût sera 14 à 18% supérieur aux estimations de départ, soit 411 à 424 millions de dollars. Les coûts pharaoniques, c’est justement le principal motif de grogne dans les rues du Brésil.

Plusieurs centaines de milliers de personnes en colère avaient manifesté l’année passée au cours de la Coupe des Confédérations disputée sur le sol brésilien en guise de répétition générale du Mondial. L’inflation, la corruption ou encore l’état des services publics figurent également parmi les revendications de ceux qui se sont érigés en ennemis de la Coupe du monde.

Pelé compréhensif mais inquiet

Toujours dans les colonnes de Bild, Pelé assure pouvoir «comprendre» ces gens, les motifs de leur exaspération, «et les soutenir, aussi longtemps qu’ils manifestent pacifiquement.» Ce qui n’a pas toujours été le cas… La semaine dernière encore, des manifestants ont brûlé des pneus près de l’Arena Corinthians. Ainsi, et à l’image de Michel Platini, président de l’UEFA, il y a quelques semaines, Pelé s’inquiète de l’impact du climat social brésilien sur le Mondial. Surtout qu’il n’est pas du tout exclu de voir des manifestations se dérouler pendant la compétition. «Oui», a-t-il répondu aux journalistes qui l’interrogeaient sur l’effet négatif que pourraient avoir ces mouvements sociaux sur la Coupe du monde.

«Parce que je sais que 25% des étrangers qui avaient prévu de faire le voyage l’ont annulé. Les gens auraient dû défiler quand le Brésil a été désigné, et pas maintenant que le début de la compétition est imminent», a ajouté le Roi Pelé. Reste à savoir si son appel au calme sera entendu à temps par son peuple.

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Mondial 2022 : Blatter reconnait une erreur

Sepp Blatter affirme que le choix du Qatar pour organiser la Coupe du monde 2022 était une erreur. Et évoque la possible candidature contre lui de Michel Platini à la tête de la Fifa.

Désormais officiellement candidat à un nouveau mandat à la tête de la Fifa, Sepp Blatter a débuté très fort sa campagne… qui ne sera ouverte qu’en janvier 2015. Le Suisse a en effet reconnu que le fait d’avoir accordé au Qatar l’organisation du Mondial 2022, sur son simple dossier de candidature, avait été une erreur. «On commet beaucoup d’erreurs dans la vie», a-t-il ainsi déclaré dans une interview télévisée accordée à RTS, la Radio Télévision Suisse francophone.

Mais en habile animal politique qu’il est, Blatter n’en fait pas porter la totale responsabilité aux votants de la Fifa. «Je ne dirai jamais qu’ils (les Qataris) ont acheté le Mondial. C’était la volonté politique, aussi bien en France, qu’en Allemagne. Nous ne pouvons pas intervenir dans les choix politiques. De grandes entreprises françaises et allemandes interviennent au Qatar, vous savez.» Et de rappeler le déjeuner «opportun» organisé par exemple par le chef de l’état français d’alors, Nicolas Sarkozy, à l’Elysée en présence de Michel Platini et de l’émir du Qatar. «Je vois mal le chef de l’état suisse convoquer et commander au président de la Fifa de voter ceci ou cela», décrit Blatter dans un sourire qui en dit long.

Cette erreur reconnue, l’ancien journaliste a confirmé ce qui est dans l’air depuis longtemps, à savoir que les dates de la compétition seront déplacées. «Le Mondial en hiver au Qatar en 2022, c’est plus que probable», a-t-il ainsi précisé, même s’il faudra un vote de l’instance pour acter définitivement cela, en accord avec les organisateurs, qui ont régulièrement fait savoir qu’ils se plieraient aux demandes de la Fifa.

Blatter n’entend pas affronter Platini

Pour l’heure plus que favori pour se succéder à lui-même à la tête du football mondial («même si beaucoup de monde aimerait prendre ma position. Mais ce n’est pas une sinécure. Ce n’est pas simple de diriger une instance avec 300 millions de membres»), Blatter en a également profiter pour glisser un message fort à l’adresse de son principal adversaire supposé : Michel Platini. Questionné pour savoir si l’ancien numéro 10 des Bleus pourrait «tuer» son père politique spirituel, Blatter a été clair : «Michel a fait une très belle carrière. Il ne faut pas oublier que sa carrière est aussi liée à la mienne. Il était mon poulain. Et c’est aussi lui qui m’a invité à prendre la présidence de la Fifa, en mars 1998. Platini est un homme avec un caractère très profond. Je connais ses parents et sa famille, et je ne pense pas qu’il le ferait.» L’actuel président de l’UEFA sait donc désormais à quoi s’en tenir, lui qui a prévu de s’exprimer sur ses ambitions au terme de la prochaine Coupe du monde.

