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Sport

L’Allemagne s’impose face à L’Algérie (2-1)

L’Allemagne et la France, toutes deux qualifiées lundi pour les quarts de finale du Mondial-2014, s’affronteront vendredi au Maracana de Rio de Janeiro.

 

La Nationalmannschaft s’est qualifiée au terme d’une folle prolongation (2-1 a.p.), lundi à Porto Alegre, aux dépens de l’Algérie, dernier pays africain en lice, qui disputait son premier huitième de finale en Coupe du monde.

Les trois buts ont été inscrits au cours de la prolongation. Andre Schürrle (92) et Mezut Ozil (120) ont donné l’avantage aux Allemands, avant qu’Abdelmoumene Djabou ne sauve l’honneur (120+1).

Plus tôt, la France avait obtenu dans la douleur son billet pour les quarts en battant le Nigeria (2-0) avec des buts tardifs de Pogba et de Yobo contre son camp.

Schürrle et Ozil ont empêché les Fennecs de rééditer leur exploit du Mondial-1982, quand ils avaient battu l’Allemagne de l’Ouest (2-1) en phase de poule, pour leur premier match en Coupe du monde.

L’attaquant de Chelsea, entré en jeu à la mi-temps, a repris un centre de Thomas Müller, 90 secondes après le début de la prolongation, trompant le gardien algérien Mbolhi pourtant auteur d’un match remarquable.

Ozil a corsé l’addition à la dernière minute du temps réglementaire avant que Abdelmoumene Djabou, d’une reprise de près, ne réduise l’écart.

L’Allemagne, bien que coupable d’un déchet technique inhabituel, a largement eu la possession de balles et aurait pu ouvrir le score sans un double arrêt de Mbolhi devant Kroos et Götze (41).

Le gardien du CSKA Sofia s’est distingué après la pause en captant une tête de Mustafi (49), en détournant un missile de Lahm (54) qui partait en lucarne, puis en stoppant des têtes de Müller (80) et Schweinsteiger (90).

Les Fennecs, assurément les plus mordants en début de match, ont inquiété Neuer par Slimani, parti seul face à lui (9), puis Feghouli (28). Entre-temps, Slimani a cru marquer (17) mais son but a été refusé pour hors-jeu.

 

L’Allemagne et la France se retrouvent en Coupe du monde 28 ans après leur dernier duel, remporté (2-0) par la RFA en demi-finale du Mondial-1986.

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VIDÉO: La presse dans tous ses états : édition 53

« La presse dans tous ses états » est la revue de presse sur Yanass TV.

Cette semaine, des militaires égyptiens font de la pédagogie dans les écoles, le président algérien Bouteflika fait du ménage pour sauver les siens et enfin l’attentat dans le centre commercial Westgate au Kenya mené par un groupe terroriste qui serait dirigé par une britannique surnommée « La veuve blanche ».

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International

Algérie : Bouteflika procède à un vaste remaniement gouvernemental

Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a procédé, mercredi 11 septembre, à un important remaniement ministériel portant sur plusieurs ministères de souveraineté, a annoncé la présidence algérienne. Si le gouvernement demeure toujours dirigé par Abdelmalek Sellal, l’intérieur, la défense, les affaires étrangères et la justice changent de ministre, selon un communiqué de la présidence cité par l’agence de presse algérienne APS.

Tayeb Belaïz, président du Conseil constitutionnel, a été nommé ministre d’Etat, ministre de l’intérieur et des collectivités locales ; tandis qu’Ahmed Gaïd Salah a été désigné vice-ministre de la défense nationale, tout en restant au poste de chef d’état-major de l’armée algérienne (ANP). Le diplomate Ramtane Lamamra a été désigné ministre des affaires étrangères, et Tayeb Louh, ancien ministre du travail, a été nommé ministre de la justice.

Rentré à Alger en juillet pour poursuivre sa convalescence après son hospitalisation à Paris pour un accident vasculaire cérébral, Abdelaziz Bouteflika avait multiplié ces derniers jours les consultations, notamment avec le premier ministre et le chef de la diplomatie. Ces entretiens avaient été officiellement présentés comme destinés à faire un point sur « la rentrée sociale et scolaire » et sur la situation internationale.

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Actualités

Guantanamo: Deux prisonniers algériens rapatriés dans leur pays

Libération de deux personnes suspecté de terrorisme, Nabil Hadjarab et Mouati Said Ahmed Sayab, âgés respectivement de 34 ans et 36 ans étaient enfermés sur l’île de Cuba à la prison de Guantanamo depuis 11 ans.

