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VIDÉO: La presse dans tous ses états : édition 51

« La presse dans tous ses états » est la revue de presse sur Yanass TV.

Un israélien agresse des travailleurs palestiniens : Une bande vidéo a été diffusée sur une chaîne de télévision israélienne montre un soldat israélien qui se met à agresser brutalement des travailleurs palestiniens et sans même qu’ils l’aient provoqué.

Maroc – Le pédophile espagnol provoque la colère : Suite à des manifestations, dispersées avec violence par les forces de l’ordre, le Palais royal a tenté de calmer les esprits.

Halal ou Haram : A chaque pays et à chaque élection son « buzz ». Celui-ci nous arrive tout droit d’Australie, une candidate d’un parti ultra nationaliste a donné une interview dans laquelle elle montre toute son ignorance.

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Nouveaux rebondissements au sein du Parlement espagnol au sujet du DanielGate

Pour le Parti populaire espagnol (PP) la grâce accordée par le Maroc au pédophile Galvan est une « erreur » que le gouvernement refuse de clarifier. Llamazares avertit le ministre des Affaires étrangères que Galvan peut « se retrouver dans la rue », sans que le gouvernement ne donne d’explication.

Le Parti populaire a souligné mardi que l’administration marocaine était responsable de l’ »erreur » qui a permis de libérer le pédophile Daniel Galvan. Le parti a également invité le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, José Manuel García-Margallo, et le procureur général Alberto Ruiz-Gallardón, à venir présenter leur explications devant le Parlement sur ce cas d’espèce qualifié par l’opposition  de « scandaleux » et « de faute grave ».

Le député populaire Agustin Conde, a expliqué les raisons pour lesquelles le groupe majoritaire de la Chambre s’oppose aux requêtes du PSOE et de la gauche plurielle, demandant le report jusqu’à la prochaine session ordinaire  pour fournir des explications. Le député a par ailleurs affirmé que les quelques informations fournies à ce sujet sont « plus qu’insuffisantes ».

Dans le même ordre, le président de la Commission de la défense a rappelé que les autorités espagnoles ont présenté deux listes au Maroc. Une première liste sollicitant la grâce, et une seconde pour demander le transfèrement d’un nombre déterminé de détenus. Le nom de Daniel Galvan figurait dans la seconde liste. Le responsable a en outre affirmé que ces transfèrements devaient être conformes au « respect strict de la législation en vigueur ».

Puis, il a rappelé que les autorités marocaines ont « fusionné les deux listes » en accordant la grâce à tous les détenus. Une «erreur» qui, une fois détectée, a conduit le Roi du Maroc Mohammed VI, à annuler la grâce, présenter des excuses aux familles des victimes et à révoquer le responsable de l’administration pénitentiaire.

Le PP refuse les accusations de connivence dans le cas Daniel

Conde a souligné que les autorités espagnoles ont  « vire réagi  » lorsque le gouvernement marocain a signalé l’ »erreur », en laissant entendre que l’Exécutif espagnol ne pourrait pas être en « connivence » sur un sujet aussi sensible que le DanielGate.

Les porte-parole du groupe socialiste, Elena Valenciano, et de la gauche plurielle, Gaspar Llamazares, ont dénoncé l’attitude du gouvernement espagnol  et lui reprochent de ne pas avoir donné d’explication sur sa part de responsabilité dans cette affaire. Pour les deux politiques, le gouvernement s’est « uniquement contenté de blâmer » le Maroc sans mesurer « l’ampleur » et la sensibilité du scandale.

Tous deux ont également demandé des éclaircissements concernant les « contradictions »   dans la position du gouvernement  espagnol qui, dans un premier temps a nié l’implication de l’exécutif dans l’ajout du nom de Galvan dans les liste des bénéficiaires de la grâce et des transfèrements, pour ensuite se dédire en affirmant l’existence de deux listes dont l’une contenait le nom du pédophile.

