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Maroc: l’INDH pour quoi faire?

Depuis 2005 les médias mubliques mènent une campagne nationale en faveur de l’INDH (L’initiative nationale pour le développement humain). Une initiative royale visant à créer des emplois et à financer des initiatives associatives. Notre confrère Telequel s’y intéressé de près et a publié une étude intéressante sur le sujet.

« Deux chercheurs ont récemment étudié lessss retombées sociétales de l’Initiative nationale pour le développement humain. Conclusion de leurs travaux : l’INDH serait en fait un outil de contrôle de l’Etat visant à dépolitiser la société civile. L’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) vient de prendre un sacré coup. Deux chercheurs ont livré leurs conclusions sur les retombées de ce chantier national lancé en 2005 par le roi, et elles sont plutôt inquiétantes. “Les dispositifs mis en place dans le cadre de l’INDH peuvent être expliqués comme un instrument de cooptation et de dépolitisation de la société civile”, écrit Mustapha El Mnasfi, doctorant au Centre Jacques Berque, dans une étude consacrée aux effets de la participation citoyenne aux projets de l’INDH en milieu urbain. Après avoir mené une enquête de terrain pour observer le tissu associatif né dans le cadre de l’INDH, le chercheur estime que “ce type de mobilisation associative s’inscrit dans un vaste projet d’étatisation de la société”.

Assos domestiquées ?

Mustapha El Mnasfi a pu constater que les associations nées ou transformées sous l’impulsion de l’INDH n’exercent “plus de pression ni de contrôle sur l’Etat”. Il en arrive donc à la conclusion que le rôle de l’INDH en zone urbaine est bien de garantir la paix sociale. Et ce dans des quartiers populaires “ayant vécu auparavant sous la tension entre leurs habitants et le Makhzen”, là où des associations animent désormais une multitude de projets pensés par l’Etat. Une forme de domestication d’autant plus inquiétante quand on sait que l’INDH représente à elle seule 40% du tissu associatif marocain, selon le Haut commissariat au plan. El Mnasfi admet que l’INDH a “réussi à intégrer les jeunes et les femmes”, mais il remarque que cela a aussi pour conséquence de les écarter encore plus des partis et de l’action politique. L’impact des programmes de l’INDH avait déjà fait l’objet d’une étude, publiée par l’Observatoire national

du développement humain (ONDH). Le propos, plus mesuré, consistait à dire qu’il était encore difficile de juger les changements induits par l’INDH dans les “quartiers insalubres”. L’étude assurait que la “profusion d’associations” avait créé un “espace de débat”, intégrant ça et là un nouvel acteur dans les décisions locales. Mais elle faisait aussi remarquer que l’INDH ne semblait pas avoir pour but “l’accompagnent du potentiel organisationnel local pour prendre en charge le développement”. A croire que les associations de l’INDH oscillent entre relais pour le développement et relais du pouvoir.

Un rôle de pompier

L’INDH serait-elle un pompier sur le front du conflit social ? C’est en tout cas ce que semble penser Ibtissam El Rhali, doctorante à l’université Mohammed V de Rabat, qui a publié le mois dernier une étude sur la lutte contre la pauvreté au Maroc sur le site Farzyat, dédié aux questions de société. La chercheuse a décidé de s’intéresser aux AGR (activités génératrices de revenus), qui occupent une place toujours plus accrue dans les dispositifs de l’INDH et qui sont plutôt destinées au monde rural. Entre 2011 et 2012, plus de 2200 projets de ce type ont vu le jour, profitant à environ 34 000 bénéficiaires et mobilisant quelque 762 millions de dirhams. 53% des projets menés sur cette même période ont concerné l’agriculture. Pourtant, les AGR “ne constituent pas la panacée universelle du développement”, soutient Ibtissam El Rhali. Elle rappelle que de telles activités ont tendance à ne pas résorber des problèmes tels que “l’analphabétisme, les conflits entre groupes”. Ses conclusions sont relativement proches de celles de Mustapha El Mnasfi. Si son confrère parlait de “dépolitisation” et de “cooptation”, la chercheuse affirme qu’un “arrière-plan sécuritaire […] préside en grande partie à la mise en place de ces AGR”. A l’en croire, la mise en place de ces activités est le fruit d’une “obsession”, celle “de la naissance d’éventuels mouvements sociaux, mêmes locaux”. Et tout comme Mustapha El Mnasfi, Ibtissam El Rhali constate que les AGR ne développent pas l’esprit d’initiative des acteurs et des bénéficiaires. Elle précise même que leur gestion est le plus souvent monopolisée par “quelques micro-notables”. De là à conclure que l’INDH est en réalité un outil de contrôle, il n’y a qu’un pas pour les deux chercheurs.

