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Manif à Bruxelles en soutien à Morsi

 Les manifestants ont choisi le siège du Commission européenne pour scander « Sissi assassin » « l’armée dégage ».

Un mois après le coup d’état militaire du général Al Sissi en Egypte, renversant le premier président élu de l’histoire du pays, des manifestations sont de plus en plus massives en faveur de la légitimité.

Malgré la décision des militaires d’interdire les rassemblements pro Morsi et de les disperser par la force, les partisans du retour du président ne démordent pas et campent sur les plus importants places du pays, malgré plusieurs massacres commis par l’armée et la police.

Ce dimanche à Bruxelles, les manifestants ne se comptaient pas en millions comme c’est le cas au Caire, et dans les plus importantes villes du pays, mais ils sont sortis pour dénoncer le coup d’état et scandent « l’armée dégage ».  Les manifestants ont choisi le siège du Commission européenne pour appeler au secours des manifestants égyptiens qui risquent de se faire massacrer par l’armée qui semble avoir le feu vert de Washington, selon les leaders du PLJ  » Parti Liberté et Justice » de Mohamed Morsi.

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Syrie: Moscou met en garde Washington

La Russie, qui arme ouvertement le régime de Bachar depuis le début de la révolution, causant ainsi plus de 95000 tués, a mis en doute vendredi les accusations des États-Unis sur le recours à l’arme chimique par le régime syrien, appelant les Américains à ne pas répéter ce qui avait mené à l’invasion de l’Irak en 2003.

La Maison Blanche a nettement durci jeudi sa position face au régime syrien en l’accusant clairement, pour la première fois, d’avoir eu recours aux armes chimiques, et notamment à du gaz sarin, dans sa guerre contre les rebelles, et en promettant une aide militaire aux insurgés.

Mais le conseiller diplomatique du Kremlin Iouri Ouchakov a mis en doute vendredi ces affirmations et évoqué le précédent irakien.

« Nous le dirons clairement: ce qui a été présenté par les Américains ne nous semble pas convaincant », a-t-il dit à des journalistes, indiquant qu’une rencontre avait eu lieu entre représentants russes et américains à ce sujet, dont les détails n’ont pas été divulgués.

« Je ne voudrais pas faire de parallèle, je ne veux pas croire qu’il s’agisse d’une situation similaire (à celle de l’Irak), quand le secrétaire d’Etat Colin Powell avait brandi une fiole au Conseil de sécurité », a ajouté Iouri Ouchakov.

Il faisait référence à une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU en 2003, au cours de laquelle Colin Powell avait notamment montré une fiole contenant selon lui de l’anthrax, une arme biologique, pour justifier une intervention armée en Irak.

Les affirmations sur les armes irakiennes de destruction massive ont été depuis battues en brèche, Colin Powell a déclaré regretter son erreur et avoir été trompé.

« Barack Obama suit la même voie que George Bush »

Vendredi matin, le chef de la commission des affaires étrangères à la Douma (chambre basse du Parlement russe), Alexeï Pouchkov, avait déjà accusé les États-Unis d’avoir « fabriqué » ses informations.

« Obama suit la même voie que George Bush », le précédent président américain qui avait lancé l’opération militaire en Irak en 2003, avait ajouté ce membre du parti au pouvoir Russie unie.

La Russie, principal soutien du régime syrien auquel elle livre des armes, a toujours émis les plus grandes réserves quant aux accusations visant le régime.

Dans un communiqué, la diplomatie russe s’est en revanche inquiétée de l’usage de gaz sarin par les rebelles, rappelant que le 6 mai, Carla del Ponte, membre de la commission d’enquête de l’ONU sur les violations des droits de l’Homme en Syrie, avait affirmé qu’ils en avaient employé.

Le conseiller du Kremlin, Iouri Ouchakov, a par ailleurs estimé que la décision des Etats-Unis d’accroître leur aide aux rebelles syriens compliquerait les efforts pour mettre fin au conflit qui a fait plus de 93 000 morts, selon un nouveau bilan de l’ONU.

« Si les Américains décident vraiment et réellement de fournir une aide plus importante aux rebelles, une aide à l’opposition, cela compliquera la préparation d’une conférence internationale » pour trouver une solution politique au conflit, a souligné Iouri Ouchakov.

Le ministère des Affaires étrangères a été plus loin. « Nous avons peu de doutes sur le fait que la décision de fournir les groupes armés rebelles en armes et équipements militaires supplémentaires attisera la confrontation et les violences contre les civils », a-t-il déclaré dans un communiqué.

