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« Président de merde » à Washington

Jack Lang, ancien ministre français de la culture n’a pas pu retenir sa colère face aux déclarations insultantes du président américain à l’égard des autres peuples; les musulmans, les sud-américains, les africains.

« C’est un cri du cœur, un cri de révolte après ce qu’il a dit sur les Haïtiens », s’est justifié M. Lang, contacté par l’AFP.

« J’ai envie qu’on dise dans le monde entier: +président de merde+, comme un cri de ralliement contre ce personnage humiliant et offensant », a insisté le président de l’Institut du monde arabe (Ima) en France.

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En un mot Points de vue

Jérusalem n’est pas à vendre

Les bantoustans d’apartheid: On a fait croire dans le monde arabe depuis plusieurs mois que le gendre de Trump, lui même juif, allaient dès 2018 proposer aux Palestiniens un plan de paix final ambitieux. Impliqués dans cette farce deux chefs controversés et décriés chez eux, l’un est prince en Arabie et l’autre soldat au Caire. On s’attendait à un plan sérieux et acceptable en vue des séjours répétés à Riyad et les rencontres du gendre, conseiller spécial du président sur le Proche-Orient, et du prince Mohamed Ben Salmane et non à offrir Jérusalem à l’occupant et faire des territoires palestiniens des bantoustans d’apartheid.

« Les pays de merde »: Les « hommes du président » -Ben Salmane et Al Sissi- n’ont en réalité rien à offrir à leurs amis de Tel-Aviv sinon une énième Intifada et le tollé dans les rues arabo-musulmanes, où la cause était reliée au second plan depuis le Printemps arabe combattu farouchement par les dictatures et leurs commanditaires en Occident. Trump a réussi à réveiller les consciences et à créer l’unanimité autour de la question palestinienne. Ni lui ni ses amis arabes d’ailleurs ne peuvent offrir ce qu’ils ne possèdent pas. Même leur principal allié, Abbas, a dit non à ce plan foireux, « Jérusalem n’est pas à vendre », allusion au chantage américain de couper les aides aux pays qui voteraient à l’ONU contre Washington. Et d’ajouter l’US ne pourra plus jouer le rôle de médiateur dans ce conflit.

Les médias israéliens s’étaient emballés même au sujet des pressions exercées par la monarchie saoudienne sur Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, pour qu’il accepte de négocier un accord avec Israël sur la base du plan promu par Trump; pas de Jérusalem, pas de retour de réfugiés, pas de territoires de 67, un pseudo état, en Jordanie ou en Sinaï égyptien, ou ailleurs en Afrique comme on proposait à Israël avant de lui offrir la Palestine. Les bourreaux du général du Caire continuent, selon des enregistrements révélés par New York Times. quant à eux d’intimider des journalistes et des célébrités pour applaudir et faire vendre la décision de Trump, aux millions d’Égyptiens persécutés depuis le putsch de 2013.

Oslo était un leurre: On se rappelle du fameux traité d’Oslo qu’on nous a vendu en Europe, qui allait mettre fin au conflit et permettre la création de l’état palestinien dont la capitale est Jérusalem (est), et les pressions exercées voire les menaces de mort sur la personne du chef de l’OLP Yasser Arafat pour accepter le plan, menaces mises hélas à exécution quelques années plus tard, lorsqu’il refusa de faire taire la rue palestinienne lors de l’Intifada.

Depuis Oslo, il y a 25 ans, Israël a mené plusieurs guerres contre les palestiniens, assassiné plusieurs leaders dont Aarafat, continue à construire de nouvelles implantations dans les territoires occupés, qui abritent plus de 500.000 colons, dont plus de la moitié à Jérusalem-est, soit environ 8% de la population juive d’Israël.