Objectif participatif raté

Pourtant, dans le discours, l’approche participative est une composante majeure de l’INDH, qui vante ce principe tant aux citoyens qu’aux institutions étrangères qui l’accompagnent. Cette idée était au cœur de la philosophie de l’INDH au moment de son lancement. Un rapport du très officiel Conseil économique, social et environnemental (CESE), rendu public en 2013, rappelait que l’INDH est censée être “la première expérience d’approche ascendante, participative et inclusive”. Ce même rapport remarquait que les comités locaux de l’INDH, au sein desquels œuvrent militants associatifs et élus locaux, entre autres, n’ont “aucun pouvoir décisionnel”. Le propos est dur, mais ne fait que recouper ceux précédemment émis par l’ONDH, qui relevait déjà les “insuffisances en matière d’implication des différents acteurs”. L’ONG décrivait des comités locaux aux prérogatives “très modestes”, dominés par un “sentiment de marginalisation” en milieu urbain et “quasi absents” en milieu rural.

Dans son travail de recherche, au ton neutre et scientifique, El Mnasfi remarque lui aussi qu’au sein de l’INDH, les “pouvoirs locaux veillent à la mise en œuvre des orientations établies par le pouvoir central”, représenté par les walis et préfets de région. Nous sommes loin d’une généralisation des outils participatifs qui, mis à la portée des citoyens, permettent un contrôle sur les pouvoirs publics ou une autonomie dans la conduite des projets. « 

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Les belges expulsent les chômeurs européens

Depuis janvier 2012, la Belgique expulse les citoyens européens au chômage qui perçoivent des prestations sociales de l’État. La mesure, destinée à réaliser des économies en temps de crise, divise les partis politiques belges.

Depuis le début de l’année, la Belgique a procédé à l’expulsion de 1224 chômeurs européens. Pour avoir perçu plus de trois mois d’allocations chômage, Français, Roumains, Italiens sont reconduits à la frontière, leurs titres de séjour sont confisqués.

La Belgique est entrée en guerre contre le chômage. Pour endiguer la crise, le gouvernement belge s’est appuyé sur une directive européenne de 2004, qui autorise chaque État membre à mettre un terme aux aides sociales d’un citoyen européen des lors qu’il constitue une « charge déraisonnable » pour le système d’aide sociale de la nation. La France a déjà eu recourt à cette fameuse directive, il y a deux ans, pour expulser les Roms de nationalité roumaine ou bulgare. Pour débusquer les « gêneurs », l’Office des étrangers convoque les ressortissants de l’Union européenne bénéficiaires du revenu d’intégration sociale (RIS) au motif d’examiner leur situation. Les ressortissants de l’Union sont alors invités à présenter leur carte de séjour qui est confisquée avant d’être priés de quitter le territoire belge.

« C’est choquant de recevoir ce genre de courrier »

Julie, une Française de 28 ans, venue en Belgique en 2005 pour effectuer un master d’Arts plastiques, fait partie de ces personnes qui ont été « invitées » à quitter le territoire. A l’issue de ses études, la jeune femme décide de s’installer à Bruxelles puisque c’est là qu’elle y a désormais toutes ses attaches. Entre démarches administratives pour le renouvellement de sa carte de séjour et des périodes de petits boulots, la Française perçoit des prestations sociales du royaume. En 2011, un courrier lui est adressé indiquant son exclusion très prochaine du territoire. « Dans la lettre, il est question de détention, d’être ramenée à la frontière. C’est très choquant de recevoir ce genre de courrier », confie-t-elle. Avant chaque exclusion du territoire, un acte de notification est adressé au destinataire qui « s’expose à être ramené à la frontière et à y être détenu à cette fin pendant le temps strictement nécessaire pour l’exécution de la mesure », conformément à la loi.