Rappelant le massacre de 60 personnes, en majorité des femmes et des enfants, commis par des rebelles islamistes à Hatlah (dans la province de Deir Ezzor), le porte-parole du ministère, Alexandre Loukachevitch, a exprimé son « incompréhension face aux décisions prises ces derniers temps par certains pays pour aider l’opposition en Syrie ».

Les États-Unis n’ont toutefois pas, à ce stade, annoncé de décision d’armer les rebelles face au régime syrien, évoquant simplement une augmentation de l’aide non létale.

Belga

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Des entreprises d’armement israéliennes financées par l’UE

L’eurodéputé écologiste Bart Staes (Groen) a accusé dimanche l’Union européenne de financer, par le biais de programmes de recherche, cinq entreprises d’armement israéliennes, dont Israeli Aerospace Industries (IAI), l’un des leaders mondiaux en matière de drones.

Le septième programme-cadre de recherche et de développement technologique (7ème PC) court jusqu’à la fin de cette année. Il permet d’allouer des crédits de recherche à des entreprises non seulement européennes, mais aussi extérieures à l’UE. Il ne soutient en principe pas la recherche à des fins militaires mais « des budgets européens vont directement au secteur israélien de la Défense et de la sécurité nationale », a affirmé M. Staes dans un communiqué en se fondant sur des données fournies par la Commission européenne.

Ainsi, depuis 2007, un montant de 26 millions d’euros a été affecté à 49 projets. Sur les 23 entreprises israéliennes qui en bénéficient, cinq sont actives dans le secteur de l’armement, selon Bart Staes.

Selon lui, des dizaines de projets soutenus par l’UE portent sur des avions sans pilotes (drones). IAI a ainsi obtenu au moins 69 budgets de recherche européens, a-t-il ajouté.

Parmi les autres bénéficiaires figure le géant de l’électronique – principalement de défense – Elbit Systems.

M. Staes suggère introduire des critères « éthiques » dans le prochain programme-cadre, qui débutera en 2014, pour éviter de financer des entités « qui violent le droit international », comme l’ont réclamé des associations pacifistes.

« Si l’UE prend un temps soit peu le prix Nobel de la paix (qui lui a été décerné l’an dernier, ndlr) au sérieux, elle devrait investir chaque euro disponible dans des initiatives en faveur de la paix et non de projets militaires, en particulier dans ce baril de poudre qu’est le Moyen-Orient », a-t-il conclu.

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Vidéo : La diaspora africaine en Europe

Un premier événement du genre organisé à Bruxelles lors de l’assemblé générale  ADYNE. Il s’agit d’un séminaire « Médias & Inclusion ». Un séminaire destiné aux jeunes leaders de la diaspora africaine vivant en Europe.

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Maroc-Algérie : Une guerre du renseignement en cours à Bruxelles

Une guerre du renseignement se serait déclarée entre le Maroc et l’Algérie dans les arcanes des organisations et des structures de l’Union Européenne, révèle une source diplomatique de Bruxelles citée par le quotidien Al Massae. Les deux pays maghrébins s’appuieraient sur des groupes de pression agissant au sein de l’UE, pour faire adopter des décisions, ou avorter des projets.

Plus de 15.000 groupes de pression opèrent à Bruxelles, où ils s’activent à informer les députés européens sur les projets de décisions et accords discutés par le Parlement Européen et les autres structures de l’UE, en espérant obtenir leurs votes, explique la même source.

L’Algérie payerait par exemple des journalistes qui travaillant au sein de l’UE, pour collecter des informations en rapport avec les projets intéressant le Maroc, afin de mobiliser les eurodéputés contre ces projets.

Le refus de l’Union européenne de renouveler l’accord de pêche entre le Maroc et l’Europe en 2012, aurait ainsi été possible grâce aux groupes de pression travaillant pour l’Algérie. Certains députés européens estimaient que le Maroc « pillaient les ressources halieutiques du Sahara ».

D’après un câble diplomatique diffusé en 2011 par WikiLeaks, le Département du Renseignement et de la Sécurité algérien (DRS), aurait pour principale mission de boycotter tous les efforts diplomatiques du Maroc, dans l’optique d’affaiblir le pays, d’entraver la normalisation des rapports entre les deux États voisins et de bloquer le processus de résolution du problème du Sahara.