Par conséquent, les deux députés ont décidé de demander des éclaircissements quant à la partie qui a proposé le nom de Galvan. Un détenu qui, selon Llamazares, ne « répond à aucune des conditions » exigées par le ministère de la Justice pour les transfèrements.

 Le porte-parole de la Gauche plurielle a également reproché à Garcia-Margallo son manque de « décence » pour son silence dans cette affaire alors que dans le même temps, il se précipite à convoquer une audience spéciale pour discuter de Gibraltar, une question qui agite «les sentiments patriotiques ». Ainsi, Llamazares a attiré l’attention du ministre sur le fait que Galvan pourrait « se retrouver libre » sans que le gouvernement ne puisse fournir d’explication.

PSOE: les détenus le plus dangereux graciés?

Valenciano a également déploré ces  » explications nulles »  et signalé des « défaillances évidentes »  dans cette affaire. Plus précisément, il a demandé au gouvernement d’expliquer pour quelles raisons il a omis d’aviser « immédiatement » les autorités marocaines quand il a su que tous les détenus des deux listes avaient été graciés et parmi eux de  « dangereux criminels ».

Par ailleurs, le député socialiste a signaler que l’Espagne devrait « présenter des excuses » à la société marocaine pour cette « erreur »  survenue bien après la visite du roi Juan Carlos au royaume alaouite, un moment « important » pour la diplomatie espagnole.

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Le pédophile espagnol provoque la colère

Suite à des manifestations, dispersées avec violence par les forces de l’ordre, et d’autres sont annoncées au cours de la semaine, le Palais royal  a tenté ce week-end de calmer les esprits. Il n’est pas dans les habitudes de l’institution royale de réagir ni de communiquer sur l’actualité surtout que la Palais est au centre de cette actualité, suite à la grâce royale dont a bénéficie un pédophile espagnol, Daniel Galvan Fina, condamné à 30 ans de prison pour agression et viol sur 11 enfants marocains. Le Palais a publié un communiqué très largement diffusé par les médias publics. Il précise que la Roi  » n’a jamais été informé, de quelque manière que ce soit et à aucun moment, de la gravité des crimes abjects pour lesquels l’intéressé a été condamné »

 » … Sa Majesté le Roi a décidé, dès qu’il a été informé des éléments du dossier, qu’une enquête approfondie soit diligentée en vue de déterminer les responsabilités et les points de défaillance qui ont pu mener à cette regrettable libération et d’identifier le ou les responsables de cette négligence afin de prendre les sanctions nécessaires. Les instructions seront également données au ministre de la justice afin de proposer des mesures de nature à verrouiller les conditions d’octroi de la grâce à ses différentes étapes »

Par ailleurs plusieurs organisations ne comptent pas s’arrêter là. Elle mettent en cause la responsabilité du Palais sur ce dysfonctionnement dont le Palais reconnait l’existence. « Avocats sans frontière » compte poursuivre le pédophile en Espagne et demandent aux autorités espagnoles de interpeller et le juger pour ses crimes.

L’Espagne n’a pas donné de suite jusqu’ici, et peu probable qu’il répondra favorablement à ses appels. Bientôt la France, la Grande Bretagne, l’Espagne seront des pays de refuges pour pédophiles qui auront fuit la justice ou graciés par le Maroc.

 

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Le pédophile espagnol gracié s’appellerait Daniel Galvan Fina

Mais qui est vraiment le pédophile espagnol gracié par le roi du Maroc lors de la fête du trône qui prétend avoir été professeur en Espagne ?