Les Belges plutôt favorables à la mesure

Cette mesure répressive fait partie d’une nouvelle politique vis-à-vis des chômeurs. Interrogé par Le Soir, journal d’information en Belgique francophone, plus de 60 % des 1 200 internautes participant au sondage pensent que la Belgique devait durcir les sanctions à l’encontre des chômeurs et que les allocations devaient être limitées dans le temps. En outre, l’annonce de cette mesure en janvier 2012 n’a pas provoqué de remous particulier dans l’opinion publique belge. Guido De Padt, sénateur du parti de la droite flamande « Open VLD » considère que la mesure n’a rien de choquant puisqu’elle est juste. « Si on ne sanctionne pas les personnes qui profitent du système depuis plusieurs années, le système de prestations sociales ne peut plus venir en aide aux des personnes qui en ont le plus besoin », explique t-il. Inversement, le sénateur jugerait tout à fait logique que la France prenne les mêmes mesures à l’égard des Belges qui profitent du système français.

« On est loin de l’idéal européen »

Zakia Khattabi, présidente du groupe Ecolo au Sénat belge, se dit bouleversée par ce manque de solidarité. « Sous couvert d’économie budgétaire, on brise l’idée de la libre circulation en Europe. Le discours culpabilisant du gouvernement pousse les Belges à se réfugier vers des solutions qui peuvent paraître sécurisantes mais c’est une erreur. » Les récentes études de l’Onem (l’Office national de l’emploi) montrent pourtant que l’ensemble de la politique répressive menée par le gouvernement exerce un effet positif sur la recherche d’un travail. En 2011, l’Onem a sanctionné 25 579 chômeurs et le chômage a baissé de 3.8% par rapport aux années précédentes. Zakia Khattabi retient avant tout que « de telles mesures envoient un signal inquiétant à l’ensemble des pays européens et un symbole effrayant ».

Informations sur la vie privée

La mesure qui concerne spécifiquement les chômeurs européens reste symbolique puisqu’elle ne concerne guère plus d’un millier d’entre eux. Mais elle soulève davantage des questions d’ordre éthique. Au cours de la commission de l’intérieur du 10 juillet 2012, la députée fédérale Ecolo Zoé Genot s’est émue que les CPAS (Centres publics d’action sociale) puissent délivrer des informations privées à l’Office des étrangers. Maggie De Block, secrétaire d’État à l’Asile et la Migration, à l’Intégration sociale et à la Lutte contre la pauvreté, a rétorqué que ce transfert d’informations relatives à la vie privée se faisait de manière complètement légale.

Dans le contexte de crise économique généralisée que connaît l’Europe, la solution belge pourrait faire des émules chez ses voisins et remettre en cause le vieux rêve de Robert Schumann.

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Actualités

Le Maroc relance l’idée d’un tunnel sous la Méditerranée

Le gouvernement marocain souhaite relancer le projet de tunnel sous-marin entre le Maroc et l’Espagne à travers le détroit de Gibralar, vient d’indiquer Najib Boulif à l’agence Map.

Le ministre marocain, qui était à Bruxelles cette semaine dans le cadre d’une conférence euro-méditerranéenne, a indiqué que son gouvernement souhaitait présenter à ses partenaires européens un projet techniquement « faisable » dans les 3 ans, le temps de convaincre les bailleurs de fonds ainsi que les pays de la région.

Pour le ministre, « le tunnel sous-marin devant relier le Maroc et l’Espagne est le grand projet du siècle sur lequel les pays de la région devraient se pencher sérieusement et inscrire à la tête de l’agenda méditerranéen ».

A la base, le projet de liaison fixe datant de 1989 prévoyait la construction d’un pont qui unirait l’Union européenne et l’Afrique avant que le projet ne se transforme – sur le papier – en un tunnel similaire à celui reliant la France et la Grande Bretagne, le tunnel sous la Manche.