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La France savoure la qualification pour le Brésil

Deux choses ont frappé à l’entame de ce barrage retour: la position très haute des Bleus sur le terrain et surtout, la férocité de leur engagement.

Fidèles à leur promesse, ils ont mis une détermination, une envie et un fighting spirit à hauteur de l’événement. Conséquence presque évidente de ce pressing incessant, les occasions ont suivi, nombreuses. Les buts aussi. Résultat, le premier acte aura probablement été la meilleure mi-temps de l’ère Deschamps, en dépit de la qualité médiocre de la pelouse, qui n’a pas facilité la tâche des vingt-deux acteurs. Et plus encore que le système, ce 4-3-3 laissé de côté depuis la tournée estivale en Amérique du Sud, c’est l’attitude qui a fait la différence.

Paradoxalement, après l’expulsion de Khacheridi en tout début de seconde période, les Français ont parfois eu un peu plus de mal à mettre du mouvement. Conséquence, sans doute, de la débauche d’énergie colossale des 45 premières minutes. Mais il y a toujours eu ce souci de mettre de la vitesse, d’essayer au moins. Et ça a fini par payer. Les Bleus ont joué comme des morts de faim, comme on rêvait de les voir jouer depuis longtemps, sans plus oser l’espérer. Mais la claque de Kiev, finalement, aura agi comme un salvateur détonateur. Ces Bleus ont eu besoin de sentir le danger d’une non-qualification pour prendre leur destin à bras le corps. C’était le prix à payer pour vivre une telle soirée.

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Cash investigation : « Le foot business » et ses dérives

C’est un univers qui ne connaît pas la crise. Le football moderne ne cesse d’amasser des milliards de dollars à travers les continents. Le sport le plus populaire de la planète est l’un des marchés les plus dérégulés. L’émission d’enquête de France 2 « Cash investigation » (une production Premières Lignes) a plongé pendant des mois dans le monde du « foot business ». Derrière l’éthique et les valeurs du sport se cachent des agents avides d’argent, des responsables de clubs et de fédérations peu scrupuleux sur les règlements. Personne n’ose parler à visage découvert des graves dérives du ballon rond : c’est l’omerta.

L’enquête de Martin Boudot commence à Roubaix. Dans cette ville du nord de la France vit un petit génie de 11 ans, un virtuose du cuir. Les caméras suivent les parents de Madin jusqu’à Barcelone. On voit le garçon, quasi apeuré, peu avant son essai pour tenter d’entrer au centre de formation du célèbre club catalan. La famille de Madin a été contactée par un Dubaïote, patron d’une entreprise de BTP et qui se prétend agent. C’est lui qui joue les intermédiaires entre le petit joueur et le recruteur du FC Barcelone.

UN PLACEMENT PLUS JUTEUX QUE LA PIERRE

Avant de le rencontrer, les parents ne connaissaient pas cet agent ni ses véritables motivations. Très vite, ils vont parler argent. Pourtant, n’est-ce pas interdit d’établir un contrat commercial dans le sport entre un mineur et un agent ? Peu importe. Pour l’agent, l’enfant peut être un placement bien plus juteux que la pierre. Et un footballeur recruté dès le berceau par le Barça peut aussi rapporter beaucoup d’argent au club. Chaque année passée au centre de formation sera facturée 90 000 euros s’il est vendu plus tard à une autre équipe.

Dans le football, le joueur est devenu une vulgaire marchandise qui peut rapporter gros. Tellement gros que, depuis quelques années, les fonds investissent les terrains. Exemple : le jeune Français de 22 ans Eliaquim Mangala, défenseur du FC Porto, a de l’avenir. C’est donc un bon placement pour Doyen Group, un fonds spécialisé dans l’extraction d’uranium, qui possède… un tiers de la valeur marchande du footballeur ! Mangala ne le savait pas : il l’a appris dans la presse. Est-il offusqué ? Loin de là : il a intégré que les clubs sont « des usines » et les joueurs « des produits ».

« Cash investigation » révèle aussi avec humour quelques magouilles de certaines équipes pour défiscaliser. Des clubs sont considérés comme des paradis fiscaux et s’avèrent peu regardants sur certaines pratiques. En 2012, le Colombien Carlos Sanchez quitte Valenciennes pour s’engager avec les Rangers de Talca, un club chilien. Il retourne aussitôt dans le club nordiste en prêt. Et, au passage, Carlos Sanchez accepte une diminution de 80 % de son salaire. Pourquoi une telle générosité ? Le magazine laisse entendre que « VA » aurait, grâce à cette opération, réalisé de substantielles économies de charges sociales. Le club dément.