Ils avaient été arrêtés en Afghanistan par les forces armées américaines mais les administrations Bush et ensuite Obama les avaient classés parmi les prisonniers libérables, faute de preuves insuffisantes à leur détention.

Ils attendaient ça depuis 6 ans, depuis l’annonce de leur nouveau statut “transférable” en 2007. L’Algérie n’ayant pas émise d’objection, les deux prisonniers ont été rapatriés dans leur pays et on retrouvé leur liberté.

On parle de décision diplomatique plus que d’un acte désintéressé mais le résultat est le même pour les deux algériens qui ont pu quitté définitivement l’horreur de Guantanamo. Cette prison est toujours au cœur des débats car elle bafoue les droits universels de l’Homme et détient illégalement un nombre importants de prisonniers.

Obama avait fait la promesse de fermer la prison et en avait fait l’un de ces piliers de sa campagne. A l’heure actuelle, elle compte encore 166 détenus dont 86 classés comme “transférables” et 46 gardés en détention illimitée car décrits comme trop dangereux par le gouvernement américain.

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Actualités

Algérie: Arrestations de plusieurs marocains pour immigration clandestine

Il ne fait plus bon d’être marocain en Algérie, la communauté des Marocaines Résidant à l’Étranger (MRE) est victime depuis le début de l’été, d’une campagne orientée contre eux, par les autorités algériennes, que ce soit au niveau central ou local.

En effet, se sont multipliées cet été, suivant un programme prédéfini, les annonces sur les arrestations de MRE accusés d’immigration clandestine. Cette campagne dirigée par le pouvoir en place, coïncide avec l’autre campagne médiatique cette fois, sur les saisies de drogue en provenance du Royaume ou de produits de contrebande (hydrocarbures et alimentation) incriminant dans tous les sens, le Maroc.

Le dernier cas en date est le placement en prison de quatre marocains dans la wilaya d’Oum El Bouaghi, située à 500 km d’Alger et proche des frontières tunisiennes. Les 4 victimes du pouvoir, sont poursuivies pour « entrée clandestine et résidence illégale sur le territoire de la wilaya ».

Selon le quotidien algérien, Le Soir d’Algérie du dimanche, les ressortissants marocains, âgés entre 21 et 25 ans, travaillaient dans un chantier de construction chez un particulier dans le chef-lieu éponyme de cette wilaya.

Il y a trois jours, l’agence d’orientation du régime APS, a rapporté avec fanfaronnades, l’arrestation de cinq autres ressortissants marocains à Bouira, à 122 km au sud-est d’Alger, âgés entre 27 et 36 ans, pour « entrée illégale sur le territoire ».

En juin dernier, trois Marocains ont été condamnés à des peines allant de 2 à 4 mois de prison ferme pour « séjour illicite » dans la wilaya d’Ain M’lila. Ces marocains sont pour la plupart des artisans de plâtre et de bois ou des ouvriers de constructions, très prisés dans les chantiers pour la très grande qualité de leurs prestations et à cause de l’inexistence d‘ouvriers algériens qualifiés.

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Actualités

Algérie: Pénurie de 200 médicaments essentiels

200 médicaments essentiels sont introuvables dans les pharmacies algériennes. Ce manque qualifié de dangereux par nombreuses sources sur place, met en danger la vie des malades algériens, dépendants pour leurs soins, de leur traitement par ces médicaments.

Selon le journal algérien TSA, une longue liste de produits manquants dans les pharmacies a été établie : Zyloric 300 (traitement des hyper uricémies symptomatiques), Lévothyrox (traitement du goître), Alustal(vaccin antiallergique), Zanitra, Maxilase, Gaviscon, Meliane, Mycocide, Extencilline, Histagon, etc.

Réagissant à ce fait, les praticiens algériens du secteur médical ont décrié cette situation due selon eux, à l’insuffisance de la production locale tant en quantité qu’en spécialité et à la désorganisation récurrente des circuits algériens de distributions.

Selon l’agence Ecofin, l’Algérie dépend à plus de 75% de l’étranger pour ses besoins en produits pharmaceutiques avec une facture d’importation annuel de 2,2 milliards $.

A.S.

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En un mot Politique

Maroc-Algérie : la drogue au cœur du différent diplomatique ?