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La presse écrite à toujours la côte en Belgique

Les lecteurs belges demeurent attachés aux médias imprimés, que ce soit pour les livres, les journaux quotidiens ou les magazines, selon une enquête réalisée par le bureau d’études i-vox auprès de 1.000 internautes, pour le compte de l’asbl Paper Chain Forum. Pour rester informés, huit sondés sur dix déclarent préférer les médias imprimés et deux tiers d’entre eux complètent la version papier au moyen des médias numériques, a indiqué l’asbl vendredi, lors du lancement de la campagne « Ode au papier », en marge de la journée mondiale du Livre, ce 23 avril.

D’après l’enquête, le papier domine toujours largement pour la lecture des livres (93%), mais aussi des textes longs (86%) exigeant plus de concentration.

Quatre-vingt-trois pour-cent des répondants accordent également leur préférence au papier comme support de publication des magazines périodiques, contre 62% pour les journaux quotidiens.

En 2012, la presse quotidienne francophone a pourtant connu une diminution de -5,49% de ses ventes, à laquelle le numérique a lourdement participé. Selon l’enquête, les médias digitaux s’imposent lorsqu’il s’agit d’informations requérant un faible niveau de concentration comme les flash info (75%), les brèves d’actualité (70%) ou les petits jeux de réflexion (56%).

Par ailleurs, « un certain nombre de lecteurs nous ont quittés par souci d’être respectueux envers l’environnement« , explique le directeur de Paper Chain Forum Sébastien Houzé. « Mais il faut savoir qu’en Europe, les ressources proviennent essentiellement de vieux papiers et de fibres de bois, naturelles et renouvelables« , argumente-t-il.

L’asbl lance une campagne de sensibilisation, soutenue entre autres par l’éditeur Luc Pire et le caricaturiste Kroll. Tous les amoureux du papier sont invités à écrire une ode jusqu’au 12 juin, dont les 100 plus belles feront l’objet d’un livre.

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Afghanistan : Toujours plus d’héroïne

La production d’héroïne a été multipliée par quarante en Afghanistan depuis l’intervention de l’OTAN, en 2001. Ces chiffres alarmants ont été avancés par Viktor Ivanov, directeur du service fédéral russe de contrôle des narcotiques, dans son discours tenu à Vienne le 11 mars 2013 à l’occasion de la 56ème session de l’office de Nations-Unies contre la drogue et le crime. Une bonne occasion pour rappeler qu’un peu plus d’un million de personnes ont perdu ces dix dernières années la vie en raison de l’abus de stupéfiants.

Viktor Ivanov a avancé qu’un des principaux facteurs d’instabilité en Afghanistan était encore représenté par l’héroïne : « tout observateur impartial doit admettre la triste réalité que la communauté internationale n’a pas réussi à stopper la production d’héroïne en Afghanistan depuis l’arrivée des troupes de l’OTAN ». Au cours de la dernière décennie, la place de l’opium dans l’agriculture a fait un bond de 18%, passant de 131.000 hectares cultivés à 154.000. Au point de pouvoir dire sans se tromper que sa production est devenue centrale dans l’économie du pays.

Peu de temps avant l’intervention de l’OTAN, les talibans avaient pris des mesures d’interdiction de l’opium, le déclarant contraire aux lois islamiques, et avaient réussi à abaisser notablement le niveau de production. Mais la production redémarra de plus belle depuis l’occupation occidentale, et Kaboul couvre désormais 90 % du marché mondial de l’héroïne dont une grande partie se retrouve dans les rues des villes des États-Unis, de Russie et d’Europe.

Ivanov en a profité pour rappeler comment il tentait de convaincre la population locale qui doit souvent sa survie à la culture du pavot, et aussi comment il espérait couper le financement des talibans qui sont fréquemment en mesure de trouver des fonds provenant de la vente de l’opium à des marchés étrangers. Ce qui n’est pas une mince affaire quand on sait qu’environ 15 % du produit national afghan sont directement issus des exportations de drogue, dont le montant est estimé à quelque 2,4 milliards de dollars par an.

Les États-Unis et l’OTAN n’ont visiblement pas l’intention de faire table rase des champs d’opium, ce qui soulève de nombreux doutes car en Colombie, le gouvernement local et l’Oncle Sam ont détruit près de 150.000 hectares de coca en 2011. Une broutille à côté des 2.000 plans d’opium déracinés dans le même laps de temps.

Une raison à cela selon la chaîne d’information Russia Today : les banques internationales tireraient avantage de cette situation. La drogue serait ainsi devenue pour elles aussi importante que le pétrole ou le gaz naturel.