Les faits se sont déroulés à l’aéroport de Charleroi, Belgique, en février 2018, mais n’ont été révélés que cette semaine suite à la diffusion d’une vidéo où l’on voit des images choquantes et scandaleuses. La famille de la victime dénonce des violences policières entraînant la mort de Jozef, 38 ans.
Le monde politique belge, souvent muet dès qu’il s’agit de violences ou de bavures policières, a demande que toute la lumière soit faite sur cette affaire, surtout que plus de deux ans après, on évoque de moult prétextes, le Covid-19 qui aurait entraîné le retard, des mesures étaient prises suite aux faits selon le communiqué de la police toute en déclarant à la RTBF qu’elle ignorait l’existence de la vidéo en question. Et là on pourrait objectivement s’interroger comment la justice et le Comité P, police des polices, qui se sont saisis de l’affaire ont enquêté sur les faits, nous dit-on, et qu’ils n’auraient pas visionné ni eu même connaissance d’une telle vidéo!!! Des incohérences déplorables. Et d’ailleurs l’aéroport de Charleroi où les faites se sont déroulés n’a pas hésité à se constituer partie civile.
Un homme d’affaire slovaque de 38 ans, Jozef Chovanec, passé à deux doigts de l’écharpe maïorale en Slovaquie, un habitué de la ligne Charleroi Bratislava, veut embarquer pour Bratislava, mais il ne trouve pas sa carte d’embarquement et aurait bousculé un membre de l’équipage. La police intervient et sans chercher à comprendre ni à clarifier le malentendu, semble-t-il, elle le conduit dans une cellule pour y passer la nuit. Dans un état de stress et d’excitations un docteur a été appelé pour l’examiner, ce dernier ne s’y pas opposé à son incarcération, sans procéder à aucun test il a déclaré : « Pupilles dilatées. Peut-être la drogue ou l’alcool ». L’autopsie démontrera le contraire et que Jozef Chovanec n’était sous aucune influence. Le lendemain, il est transporté à l’hôpital et mourra quelques jours plus tard.
Une vidéo diffusée mercredi 19 août par les médias belges montre des images de l’individu dans sa cellule, se cognant contre la porte, visage recouvert de sang. Plusieurs policiers interviennent pour le maîtriser. Les agents lui entourent les chevilles et les poignets avec des liens et l’enroulent dans une couverture bleue. On voit ensuite un policier de forte corpulence exerçait une pression avec son genou sur la partie supérieure du corps de l’homme interpellé, pendant 18 longues minutes, selon une expertise médicale. L’ambiance policière ne semblait pas correspondre à l’état grave du prisonnier, d’ailleurs une policière fait ensuite un salut nazi. Les caméras n’enregistrant pas le son pour y entendre ce qui se disait.
Pour la famille de la victime, ce sont les violences policières qui sont à l’origine de la mort de Jozef Chovanec et réclame via Maître Ann Van de Steen, une nouvelle enquête sur sa mort.