Le projet soutenu par le Maroc prévoit la construction d’un tunnel long de 38.7 km avec des galeries intermédiaires de service. Sur les 38.7 km, 27.7 km seront directement en dessous la Méditerranée à une profondeur de près de 100m.

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feature International Politique

Le sahara: une diplomatie boiteuse

Après le discours de Boutaflika en soutien au Polisario (séparatistes sahraouis) et la polémique sur l’histoire du drapeau algérien arraché au consulat à Casablanca, c’est la visite très controversée de quelques hommes politiques algériens à Rabat, prévue la semaine prochaine, qui fait débat.

En Algérie, l’annonce de cette visite suscite l’émoi d’une partie la société civile, mais aussi l’étonnement d’une frange de la classe politique. Si certains ont déjà salué cette initiative. Pour ces derniers, il s’agit d’une “normalisation” avec les Marocains, alors qu’en période de crise, “saluer les positions du gouvernement est la moindre des choses à faire”. Ils qualifient également ces partis de “petites formations”.

En effet, une délégation algérienne constituée de chefs de partis politiques; tels que le Mouvement des nationalistes libres, le Parti de la justice et du manifeste, le Front de bonne gouvernance, le Front de militantisme national, mais également des membres de la société civile algérienne seront du voyage au Maroc, mais pas le FLN parti au pouvoir, sera en visite au Maroc, afin d’apaiser la tension actuelle entre Rabat et Alger, dit-on. L’objectif est également de “redynamiser” les relations politiques entre les différents partis politiques maghrébins.

Prise en commun accord avec 10 partis politiques marocains dont le Parti de la justice et du développement à la tête du gouvernement, cette visite sera notamment marquée par une cérémonie de “levée du drapeau” algérien au consulat d’Algérie à Casablanca.

Il faut rappeler que le ministre marocain des affaires étrangères a déjà présenté ses excuses à propos du drapeau arraché. Cependant l’Algérie maintient sa position en faveur d’une république islamique sahraoui et cela ne semble pas déranger les Marocains, qui, eux ne demandent même pas d’excuses!!! La tempête dans le verre orchesttrée par le Maroc n’aura servi à rien, si ce n’est de présenter des excuses aux généraux algériens.

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International Points de vue

Le kidnapping d’État

Un kidnapping d’état devenu un acte de bravoure: Le « Champion » est le titre d’un Best-seller sorti au Norvège, retrace l’affaire Skah du nom de l’ancien athlète marocainb. Le Champion est l’un des deux commandos qui a orchestré, en collaboration avec l’ambassadeur du Norvège à Rabat et le consentement des affaires étrangère, l’enlèvement des deux enfants Maroc-norvégiens; Selma et Tariq, qui vivaient légalement au Maroc avec leur père Khalid Skah, depuis 2006, et dont la garde a été décidée par la justice marocaine. Un kidnapping, d’enfants mineurs; 13 et 17 ans organisé en 2009, qui ont été cachés, voire séquestrés, dans les locaux du diplomate pendant trois jours avant que des passants clandestins s’occupent de les faire quitter le pays. Portrait5

Citoyen de souche et les autres: Les enfants; selon la thèse norvégienne qui soutient l’épouse norvégienne de souche, auraient été enlevés et emmenés au Maroc. Faux  rétorque le père qui fourni les preuves devant la presse que la famille y compris la mère avait décidé librement de s’installer au Maroc où elle a voyagé sans contrainte aucune. La Mère n’a quitté le Maroc qu’en 2007. Le différend entre les parents est apparu lorsque le père a constaté que la mère s’est appropriée un bien immobilier acheté au Norvège par ce dernier. Toujours selon les norvégiens les enfants étaient maltraités et torturés par leur père. Un des enfants aurait confirmé la violence du père, dans un courrier rédigé au Norvège après le kidnapping, fourni par la mère dont on ignore la véracité et si les mots n’ont pas été suggérés par cette dernière ou une quelconque autorité. Le père dément cette mise en scène et fourni à la presse les bulletins de ses enfants qui obtenaient de très bonnes notes en classe et se dit s’ils étaient maltraités, ils n’auraient certainement pas obtenu de telles notes. Les enseignants confirment que les enfants n’ont jamais présenté de signes d’enfants maltraités et avaient des amis à l’école. La justice marocaine avait penché sur ces accusations et a classé l’affaire sans suite.