Comme le rappelle le magazine, le football est gangrené par l’argent et, comme souvent, l’exemple vient du haut. Plusieurs imminents membres de la FIFA, l’instance mondiale du ballon rond, sont tombés pour des affaires de corruption. Le football moderne n’a plus rien de fair-play.

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Mercato record en Premier League

Grâce à une fin de marché des transferts très agité, la Premier League a affolé le compteur des dépenses avec 745 millions d’euros investis. Un record.

La Premier League s’est emballée cet été ! L’Angleterre a dépensé près de 745 millions d’euros sur le marché des transferts qui s’est achevé lundi soir, battant ainsi son précédent record de 2008 (588 millions), selon une étude du cabinet Deloitte. Malgré la crise économique mondiale qui se répercute également dans le football, ces dépenses ont fait un bond de 29% par rapport à la saison précédente: la Premier League avait « seulement » dépensé 580 millions d’euros pour attirer de nouveaux joueurs.

Pour faire leur marché, les clubs anglais ont dépensé 120 millions entre eux. L’enveloppe destinée aux clubs étrangers est de 580 millions, un montant en augmentation de 60% par rapport à 2012. Enfin, la Premier League a consacré 45 millions aux divisions nationales inférieures. « Nos clubs bénéficient financièrement pour la première fois des nouveaux droits télé négociés par la Ligue et chacun touche une partie des 710 millions d’euros supplémentaires pour la saison qui commence, alors que de nombreux clubs européens ont été réticents à acheter de nouveaux joueurs », explique Alex Thorpe, consultant pour Deloitte.

165 millions dépensés dans les 24 dernières heures

« Même si les clubs anglais n’ont jamais été en aussi bonne position, la clé reste toutefois le contrôle des dépenses, tempère toutefois son collègue Dan Jones. Avec la réglementation, tant au niveau du championnat que de l’Europe, qui incite les clubs à équilibrer dépenses et recettes, nous espérons qu’il y aura un meilleur équilibre dans les années qui viennent ». Certes dynamisés par la vente du Gallois Gareth Bale au Real Madrid, qui a rapporté environ 100 millions à Tottenham, les clubs anglais ont en effet vendu pour seulement 270 millions, et leur balance reste donc déficitaire d’environ 475 millions. Là encore, c’est un record.

La palme de l’été est décrochée par Arsenal, qui a mis près de 50 millions sur la table dans les dernières heures du mercato pour débaucher du Real Madrid l’Allemand Mesut Özil. Les « Merengue » sont d’ailleurs d’une certaine façon la plaque tournante du marché anglais, puisque Tottenham a intégralement réinvesti le produit de la vente de Bale la veille de la date butoir, alors que près de 165 millions, soit 22% de la dépense totale anglaise de l’été, ont été dépensés lors des dernières 24 heures. Les quatre clubs engagés en Ligue des champions cette saison (Arsenal, Chelsea, Manchester City et Manchester United) pèsent pour 37% des transactions globales, avec 271 millions investis.

AFP
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Dopage: Un international marocain contrôlé positif

Un international marocain a été suspendu provisoirement à la suite d’un contrôle positif le 8 juin lors du match Maroc-Tanzanie comptant pour les qualifications à la Coupe du monde de football 2014, a annoncé mercredi la FIFA.

La commission de discipline de la FIFA a ouvert une procédure disciplinaire pour dopage à l’encontre de ce joueur, dont le nom n’est pas révélé. La substance qui a détectée dans les échantillons A et B de son contrôle antidopage n’est pas divulguée.

Le marocain a été suspendu pour une période initiale de 30 jours, en attendant la suite des procédures.

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La Palestine demande à la Fifa l’exclusion d’Israël

La Fédération palestinienne de football (PFA) a demandé jeudi à la Fifa d’exclure Israël de son organisation en raison du refus de l’Etat sioniste d’autoriser plusieurs équipes arabes à se rendre dans les territoires palestiniens.

“Nous demandons (à la Fifa) le carton rouge, parce que le jaune a été montré depuis si longtemps”, a affirmé Jibril al-Rajoub, président de la PFA, devant la presse à Ramallah.

“Nous tenons au carton rouge pour dénoncer la légitimité de l’occupation d’Israël et nous n’accepterons aucun compromis”, a ajouté Rajoub.

Jibril al-RajoubSelon lui, Israël a refusé à des représentants de la Fédération d’Asie de l’Ouest (WAFF), à laquelle appartiennent 12 Fédérations arabes, l’autorisation de se rendre dans les territoires palestiniens occupés par Israël pour participer à un Championnat régional des moins de 17 ans, qui devait démarrer jeudi.

Il a précisé que la WAFF avait pris contact avec la Fifa et l’UEFA, à laquelle appartient Israël, pour qu’elles “mettent la pression sur Israël afin qu’il accorde les autorisations nécessaires” pour la tenue du tournoi.

Source : La Libre