Les relations maroco-algériennes sont au point mort. Le souhait de Rabat d’une normalisation se heurte à des conditions récemment émises par Alger. La lutte contre le trafic de cannabis en est l’une d’elle. Mourad Medelci, le chef de la diplomatie a sous-entendu que son pays « est presque visé » par le Maroc.

Le ministre algérien des Affaires étrangères a effectué, les 24 et 25 juin, une visite de travail en Russie. Au pays de Poutine, Mourad Medelci a accordé un entretien à la chaine « Roussia Al Ayoum » dans lequel le Maroc a accaparé une bonne partie. Plus réaliste que son homologue marocain qui verse dans un optimisme débordant à chaque fois que l’Algérie est évoquée, Medelci a reconnu que les relations entre Rabat et Alger enregistrent une « amélioration évidente » par rapport à l’état dans lequel elles se trouvaient « il y a deux ans » , rappelant au passage le nombre important de réunions entre les ministres des deux pays. Bien que le rythme de ces déplacements a connu, depuis le début de cette année, un trend baissier à cause de la question du Sahara. « Mais cela ne signifie pas l’absence de problèmes », a averti Medelci.

La drogue principal point de discorde avec le Maroc, selon Medelci
Et des points de discorde il y en a. Le chef de la diplomatie du voisin de l’Est a bien évidemment choisi ce qui sied à son gouvernement : « ce qui préoccupe l’Algérie actuellement est le problème de trafic de drogue », ajoutant que son pays « est presque visé ». Il n’a pas précisé par qui, mais ce n’est un secret pour personne qu’il fait allusion au royaume. La suite des déclarations de Medelci le prouve: « Des quantités importantes de drogue sont régulièrement saisies par les forces de l’ordre algériennes », a-t-il expliqué. Et de renvoyer la balle dans le camp de Rabat, « nous espérons une collaboration de la part du Maroc frère pour lutter contre le trafic de drogue ».

Lundi 24 juin, lors de la session hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants, le ministre de l’Intérieur a attribué la hausse de la criminalité au Maroc à l’entrée massive de drogues psychotropes. Là aussi, Mohamed Laenser a omis de mentionner la source de ces produits hallucinogènes dont une bonne partie provient de l’Algérie, empruntant, ainsi, le même chemin que les carburants et les médicaments, étalés en grande quantité sur la surface du Souk Al Had de Oujda. Le chef du département de l’Intérieur a révélé aux députés que durant les premiers cinq mois de l’année, les services de sûreté ont saisi 165 mille unités de psychotropes.

La réouverture des frontières renvoyée aux calendes grecques
« Les frontières ne sont pas faites pour être fermées éternellement », a ironisé Morad Medelci. « Au contraire chaque partie doit écouter l’autre partie et nous sortirons avec des mesures et des décisions qui mettront à l’aise les deux pays voisins ». Des propos qui ne sont pas sans rappeler ceux de son collègue à l’Intérieur, Dahou Ould Kablia. Alors qu’il se trouvait, en avril à Rabat, dans le cadre d’une réunion des ministres de l’Intérieur de l’Union du Maghreb, il déclarait que « si nous accélérons le processus des négociations (…) elle (réouverture des frontières, ndlr) pourrait être résolue dans un avenir proche », affirmait-il. « Nous espérons qu’il y aura un environnement propice », concluait-il.

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L’Algérie annule la dette de 14 pays africains

Le gouvernement algérien a procédé depuis 2010, à l’annulation de l’ensemble des dettes d’un montant global de 902 millions de dollars, contractées par 14 pays membres de l’Union africaine (UA) sans contreparties. Alors que la presse algérienne s’interroge sur les raisons qui ont dicté une telle mesure, le gouvernement affirme qu’il s’agit d’un geste d’entraide et de solidarité.

« A quoi rime cette subite générosité du gouvernement algérien ? Le pays roule-t-il donc sur l’or pour se permettre d’effacer une ardoise de plus de 1,5 milliard de dollars ?». Le quotidien algérien Le Matin DZ pose la question sur les raisons qui ont poussé le gouvernement algérien à procéder à cette annulation. «Ce geste concret d’entraide s’inscrit dans le cadre de la solidarité africaine et illustre la volonté politique du gouvernement algérien d’assumer pleinement son engagement en faveur de la promotion économique et sociale du continent», souligne le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Amar Belani.Ainsi, tout effet de surprise s’éclipse lorsqu’on nous communique que cette annonce a été faite à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de la création en 1963 de l’Organisation de l’unité africaine (OUA). Cette annulation a bénéficié au Bénin, au Burkina Faso, au Congo, à l’Ethiopie, à la Guinée, à la Guinée Bissau, à la Mauritanie, au Mali, au Mozambique, au Niger, à Sao Tomé et Principe, au Sénégal, aux Seychelles et à la Tanzanie.