Il n’y a aucune trace de lui selon le journaliste d’El Pais Ignacio Cembrero. Présenté comme un Espagnol d’origine irakienne, Daniel Galvan Fina est-il un agent irakien exfiltré en 2003/04 lors de la guerre d’Irak ? C’est la question que se pose le magazine en ligne Lakome

Pourquoi Daniel Galvan Fina, pédophile de nationalité espagnole condamné pour agression sexuelle sur des mineurs marocains, a-t-il obtenu une grâce royale ? Selon les informations recueillies par magazine auprès de source proches du dossier, c’est sur l’insistance des services de renseignements espagnols que le cabinet royal l’a mis sur la liste des graciés. De son côté, Mustapha Ramid, ministre de la justice a affirmé dans un communiqué que Daniel Galvan Fina aurait été libéré pour des « raisons d’intérêt national ». Quelles sont ces raisons d’intérêt national? Une demande d’un pays ami, l’Espagne en l’occurrence ?

Aucune trace d’un Daniel Galvan à Murcia

Les déclarations de son avocat, Mohammed Benjaddou, au magazine apporte un élément nouveau qui pourrait donner une dimension de mauvais roman d’espionnage au dossier. Selon Mr Benjaddou, son client lui a, à plusieurs reprises, confié qu’il était un officier du renseignement irakien. La version officielle dont la seule source demeure le pédophile lui-même est qu’il avait quitté l’Irak en 1984 pour aller s’installer en Espagne à Murcia où il prétendait avoir été professeur au département des «sciences océaniques» dans la région de Murcia, avant de prendre sa retraite et venir s’installer au Maroc.

Or selon le journaliste d’El Pais, Ignacio Cembrero qui a tenté de retracer le parcours espagnol de Daniel Galvan Fina, il n’y a tout simplement pas trace d’un Daniel Galvan Fina ayant enseigné  dans une université de la région de Murcia. Daniel Galvan Fina semble être une vraie-fausse identité octroyée par les services espagnols.

Le Maroc et la guerre d’Irak

On sait par ailleurs que Daniel Galvan Fina est venu s’établir au Maroc en 2003/2004, c’est à dire au moment du déclenchement de l’invasion de l’Irak par une coalition menée par les Etats-Unis, dont faisait partie l’Espagne de José Maria Aznar, et qui aurait été soutenue en sous-main par le Maroc. On se rappelle du fameux épisode des singes « de reconnaissance » fournit par le Maroc à la coalition.

Une hypothèse serait que Daniel Galvan fait partie des agents irakiens de l’ère Saddam qui ont collaboré avec les services de renseignements des pays de la coalition, puis qui ont été récompensés d’un joli pactole, d’un nouveau pays de résidence et d’une nouvelle identité. L’attitude du pédophile telle qu’elle ressort du dossier d’instruction est justement celle d’un homme qui commettait ses crimes sans craintes des conséquences, comme s’il bénéficiait d’une protection particulière.

Dans un entretien téléphonique avec le web journal, l’avocat Benjaddou a par ailleurs révélé que le neveu de son client était arrivé d’Irak pour recevoir un mandat de son oncle afin de pouvoir administrer ses biens en Irak. «Ce détail confirme les origines irakiennes de Daniel», a déclaré son avocat. Daniel Galvan Fina serait un chrétien originaire du Kurdistan irakien.

Comment l’Espagne va-t-elle gérer le cas Daniel Galvan ?

Le fait est que Daniel Galvan Fina est aujourd’hui en liberté, qu’il a quitté le Maroc, pour retourner chez lui, en Espagne. C’est un fait et à l’heure actuelle, nous ne pouvons pas y faire grand-chose. Mais la question qui n’a pas encore été posée, est « qu’est-ce que l’Espagne compte faire d’un homme jugé pour pédophilie? ». Nombreux sont les pays occidentaux à demander l’extradition d’un détenu vers son pays d’origine pour qu’il y purge sa peine, et il serait donc aberrant que l’Espagne ne tienne pas compte du jugement émis au Maroc contre cet homme. Car un pédophile reste un pédophile, peut importe l’endroit où il vit. Alors si cette affaire suscite la polémique au Maroc, elle mériterait aussi de faire scandale en Espagne. Car il va falloir que les autorités espagnoles justifient leur demande de libération d’un pédophile et son retour, en homme libre, sur le sol espagnol.