Israël que dirigent l’extrême droite et les intégristes religieux animés par l’idéologie sioniste n’a pas l’intention de cohabiter, ni de respecter les accords signés ni les résolutions de l’ONU, dont le premier ministre qualifie dernièrement de chiffon. Ses extrémistes rêvent du grand Israël sur les territoires des autres, et emploient la manière forte; la guerre, la répression contre des enfants qu’ils chassent sur les plages comme des lapins, torturent, assassinent froidement et publiquement au nom de la lutte contre ce qu’ils appellent le terrorisme. Le terrorisme d’état est davantage condamnable et dangereux. Ahed Tamimi, 17 ans depuis janvier 2018 (photo), est une icône à travers le monde. Emprisonnée par le Tsahal depuis décembre pour son audace, (avoir giflé un soldat), son effronterie, son insolence à l’encontre de l’occupant. Décorée en 2014 par Erdogan et reçue au Parlement européen en septembre dernier. La répression est la règle. L’armée assassine publiquement des manifestants peu importe leur âge. La censure est de mise; des chaînes télés destinées aux Arabes de 48 -1.500.000 israéliens- sont interdites. Des milliers de profils de réseaux sociaux, notamment de Facebook, hostiles à l’occupation sont fermés. Au même moment on recense 22 milles profils juifs rien que sur Facebook qui prônent la violence, la haine et la mort aux palestiniens. Mais là Facebook s’accommode étant donné qu’aucun « pays de merde » ne menace Mark Zuckerberg de fermer sa boutique dans son pays comme le fait l’Apartheid.

La violence engendra impérativement la violence. D’autres blondes comme Ahed, des milliers voire des millions, aux yeux verts et sans foulard, demanderont tôt ou tard des comptes au colonisateur et à ceux qui le soutiennent.

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Trump: Le feu et la fureur

Tous les observateurs s’accordent sur le fait que le locataire actuel de la Maison blanche est hors norme. Il a fait lors de sa première année de règne tout ce qu’un président « normal » ne ferait pas.

Dernière décision en date la reconnaissance de Jérusalem comme étant la capitale de l’occupant israélien, décriée à travers le monde (le dessin danois donne une idée de l’opinion publique). Une bavure selon certains, de l’huile sur le feu mettant à mal les fameux accords d’Oslo que l’occupant n’a jamais respecté et contraire au droit internationale et aux résolutions de l’ONU, qui a confirmé sa position à 128 voix contre 9 (US, Israël, Togo, Guatemala et Honduras , et petites îles inconnues). Ceci sous la menace de Trump et de son ambassadrice de couper les vives et les aides humanitaire et militaires à ceux qui voteraient pour. Ce qui a amené certains pays à voter blanc. Cependant des pays comme l’Afghanistan, l’Egypte, Irak, Jordanie, Pakistan, Nigeria, Tanzanie, Ethiopie ont voté pour malgré les aides américaines, souvent versées pour des contreparties.

Un livre vient de sortir aux Etats-unis met en évidence l’incompétence de Trump et de son équipe à gérer le pays. L’auteur de Fire and Fury (le feu et la fureur) rappelle la nuit où Donald Trump a été élu,  ce sont d’abord les propos du fils du président élu décrivant, auprès d’un proche, le visage de son père comme celui de « quelqu’un qui a vu un fantôme ». Puis les larmes de Melania, la femme de Donald Trump, qui n’étaient « pas des pleurs de joie ». Et un candidat« qui est passé de confus a horrifié en l’espace d’une grosse heure ».

Le livre traduit en français sera en vente dés févier.

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Art & culture En un mot

« Le singe le plus cool de la jungle »

Le groupe suédois H&M coté en bourse de Stockholm depuis 1974 est en crise. Son action perd 35% de sa valeur. On annonce des fermetures de magasins (plus de 4.500 actuellement) sans préciser lesquels et dans quels pays.

Comme si cela ne suffisait pas, H&M se retrouve depuis quelques jours au cœur d’une polémique qui s’est répandue comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux.

Le délit est cette publicité montrant un enfant noir portant un sweat-shirt à capuche avec cette inscription: « Coolest monkey in the jungle » (« Le singe le plus cool de la jungle »).

Ces déboires témoignent de ce que H&M a perdu sa boussole, selon des économistes.

Le groupe a bien tenté d’éteindre l’incendie en assurant avoir supprimé la photo incriminée et en présentant des excuses. Mais le mal était fait.

Le chanteur canadien The Weeknd, qui a collaboré avec H&M en 2017 pour les campagnes printemps et automne, a lui mis fin à son contrat avec la marque.

