Une crise semble se profiler au sein de la famille libérale, provoquée par la méthode du nouveau président Georges-Louis Bouchez qui en passant a largement agacé les chefs des autres partis politiques lors des négociations pour la formation du gouvernement fédéral. Cette crise n’est pas étrange à l’ombre de la famille Michel qui plane sur le MR. La nomination du cadet de la famille Michel, fils de Louis, ancien ministre des affaires étrangères et commissaire européen, frère de Charles l’actuel président du Conseil européen et ancien premier ministre, Mathieu est en charge dans le nouveau gouvernement de l’agenda digital, du numérique, de la simplification administrative, de la protection de la vie privée et de la régie des bâtiments. Une nomination qui a éjecté du fédéral un autre ténor libéral, fils d’un autre papa, Ducarme.
Pour y remédier le président du MR a tenté de débarquer la ministre wallonne Valérie De Bue afin de mettre à sa place Denis Ducarme, ce qui n’a pas fonctionné à cause du système de parité au gouvernement wallonne.
Sur fond de soupçon d’influence du clan Michel, ce qui ne passe pas au sein du parti, les voix s’élèvent et la contestation s’amplifie pour éjecter Georges-Louis Bouchez hors de son bureau?
Denis Ducarme, désormais simple député fédéral, et candidat malheureux face à Georges-Louis Bouchez à la présidence du parti se voit contraint d’appeler les libéraux au calme et assurer par ailleurs qu’il soutiendra l’actuel chef de groupe MR à la Chambre, Benoît Piedboeuf. Il avait été question qu’il reprenne ses fonctions mais plusieurs élus fédéraux MR ont refusé ce scénario.