Amar Belani assure qu’il s’agit d’une décision qui s’inscrit dans la continuité. Le gouvernement avait entamé, depuis 2010, l’annulation des dettes de 14 pays africains d’un montant supérieur à 902 millions de dollars. En effet, le gouvernement algérien vient d’annoncer qu’il a procédé, depuis 2010, à l’instar des mesures prises en faveur de quatorze pays membres de l’Union africaine, à l’annulation des dettes détenues sur deux Etats membres de la ligue des Etats arabes, en l’occurrence l’Irak et le Yémen, pour un montant supérieur à 500 millions de dollars.

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Maroc: un autre Sahara est en jeu

Hamid Chabat, secrétaire général du parti Istiqlal a provoqué la colère du gouvernement algérien. Il avait écrit au premier ministre marocain lui demandant la tenue d’une réunion d’urgence pour revendiquer officiellement la récupération et la marocanité du Sahara oriental et des villes marocaines occupées jusqu’ici par l’Algérie, Colombachar,…  Deux jours seulement après la publication des propos de Chabat, le gouvernement algérien se devait donc de réagir par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, qui déclare que « ces propos graves et inacceptables constituent une dérive dangereuse et irresponsable que nous condamnons avec la plus grande force ». Et d’ajouter que « la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’intangibilité des frontières de l’Algérie ne sauraient, en aucune manière et sous aucun prétexte, faire l’objet de manœuvres partisanes ou politiciennes irréfléchies qui minent le bon voisinage ». Bien que le FLN traverse une mauvaise passe, notamment depuis la destitution, en janvier dernier, de son secrétaire général Abdelaziz Belkhadem, la direction de ce parti a tenu à condamner, elle aussi, l’appel de Chabat à libérer le Sahara. Un territoire qui « ne sera en aucune façon l’objet de négociations ou de discussions », indique un communiqué. Et de rappeler que « La question de la délimitation des frontières a été officialisée avec le Maroc et a été enregistrée le 15 juin 1972 au secrétariat des Nations unies ». Sur un ton menaçant, le FLN assure que « le gouvernement, les partis et le peuple algériens feront face à toute tentative de contourner ces pactes internationaux avec la plus grande vigueur ».

Le Maroc n’a évidemment pas réagi à ce remus ménage .qui ne semble pas le concerner!!!

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Maroc-Algérie : Une guerre du renseignement en cours à Bruxelles

Une guerre du renseignement se serait déclarée entre le Maroc et l’Algérie dans les arcanes des organisations et des structures de l’Union Européenne, révèle une source diplomatique de Bruxelles citée par le quotidien Al Massae. Les deux pays maghrébins s’appuieraient sur des groupes de pression agissant au sein de l’UE, pour faire adopter des décisions, ou avorter des projets.

Plus de 15.000 groupes de pression opèrent à Bruxelles, où ils s’activent à informer les députés européens sur les projets de décisions et accords discutés par le Parlement Européen et les autres structures de l’UE, en espérant obtenir leurs votes, explique la même source.

L’Algérie payerait par exemple des journalistes qui travaillant au sein de l’UE, pour collecter des informations en rapport avec les projets intéressant le Maroc, afin de mobiliser les eurodéputés contre ces projets.

Le refus de l’Union européenne de renouveler l’accord de pêche entre le Maroc et l’Europe en 2012, aurait ainsi été possible grâce aux groupes de pression travaillant pour l’Algérie. Certains députés européens estimaient que le Maroc « pillaient les ressources halieutiques du Sahara ».

D’après un câble diplomatique diffusé en 2011 par WikiLeaks, le Département du Renseignement et de la Sécurité algérien (DRS), aurait pour principale mission de boycotter tous les efforts diplomatiques du Maroc, dans l’optique d’affaiblir le pays, d’entraver la normalisation des rapports entre les deux États voisins et de bloquer le processus de résolution du problème du Sahara.