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Actualités En un mot

Le génocide avoué en Birmanie

Les musulmans rohingyas représentent la plus grande population apatride du monde depuis que la nationalité birmane leur a été retirée en 1982, sous le junte militaire.

Victimes de discriminations, ils n’ont pas de papiers d’identité, ne peuvent pas voyager ou se marier sans autorisation. Et ils n’ont accès ni au marché du travail ni aux services publics comme les écoles et hôpitaux. La situation s’est aggravée depuis quelques mois puisque ils sont victimes d’un nettoyage ethnique, selon l’ONU, orchestré par l’armée avec la complicité, en tout cas le silence absolu, de la présidente, soutenue par l’Occident qui lui offra le prix Nobel de la paix même, Aung San Suu Kyi.

L’ONU qui évoque les éléments de génocide n’a plus besoin de preuves puisque l’armée birmane a admis mercredi son implication dans le massacre de dix Rohingyas, reconnaissant également pour la première fois l’existence d’un charnier de membres de cette minorité musulmane dans l’Etat Rakhine (nord).

« Des habitants du village d’Inn Din et des membres des forces de sécurité ont reconnu avoir tué dix terroristes bengalis », a indiqué le bureau du chef de l’armée.

Le message utilise un terme péjoratif pour désigner les Rohingyas, victimes d’une campagne de répression telle de la part de l’armée birmane. « La décision a été prise de les tuer dans un cimetière », précise le message posté sur Facebook.

Le post confirme également pour la première fois l’existence d’une charnier de victimes rohingyas dans cette région où l’armée avait lancé une campagne de répression contre la minorité musulmane.

Dans son compte-rendu, l’armée précise que les forces de sécurité ont fait prisonniers dix Rohingyas et les ont tués alors que des violences faisaient rage à Inn Din et dans ses environs.

Les violences dans l’Etat Rakhine ont débuté fin août par des attaques de postes de police par la rébellion rohingya de l’Armée du salut des Rohingyas de l’Arakan (ARSA), qui dénonce les mauvais traitements subis par cette minorité musulmane.

La répression militaire a poussé environ 655.000 Rohingyas à fuir au Bangladesh voisin depuis le mois d’août.

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Actualités En un mot International

Ryanair change de politique de bagage

 La compagnie low cost irlandaise Ryanair change sa politique de bagage dès ce début de l’année. A partir du 15 janvier prochain, la compagnie aérienne qui permettait aux passagers d’emporter gratuitement deux bagages en cabine c’est désormais fini.Désormais seuls les sacs à main seront acceptés auprès des passagers dans l’avion, tandis que le deuxième bagage sera placé, gratuitement, en soute.

Une exception est toutefois faite pour les clients ayant opté pour l’embarquement prioritaire (5 à 15 euros) qui pourront toujours emporter deux bagages en cabine. Le tarif d’enregistrement d’un bagage passera de 35 euros à 25 euros, et son poids maximal autorisé passera de 15kg à 20kg.

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Iran: une autre révolution!

La fameuse révolution islamique de 1979 qui a permis aux ayatollahs de fonder leur régime totalitaire au nom d’Allah en Iran est rattrapée par une autre révolution probablement plus libérale et plus démocratique. C’est l’espoir d’une nouvelle génération qui n’a connu que ce régime détenu jusqu’à la mort par un chef religieux, Khomeini remplacé par khamenei.

Le rôle du président élu, choisi parmi les candidats sélectionnés par le guide suprême, est plus figuratif que décisionnel. Ie dernier mot revient au chef religieux et à sa garde révolutionnaire.

Malgré la levée de l’embargo en 2016 la situation économique, affaibli par l’effort des guerres menées un peu partout dans les pays arabes; en Syrie, en Irak, au Yémen pour imposer le pouvoir religieux « chiite »  et militaire des ayatollahs, est le déclencheur des révoltes dans plusieurs villes du pays. Les manifestants dénoncent la présence militaire iranienne dans les conflits de la région.

Le régime qui accuse l’Occident, essentiellement les États-Unis d’être derrière le mécontentement poplaire et la révolte, a choisi la répression pour répondre aux revendications des manifestants. Il a fait plus de 20 morts depuis le début des manifestations.

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