Il s’agit d’un conflit entre époux, et chacun tente de prendre le dessus est c’est normal. Ce qui ne l’est pas par contre est la position des deux états respectifs.

Le Royaume de Norvège: Le comportement mafieux du gouvernement norvégien, dont le pays est donné en exemple en matière des droits de l’homme -de la femme-et de la gouvernance. Un état qui s’implique dans un différend familial, et utilise l’armée et des réseaux de trafiquants -intervenus dans la traversée de la Méditerranée- pour organiser le kidnapping d’enfants au mépris des arrêts de justice des lois et des règles internationales est un état hors la loi. Les norvégiens ont bravé tous les interdits. Le père, citoyen norvégien non de souche (sic), porte plainte contre l’État norvégien pour enlèvement et c’est lui qui s’est fait arrêté par l’interpole en juin dernier à Paris pour enlèvement et non l’ambassadeur ni son ministre ni même le « champion » un des soldats qui a dirigé l’opération, tué entre-temps en Afghanistan. Le monde à l’envers et les états voyous, d’apparences démocratiques, continuent à bafouer toutes les règles. L’ambassadeur ne s’est guère inquiété face à un état qui n’a pas inscrit la défense de ses « sujets » dans ses priorités. N’imaginons même pas les conséquences européennes cette fois-ci, si des soldats marocains auraient mené une telle opération à Oslo!ska

Le Royaume du Maroc:  La diplomatie marocaine a brillé comme à l’accoutumé par son incompétence légendaire. L’ancien ministre des affaires étrangères, Fassi El Fihri, devenu depuis conseiller du Roi, aurait convoqué l’ambassadeur et a publié un communiqué, sans plus. Même la ministre norvégienne de la Défense, Grete Faremo avait qualifié l’agissement des deux soldats d’ »inacceptable ». Mais l’armée a estimé: « Nous avons conclu que, techniquement, leur geste n’enfreint ni la loi pénale militaire, ni les directives en vigueur et n’avons par conséquent pas entamé de procédure disciplinaire contre les deux commandos marine ». Au Maroc, et dans le cadre de la coopération européenne et pour plaire, les passants de clandestins sont écopés de 25 ans de réclusion criminelle, alors pourquoi ce silence sur des faits avoués et extrêmement graves, encore plus graves lorsqu’ils sont commis par des officiels sur des mineurs. Le modeste citoyen qui tente de traverser illégalement la frontière, pour fuir la misère est lourdement condamné, mais l’ambassadeur accrédité auprès du Royaume, lui avait droit à un verre de thé et cornes de gazelle fait maison, dans les salons vitrés des affaires étrangères qui surplombent Abou Regrag, aux frais du modeste citoyen. Toujours lui qui est lésé; le citoyen Skah qui a obtenu la médaille d’or et a donné de l’espoir à des millions de ses concitoyens mérite au moins le respect et la protection par les instances de son pays.

Une intervention efficace: Le président de la fédération royale marocaine de l’athlétisme, Abdeslam Ahouzine, le puissant patron de télécoms Maroc (IAM) s’est déplacé en personne à Paris dès l’annonce de l’arrestation de Skah à Orly pour le libérer sous caution. Un geste fort et extrêmement rare survenu au moment où des sit-in se sont organisés par des sportifs devant l’ambassade des « kidnappeurs » demandant sa libération. Libération mais pas mis hors cause, il ne pouvait quitter le pays pendant six mois et faire acte de présence aux commissariats tous les 15 jours. A suivre.

Une humiliation dictée par l’autoritarisme: l’humiliation des marocains à travers ce fait divers est le fruit de l’opacité de la gestion publique, le clientélisme, le népotisme, le je-m’en-foutisme et d’une justice peu crédible, maintes fois mise en cause par le politique mais jamais assainit, font que les diplomates norvégiens avaient toutes les raisons de se conduire en voyous face à l’ampleur de l’irresponsabilité publique.

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International

Lesbianisme n’est pas un péché capital en Islam

Selon  le cheikh Abdelbari  Zemzami, l’imam marocain controversé, le sexe homosexuel entre femmes, n’est point un péché capital et ne peut être considéré, adultère.

«Les femmes n’ont pas de pénis et sont incapables d’effectuer des pénétrations, conditions sine qua non, pour qu’il y ait adultère» aurait expliqué Zemzami.

Selon lui, les lesbiennes commettent un seul interdit religieux, celui de se dénuder les unes devant les autres et d’exposer les unes aux autres, leurs parties intimes, ce qui est proscrit en Islam, mais pas au degré d’un grand péché.

Ces déclarations ont été attribuées à Abdelbari Zemzami, par le journal arabophone marocain Al Nass.

Ce  n’est pas la première fois que Zemzami fait polémique. Il avait récemment fait appel au gouvernement marocain pour  interdire la polygamie. Ce qui lui a été refusé jusqu’à présent.

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International

Des journalistes américains dénoncent l’arnaque du 11 septembre

Beaucoup de journalistes américains n’ont plus peur de parler de leur gouvernement en affirmant que celui-ci ment au sujet des attentats du 11 septembre 2001 et plus largement de la « guerre contre la terreur ».

Seymour Hersh, le journaliste d’enquête vedette aux USA n’a pas hésité à dévoiler que le gouvernement américain a délivré un « énorme mensonge » et « qu’il n’y a pas un mot de vérité là-dedans » au sujet de l’élimination d’Oussama Ben Laden le 2 mai 2011.

Il en a profité pour attaquer le New York Times et les autres gros médias de son pays, déclarant qu’ils devraient tous être fermés pour avoir menti au monde entier : «  Nous mentons au sujet de tout, mentir est devenu la norme  ».

Il est rejoint par d’autres confrères qui sont d’accord pour dire que toute l’affaire « Oussama Ben Laden et le 11 septembre » est un gigantesque mensonge.

« Il est douteux que des musulmans soient derrière les attaques du 11 Septembre. Pensez-y une minute : La famille du président Bush faisait des affaires avec celle de l’homme soi-disant derrière ces attaques terroristes, Oussama Ben Laden. La famille Ben Laden était membre du comité directeur de la compagnie pétrolière de Bush. Comment est-il possible que parmi les milliards de familles qu’il y a dans le monde, la seule famille qui ait perpétré les attaques du 11 Septembre soit justement celle qui était en affaire avec le président des États-Unis ? Ceci ressemble plus à une faveur qu’autre chose. Je ne pense pas que le 11 Septembre ait été une conspiration arabe ou une conspiration musulmane. Je pense que c’est une conspiration américaine pour renverser le gouvernement des États-Unis et pour installer ce qui est en train de devenir un état policier et aussi faire avancer les ambitions impérialistes des États-Unis pour escroquer le Moyen-Orient de ses ressources énergétiques ».

On ressent une volonté de plus en plus grande du peuple américain de remettre en cause ce que son gouvernement essaie de lui faire croire depuis toutes ces années. C’est sur, un jour la vérité éclatera réellement au grand jour.

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Arts & Loisirs

Abu Dhabi : Rihanna prend la pose dans une mosquée

Partout où la chanteuse américaine se rend, la polémique suit. Lors de son séjour à Abu Dhabi pour son concert du samedi 19 octobre, Rihanna a fait parler d’elle à l’occasion d’une séance photo au sein de la mosquée Cheikh Zayed, la plus grande mosquée des Émirats arabes unis. Un lieu sacré.

Voilée et vêtue d’un habit noir, Rihanna a pris la pose au beau milieu du monument arborant un rouge à lèvres et un vernis à ongles rouge carmin : une attitude que certains visiteurs ont trouvée irrespectueuse.

Des photos contraires au règlement

Dans un communiqué posté sur son site web ce dimanche (lien en arabe), la direction de la grande mosquée Cheikh Zayed, du nom du fondateur des Emirats Arabes Unis, affirme que « la chanteuse a effectué une visite privée, sans se faire connaître et sans coordination préalable avec l’administration ».

Elle aurait été priée de quitter la mosquée une fois qu’il est devenu évident que les poses photographiées ne correspondaient pas au règlement établi pour préserver le caractère sacré du bâtiment. Le communiqué précise également que la mosquée Chiekh Zayed reste l’un des principaux centres religieux consacrés à la culture et que ses portes sont toujours ouvertes aux visiteurs de toutes confessions et origines, que ce soit pour apprécier son architecture ou pour prier.

Cependant, si les photos sont autorisées, il est demandé de les prendre d’une manière qui convient à la nature religieuse du lieu.

Une controverse sur les réseaux sociaux

Les photos de la chanteuse de 25 ans, originaire de la Barbade, ont provoqué une controverse sur les réseaux sociaux.

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« Dites ce que vous voulez, mais honnêtement, je trouve les photos de Rihanna devant la mosquée Cheikh Zayed très offensantes »

« C’est la faute à ceux qui lui ont permis d’entrer dans la mosquée », a dit un autre.

Un hashtag « Rihanna profane la mosquée cheikh Zayed » a même été créé sur Twitter.

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International

Le passeport marocain donne accès à 60 pays sans visa

Le nouveau passeport  biométrique marocain permet l’accès sans visa à plus de soixante pays, excepté l’Europe et l’Amérique du nord.

Afrique : Algérie, Burundi, Cap-Vert, République centrafricaine, Comores, République du Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Guinée, Kenya, Madagascar, Mali, Mozambique, Niger, Sao Tomé-et-Principe, Soudan, Soudan du sud, Sénégal, Seychelles, Togo, Tunisie, Ouganda, Zambie.

Amériques : Bolivie , Cuba Cuba, Brésil, Dominique , Équateur, Grenade, Haïti, Montserrat (Antilles), Nicaragua, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Suriname.

Asie : Cambodge, Corée du sud, Géorgie , Hong Kong, Indonésie, Jordanie, Laos Visa, Macao, Malaisie, Maldives, Népal, Palestine, Philippines, Sri Lanka, Syrie, Tadjikistan, Timor oriental.

Europe : Turquie, Kosovo.

Océanie : Îles Cook, États fédérés de Micronésie, Nioué, Palaos Palaos, Samoa Samoa, Tuvalu, Vanuatu

Passeport marocain Visa

Par contre les passeports du Royaume-Uni, la Suède et la Finlande permettent le déplacement dans plus de 173 pays sans visa.

Fayçal C. – Yanass

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Actualités

Kadhafi serait toujours vivant

Coup de tonnerre au sein de la presse en Libye avec la rumeur que Mouammar Kadhafi serait toujours vivant. Un journaliste indépendant libyen qui examine de près les évolutions de son pays n’a pas hésité à évoquer ces rumeurs dans l’un de ses derniers articles.

Selon ce journaliste, l’ex-leader de la Libye serait toujours vivant dans un pays africain voisin dans lequel il se ferait soigner la jambe perdue dans un bombardement en 2011.

Asaad Ambiya Abou Ghayla, le fameux journaliste, a été repris par le journal égyptien Al Messrioun
« Des informations sur le sort de Kadhafi et de sa famille ont toujours des preneurs en Libye et une dernière rumeur confirme que l’ex leader libyen est bien en vie et qu’il se fait soigner dans l’un des pays africains voisin de la Libye »
« Kadhafi aurait perdu l’une de ses jambes dans le bombardement de l’Otan en 2011 ».

« La vidéo qui mettait en scène le corps lunché et ensanglanté de Kadhafi et qui a été visionné par des millions de personnes via les réseaux sociaux est pour beaucoup de ses opposants , un coup monté par les pro Kadhafi qui voulaient refléter une image négative des ennemis de l’ex leader. Selon les révolutionnaires ces vidéos sont toutes fabriquées et ne sont pas fondées sur la réalité ».

Aucune source officielle n’est en mesure de confirmer ces informations.